
-
Canicule: la France étouffe, 14 départements en alerte maximale
-
Japon: hommage aux victimes de l'une des pires catastrophe aériennes, 40 ans après
-
Grande-Bretagne: pénurie d'eau "d'importance nationale" en Angleterre
-
A Hong Kong, un vide juridique bénéficie aux créateurs de deepfakes pornographiques
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme après la trêve commerciale entre Etats-Unis et Chine
-
Sécurité informatique: le mot de passe a-t-il dit son dernier mot?
-
A Toulouse, soigner les parents pour protéger les nouveau-nés
-
Droits de douane: Trump prolonge de 90 jours la trêve avec Pékin
-
Un fossile de mammifère du temps des dinosaures découvert au Chili
-
Sécheresse: plus de la moitié de l'Europe et du pourtour méditerranéen affectés depuis avril
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'un attentat en juin
-
Explosion dans une usine de Pennsylvanie: deux morts, 10 blessés
-
Canicule: le Sud-Ouest et le Centre-Est en vigilance maximale
-
Macron promulgue la loi Duplomb après la censure partielle du Conseil constitutionnel
-
Trump déploie les militaires de la Garde nationale pour "nettoyer" Washington
-
Wall Street termine en baisse, prises de bénéfices avant l'inflation américaine
-
Panne géante d'électricité en Irak, à cause de la canicule et d'une surconsommation
-
Trump espère une rencontre "constructive" avec Poutine, sous l'oeil inquiet de l'Ukraine et de l'Europe
-
Canicule: d'un site espagnol classé par l'Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe
-
Aude: "Intense mobilisation" des pompiers pour éviter les reprises de feu
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attentat en juin
-
Des douches et une salle fraîche pendant la canicule, un "bonheur" pour des sans-abri
-
Ukraine : Zelensky et les Européens parleront à Trump, "contrarié" par le refus de Kiev de céder des territoires
-
Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord
-
La Finlande inculpe trois marins d'un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique
-
Wall Street stagne à l'ouverture, prudente avant l'inflation américaine
-
Des méduses forcent l'arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines
-
Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines à l'arrêt à cause de méduses
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attaque en juin
-
Métallurgie: Novasco a un mois et demi pour trouver un repreneur
-
Gaza: funérailles des cinq employés d'Al Jazeera tués par une frappe israélienne
-
Métallurgie: redressement judiciaire pour Novasco, 760 emplois menacés
-
Au lac Tchad, la baisse de l’aide humanitaire fait craindre une hausse des attaques terroristes
-
Canicule: une chaleur "d'un niveau exceptionnel" dans le sud-ouest
-
La Bourse de Paris prudente avant des données d'inflation et des évolutions sur l'Ukraine
-
Suppression de deux jours fériés: le gouvernement invite les partenaires sociaux à négocier
-
L'incendie maîtrisé dans l'Aude, la surveillance reste de mise
-
Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé
-
Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine
-
Dans un village américain, Trump crispe le voisinage
-
Au Japon, une procureure dénonce un viol et se bat pour obtenir justice
-
Ukraine: réunion d'urgence des Européens avant le sommet Trump-Poutine
-
Présidentielle en Bolivie: les sondages prédisent la fin du règne de la gauche
-
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine
-
Une chaleur "d'un niveau exceptionnel" attendue dans le Sud-Ouest
-
Plus que quatre jours pour boucler un traité mondial contre la pollution plastique
-
Gaza: cinq journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne
-
L'Europe veut que l'Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes
-
L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
-
Plan israélien pour Gaza: Netanyahu veut "terminer le travail"

L'UE finalise un texte-clé sur la biodiversité, l'agriculture fait débat
Le projet législatif sur la restauration de la nature, texte-clé pour préserver la biodiversité dans l'UE, fait l'objet d'ultimes négociations entre eurodéputés et Etats membres, notamment sur son application aux terres agricoles, après une violente bataille au Parlement européen.
Cette législation, qui imposerait aux Etats des objectifs contraignants de restauration des terres et espaces marins abîmés, doit être finalisée jeudi entre les négociateurs du Parlement et la présidence espagnole de l'UE représentant les Vingt-Sept.
Les eurodéputés avaient arrêté leur position initiale mi-juillet, dans un hémicycle profondément fracturé à l'issue d'âpres débats où fusaient les invectives.
