
-
Fin de la garde à vue de l'influenceur Jeremstar pour son action anticorrida
-
Philippines: manifestation émaillée de violences autour de projets anti-inondations "fantômes"
-
BJK Cup: l'Italie confirme sa suprématie avec un 6e titre
-
Le Royaume-Uni va reconnaître un Etat palestinien, Netanyahu dénonce un "danger" pour Israël
-
Tennis: Swiatek souffre mais s'impose en finale à Séoul
-
L1: Le "classique" OM-Paris SG reporté à cause des intempéries
-
Mondiaux de cyclisme: la Suissesse Marlen Reusser enfin sacrée en contre-la-montre
-
Le pape Léon XIV exprime sa solidarité avec "la terre martyrisée" de Gaza
-
ATP 250 de Hangzhou: Royer rejoint Moutet pour une demie franco-française
-
Philippines: manifestation autour de projets anti-inondations "fantômes"
-
Les Guinéens votent en vue d'un retour à l'ordre constitutionnel, l'opposition boycotte
-
En Autriche, trois nonnes fuient leur maison de retraite pour retrouver leur vieux couvent
-
Pérou: violents affrontements entre police et manifestants anti-gouvernement à Lima
-
Mayo College, l'école des Maharajas devenue le creuset de l'élite indienne
-
A Nancy, l'hôpital où les enfants ont leur chaîne de télé
-
Dans le nord de l'Allemagne, le changement climatique chamboule la viticulture
-
Les lagunes, "sentinelles" du réchauffement climatique en Méditerranée
-
Mondial de rugby: pour les Bleues, une demie pleine mais un verre à moitié vide
-
Ligue 1: OM-Paris SG, indémodable classique
-
Mondiaux d'athlétisme: en or sur 10.000 m, Gressier en mission pour le doublé sur 5.000 m
-
L1: Jean-Bouin apprend à jongler entre Paris FC et Stade français
-
Trump exhorte le ministère de la Justice à agir contre des adversaires politiques
-
Philippines: des milliers de manifestants contre la corruption des projets anti-inondation
-
Sri Lanka: un concours de pêche pour limiter le nombre d'espèces invasives
-
La galaxie trumpiste se réunit pour l'hommage à Charlie Kirk en Arizona
-
Venezuela: l'armée dans les rues pour initier les civils, menaces de Trump
-
Valeurs traditionnelles et hautes technologies: la Russie a relancé l'Intervision, sa version de l'Eurovision
-
Espagne: le Real Madrid reçu cinq sur cinq, Mbappé inarrêtable
-
Foot: Manchester United bat Chelsea (2-1) dans un match riche en péripéties
-
L1: Lens fait tomber la foudre sur Lille et redevient maître du Nord
-
Bernard Arnault sonne la charge contre la taxe Zucman
-
Top 14: Lyon enchaîne, Toulouse craque, centenaire heureux à Clermont
-
Top 14: Lyon enchaîne, centenaire heureux à Clermont, festival d'essais à Chaban
-
Angleterre: le derby pour Liverpool, le soulagement pour Manchester et Amorim
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finale du Mondial
-
Mondiaux de cyclisme: Paul Seixas, la découverte en accéléré
-
L'influenceur Jeremstar en garde à vue après une action anticorrida dans les arènes de Nîmes
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finales du Mondial
-
Les "yeux de l'Otan" scrutent le ciel pour prévenir toute menace russe
-
F1-Azerbaïdjan: Verstappen brille dans le chaos, McLaren à la peine
-
Allemagne: Kane voit triple pour le quatre à la suite du Bayern
-
Matignon propose à l'intersyndicale une rencontre avec Lecornu mercredi
-
Des Américains domineront le conseil d'administration de TikTok aux Etats-Unis, affirme la Maison Blanche
-
L'Inde s'inquiète des frais astronomiques de visas pour la tech imposés par Trump
-
Mondiaux d'athlétisme: avec Chebet, Kipyegon et Wanyonyi, la soirée en or du demi-fond kényan
-
Bure: une manifestation antinucléaire rassemble des centaines de personnes
-
Athlétisme: Emmanuel Wanyonyi, le berger kényan devenu roi du 800 m
-
Sous les bombardements israéliens à Gaza-ville, la mort ou le difficile exode
-
Afghanistan: le couple de Britanniques âgés libéré par les talibans arrivé à Londres
-
Angleterre: Liverpool vainqueur du derby et de ses cinq premiers matches

L'assèchement de la mer d'Aral a affecté la Terre en profondeur
L'assèchement de la mer d'Aral, en Asie centrale, n'a pas seulement été une catastrophe écologique. Il a aussi affecté le mouvement des roches des dizaines de kilomètres sous la surface de la Terre, selon une étude publiée lundi.
