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En Argentine, la rue se remobilise contre les excès verbaux de Milei sur la diversité
Des propos virulents et des velléités de légiférer sur la diversité: le président ultralibéral argentin Javier Milei fait face samedi à sa première manifestation d'importance depuis des mois, initiée par les milieux féministes et LGBT+, ainsi que les syndicats, pour qui l'exécutif a "franchi un seuil".
La "Marche de la fierté antifasciste et antiraciste", qui devrait se dupliquer dans des villes de province, reliera à Buenos Aires le Parlement à la Place de Mai, siège de la présidence, avec une participation vraisemblablement conséquente.
Le déclencheur est le discours du président Milei il y a dix jours à Davos. Montant le volume dans sa "bataille culturelle", il s'en était pris longuement au "virus woke", au "féminisme radical" et à "l'idéologie de genre" dont la "version extrême" est une "maltraitance d'enfants".
- Un Milei "enhardi" -
Le président et son porte-parole se sont défendus, se disant attaqués pour des choses qu'"il n'a jamais dites". Et, une fois de plus, se présentant en "libéraux, à l'ADN respectueux sans restriction du projet de vie d'autrui". Mais pas avec "l'argent de l'Etat", pas au prix d"un "business derrière une cause noble", à l'image selon eux des emplois au ministère de la Femme, ou à l'INADI, l'Institut contre la discrimination, tous deux supprimés.
A Davos, "je pense que le président a clairement franchi un seuil, enhardi par la victoire de (Donald) Trump (à la présidentielle américaine), se radicalisant comme pour se montrer le +meilleur élève+ de l'Empire", analyse pour l'AFP Luci Cavallero, une sociologue et féministe, au coeur de la mobilisation de samedi.
"Mais en réalité c'est une politique systématique qui date d'avant et s'articule avec le discursif", estime-t-elle, énumérant le définancement de programmes sociaux, tels que l'aide aux questions d'identité, à la violence de genre ou la prévention de grossesses adolescentes. Ainsi que la dissolution de l'INADI, qui a été absorbé par le ministère de la Justice.
Dans la foulée de Davos, certains projets du gouvernement, comme celui de supprimer le concept pénal de féminicide au nom de "l'égalité", ou d'une loi anti-quotas (trans), ont fini par ulcérer à gauche. Et à susciter une gêne dans la droite "classique".
Quand bien même ces projets ont un avenir hypothétique, étant donné l'arithmétique parlementaire très défavorable aux libertariens de Milei.
- "L'antagonisme permanent" -
Du coup, buzz ou menace réelle? Des sorties comme à Davos "ne devraient pas nous surprendre", tempère le politologue Gustavo Marangoni. "Depuis le début, bien avant qu'il soit candidat, quiconque a suivi le +film Milei+" sait que son "intention permanente est de jouer l'antagonisme", le "eux contre nous", "construire un rival, fut-il imaginaire".
Et l'année électorale 2025 - avec en octobre des législatives de mi-mandat - verra encore plus de ce narratif strident, binaire, prédit M. Marangoni.
Alors que Milei tentera d'élargir sa base électorale - famélique au Parlement - en caricaturant l'adversaire et en demandant à ceux qui le suivent plus ou moins: "voyez ceux d'en face; alors, de quel côté vous êtes?".
Mais pour une opposition encore traumatisée par sa défaite fin 2023, les occasions de remobilisation comme samedi se font rares, face à un président surfant sur de bons résultats macro-économiques: inflation réduite de moitié en un an, premier excédent budgétaire en 14 ans, balance commerciale record depuis 15 ans. Nonobstant récession et pauvreté en hausse.
L'exécutif a gardé un mauvais souvenir des marches massives et tendues d'avril pour la défense de l'Université, quand il avait été contraint à une marche arrière partielle.
Mais il n'avait pas tremblé en septembre, ni en octobre, face à des mobilisations (moindres) pour les salaires des enseignants, ou les retraites.
C'est "très bien qu'ils marchent (samedi), s'ils pensent que cela peut apporter à leurs libertés...", a commenté cette semaine la présidence, guère émue.
V.Said--SF-PST