
-
Wall Street atone avant la décision de la Fed
-
Fin de vie: opération déminage de Vautrin à Lille devant le secteur des soins palliatifs
-
Comparution à Londres d'un rappeur du trio nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Des Israéliens rapatriés de l'étranger rentrent chez eux à Tel-Aviv
-
Une galaxie capturée en mille couleurs pour mieux l'étudier
-
La princesse Kate renonce à assister aux courses hippiques d'Ascot
-
Au coeur du procès Adecco à Lyon: amateur "dépassé" ou jeune hacker de génie ?
-
Tutelle de la France: "la question pourrait se poser" mais "ni demain, ni après-demain", dit le FMI
-
Vivre pour moins d'un euro dans un logement social du Moyen-Age
-
Mondiaux de judo: après son échec aux Jeux, Dicko veut prendre sa "revanche sur Paris"
-
La Russie "n'a aucune chance" si les pays de l'Otan restent unis, selon Kallas
-
Ali Khamenei affirme que l'Iran ne se rendra jamais, menace les Etats-Unis
-
Comparution à Londres d'un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap, accusé de soutien au Hezbollah
-
Chikungunya: les deux cas autochtones récents sont les plus précoces jamais identifiés en métropole
-
Déchets toxiques: l'Alsace fera appel contre le confinement à Stocamine
-
Différend frontalier: nouvelles tensions entre le Cambodge et la Thaïlande, manifestation massive à Phnom Penh
-
Un rappeur du groupe nord-irlandais Kneecap au tribunal, accusé de soutien au Hezbollah
-
Scandale de corruption en Espagne: pas de financement illégal du Parti socialiste, assure le Premier ministre
-
Israël a détruit deux sites de centrifugeuses en Iran selon l'AIEA, Khamenei va s'exprimer
-
Paul Larrouturou, venu de TF1, mènera une interview politique à la radio franceinfo
-
Vieux de deux siècles, le cimetière britannique de Kaboul coule des jours tranquilles
-
Israël bombarde des sites nucléaires en Iran, Khamenei va s'exprimer à la télévision
-
Japon: trois morts et plus de 220 personnes soignées à cause de la chaleur
-
WNBA: Williams, "la star" et Malonga, "l'éponge", deux nuances de bleu à Seattle
-
Une ONG préconise de convertir d'anciennes mines de charbon en fermes solaires
-
Paul Marshall, magnat des médias anti-woke
-
En Chine, les industriels taïwanais pris dans l'étau des tensions géopolitiques
-
Contrefaçons, produits dangereux: AliExpress sous la menace d'une amende dans l'UE
-
Comment Trump a chamboulé les marchés mondiaux
-
Face aux pressions américaines, le Vietnam a lancé la chasse aux contrefaçons
-
La Bourse de Paris prudente face au conflit militaire entre Israël et l'Iran
-
La Nouvelle-Zélande autorise l'usage médical des champignons hallucinogènes
-
Italie: Gennaro Gattuso, combattant né
-
Le procès de P. Diddy, terrain de jeu pour les influenceurs
-
TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale
-
Bali: une trentaine de vols annulés après l'éruption d'un volcan
-
Le Canard Enchaîné épingle Eric Lombard sur sa déclaration de patrimoine
-
Netflix diffusera les chaînes et contenus de TF1 en France en 2026, une première mondiale
-
Recyclage des navires: des règles, des morts et des déchets
-
Royaume-Uni: léger ralentissement de l'inflation en mai, à 3,4% sur un an
-
Mondial des clubs: le milieu de terrain du PSG étend son empire
-
Ultime opération sauvetage pour le "conclave" des retraites, le Medef "très réservé"
-
Meta a proposé plus de 100 millions de dollars chacun à des employés d'OpenAI, seon Altman
-
Nucléaire: la Chine a minimisé l'essai d'un missile dans le Pacifique, révèlent des notes néo-zélandaises
-
Foot: Inzaghi défend la façon dont il a quitté l'Inter Milan pour Al-Hilal
-
Au Kosovo, le rare témoignage d'un homme victime de viol de guerre
-
Israël-Iran: la bombe américaine qui pourrait changer le conflit
-
La banque centrale chinoise dénonce la "politisation" du système monétaire mondial
-
Mondial des clubs: Manchester City fait peau neuve pour rebondir
-
Mondial des clubs: au Real Madrid version Xabi Alonso de s'élancer

Inondations en Espagne: pourquoi un nombre de victimes si élevé?