"Il semble que l'humanité ait perturbé la tectonique des plaques juste pour améliorer les rendements de coton!", résume Simon Lamb, chercheur en géosciences à l'Université de Wellington (Nouvelle-Zélande) dans un article accompagnant la publication de cette étude dans Nature Geoscience.
Située à cheval entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, la mer d'Aral était jusqu'à la fin des années 1950 le quatrième plus grand lac du monde.
Le détournement de ses deux affluents, le Syr-Daria et l'Amou-Daria, principalement pour la culture du coton et du riz sous l'Union soviétique, l'a transformé essentiellement en désert de sable et de sel.
Entre 1960 et 2018, sa surface a diminué de 90% et son volume de 93%. Un "Tchernobyl silencieux" qui a eu "de profonds impacts écologiques et économiques", tuant de nombreuses espèces animales et mettant pratiquement fin aux activités humaines, rappellent les auteurs de l'étude.
Selon qui les conséquences de ce désastre ne se sont pas seulement limitées à la surface de la Terre, mais se font également sentir dans les profondeurs de notre planète.
- Asthénosphère -
Teng Wang, maître de conférences à l’École des sciences de la Terre et de l'espace de l'Université de Pékin, et ses collègues ont analysé la déformation du sol dans le bassin de la mer d'Aral entre 2016 et 2020.
Grâce à des radars, ils ont mesuré avec une précision millimétrique les différences de position du sol lors de passages répétés au-dessus de la zone des satellites Sentinel-1 du programme européen Copernicus.
Avant que la mer d'Aral ne rétrécisse, le poids de l'eau était suffisamment important pour faire s'enfoncer la croûte terrestre en dessous.
En quelques décennies seulement, 1.000 milliards de tonnes d'eau se sont évaporées. Les scientifiques s'attendaient donc à ce que la croûte "rebondisse" pendant que le lac s'asséchait, "comme un ressort comprimé qui a été relâché", explique M. Lamb.
Mais M. Wang et ses collègues ont constaté que l'ancien lit du lac continuait depuis à s'élever à un rythme moyen d'environ 7 millimètres par an, même après son assèchement. Et cette élévation est observée sur une large zone s'étendant jusqu'à 500 km du centre originel de la mer.
Selon leurs simulations, l'explication du phénomène se trouve à plus de 150 km sous la surface, dans l'asténosphère, une couche du manteau située sous la croûte rigide de la Terre. La roche chaude s'y déforme lentement sous la pression, faisant bouger les plaques tectoniques qui flottent au-dessus.
Du temps de sa splendeur, la longue pression exercée par la mer d'Aral a déplacé une partie de l'asténosphère.
Devenue un fluide extrêmement visqueux, cette roche est maintenant en train de revenir à l'emplacement qu'elle occupait avant l'existence du lac, à une vitesse comparable au mouvement des plaques tectoniques. Et elle continuera ainsi pendant de nombreuses décennies.
Ces résultats montrent comment l'activité humaine peut influencer la Terre jusque dans le manteau supérieur et, par conséquent, provoquer des changements à la surface, concluent les auteurs.
O.Mousa--SF-PST