Les intempéries dramatiques qui ont touché le sud-est de l'Espagne ont provoqué la mort d'au moins 158 personnes, soit le bilan humain le plus élevé dans ce pays depuis des inondations meurtrières survenues en octobre 1973.
Énormes quantités de précipitations, présence de sols secs ou artificialisés, manque de réactivité des autorités... Voici les facteurs expliquant ce nombre terrible de victimes, selon plusieurs experts.
- Phénomène météorologique d'une rare violence
D'après l'agence météorologique espagnole (Aemet), il est tombé dans certaines localités l'équivalent "d'une année de précipitations", en quelques heures seulement. A Chiva, à l'ouest de Valence, l'agence a ainsi relevé pas moins de 491 litres de pluie par mètre carré (49,1 cm).
Ce déluge - lié à un phénomène de "goutte froide", une dépression isolée en altitude assez fréquente à cette époque de l'année - a été tel qu'il a fait sortir de leur lit plusieurs rivières et entraîné la formation subite d'énormes torrents de boue.
Un cocktail "dramatique", selon Jorge Olcina, professeur de climatologie à l'université d'Alicante, qui lie cet événement au "réchauffement climatique". Quand elles atteignent une telle ampleur, les gouttes froides peuvent avoir des effets "très similaires" à ceux d'un "ouragan", insiste ce chercheur.
- Sols secs et artificialisés
La violence des inondations s'explique aussi par la présence de sols secs dans les zones affectées, l'Espagne ayant connu ces deux dernières années des sécheresses intenses. Cela a favorisé un phénomène de ruissellement, la terre se montrant incapable d'absorber toute cette eau.
Par ailleurs, la région de Valence, la plus touchée par les inondations, se caractérise par de nombreuses zones artificialisées, où les espaces naturels ont cédé la place au béton, totalement imperméable.
Il y a eu "une urbanisation incontrôlée et mal adaptée aux caractéristiques naturelles du territoire" ces dernières années, qui aujourd'hui "amplifie" les risques, souligne Pablo Aznar, chercheur à l'Observatoire socioéconomique des inondations et de la sécheresse (OBSIS).
- Zone densément peuplée
Les précipitations sont tombées sur des zones fortement peuplées et ont donc affecté mécaniquement un grand nombre de personnes.
L'aire métropolitaine de Valence (sud-est), où ont eu lieu la très grande majorité des décès, compte ainsi 1,87 million d'habitants. Il s'agit de la troisième plus grande ville d'Espagne.
La densité urbaine "est un facteur très important" pour expliquer l'impact de ces inondations, souligne Pablo Aznar, pour qui la préparation des villes aux catastrophes climatiques constitue un "défi" pour les autorités.
- Heure de pointe sur les routes
Un facteur aggravant a joué sur le bilan terrible de ces intempéries: l'heure à laquelle elles ont eu lieu. Le gros de la pluie est, en effet, tombé en fin de journée, à un moment où beaucoup d'habitants se trouvaient sur la route.
Selon les autorités, de nombreuses victimes sont ainsi mortes dans leur voiture, surprises par la montée des eaux alors qu'elles rentraient chez elles, ou dans la rue, après avoir tenté de grimper aux arbres ou bien aux lampadaires.
Une situation qui aurait pu être évitée si ces personnes avaient été mises en garde en temps et en heure pour leur permettre de rentrer plus tôt chez elles, selon Hannah Cloke, professeure d'hydrologie à l'université de Reading (Royaume-Uni).
- Manque de réactivité des autorités
L'Aemet avait émis dès mardi matin une "alerte rouge" pour la région de Valence, appelant à une "grande prudence" face à un danger "extrême". Mais le service de Protection civile n'a envoyé qu'après 20H00 son message d'alerte téléphonique invitant les habitants à ne pas sortir de chez eux.
Le manque de prudence de certains habitants est aussi mis en cause: plusieurs ont ainsi admis être sortis malgré l'alerte, expliquant n'avoir pas pris conscience de la gravité de la situation, en évoquant des alertes trop fréquentes.
"Il y a eu des ratés dans la communication", mais il y a sans doute une "responsabilité partagée", estime Pablo Aznar, qui pointe un problème dans la "culture du risque" espagnole. "La mentalité collective n'est pas encore suffisamment adaptée aux nouveaux phénomènes extrêmes", insiste-t-il.
Une analyse partagée par Jorge Olcina, de l'université d'Alicante: "nous allons devoir faire beaucoup plus pour améliorer l'éducation au risque dans les écoles, mais aussi pour l'ensemble de la population, afin qu'elle sache comment agir en cas de risque immédiat".
Y.Shaath--SF-PST