Depuis, "le psychodrame et la polarisation irrationnelle qu'on a connus ont cédé la place à une négociation habituelle, rationnelle, où l'on trouve les compromis qui permettent d'avancer", observe Pascal Canfin, président (Renew, libéraux) de la commission parlementaire Environnement.
Partisan d'une "pause" des réglementations vertes, le Parti populaire européen (PPE, droite) avait réclamé en plénière le rejet complet du texte, pointant l'impact potentiel pour l'agriculture, la pêche, les énergies renouvelables, ou le risque de favoriser les feux de forêt.
Fustigeant des "contre-vérités", la gauche et le centre dénonçaient une posture électoraliste du PPE à un an du scrutin européen de juin 2024.
La motion de rejet avait finalement été écartée à une courte majorité et le texte voté par les eurodéputés, même si ses dispositions étaient considérablement amoindries --avec la suppression complète de l'article visant les surfaces agricoles.
Cette version édulcorée a été confrontée ces derniers mois à la position plus ambitieuse adoptée en juin par les Etats.
- "Obligations démesurées" -
Des solutions sont trouvées sur plusieurs points de divergence (avec un assouplissement sur l'objectif de bois mort laissé en forêt par exemple).
Mais les discussions continuent d'achopper sur les objectifs de restauration impartis aux terres agricoles, que les Etats veulent réintégrer au texte, à rebours du mandat des eurodéputés.
"La question est de savoir quelles flexibilités on ajoute pour trouver un point d'atterrissage intermédiaire", indique Pascal Canfin. En jeu notamment: des objectifs de restauration des tourbières, de populations de pollinisateurs ou d'oiseaux...
"On veut bien, dans un esprit de compromis, réintroduire des éléments, mais sans obligations complètement démesurées qu'on ne pourra atteindre", réagit Anne Sander, eurodéputée française PPE.
"Sur l'agriculture, difficile de contenter tout le monde. Une piste de compromis pourrait être de mettre la réintégration des terres agricoles en balance avec la création d'un +frein d'urgence+" que réclamait le PPE, souligne une source parlementaire.
Les eurodéputés avaient introduit ce dispositif permettant aux gouvernements de suspendre automatiquement l'application du texte en cas d'impact socio-économique "exceptionnel".
- Dérogations -
La Commission et les Etats ont endossé l'idée d'un tel "frein d'urgence", mais à condition que seul Bruxelles puisse le déclencher, pour une période maximale d'un an.
"C'est donnant-donnant: ça ne sert à rien de prévoir ce frein si le texte ne s'applique pas aux écosystèmes agricoles", souligne la source parlementaire.
"La Commission aurait tout pouvoir pour le déclencher, mais sur quels critères? Il faut davantage de clarté", insiste Anne Sander, préoccupée de l'impact agricole et soucieuse de voir mentionner l'impératif de "sécurité alimentaire".
Autre point dur: le principe de non-détérioration (maintien en bon état) appliqué à de vastes zones, potentiellement hors des aires classées Natura2000.
Etats comme eurodéputés préfèrent imposer des obligations de moyens (l'adoption de mesures appropriées), plutôt que de résultats (objectif chiffré), mais la formulation --plus ou moins contraignante-- reste vivement débattue.
En discussion également: une disposition, ajoutée par les eurodéputés, qui mettrait en cohérence la restauration des aires marines avec la politique de la pêcheEn discussion également: une disposition, ajoutée par les eurodéputés, qui mettrait en cohérence la restauration des aires marines avec la politique de la pêche.
"Une législation faible vaut mieux que pas de loi du tout", mais si trop de dérogations sont introduites, "cela pourrait saper les avancées réalisées dans d'autres textes", s'inquiète Ioannis Agapakis, juriste de l'ONG ClientEarth.
"Un résultat insuffisamment à la hauteur serait le signe que les décideurs ne sont pas prêts à affronter les crises du climat et de la biodiversité, contre les intérêts de leurs citoyens et de l'économie. Il sera peut-être trop tard pour rectifier le tir ultérieurement", avertit-il.
Selon Bruxelles, quelque 80% des habitats naturels dans l'UE sont dans un état de conservation "mauvais ou médiocre".
K.AbuDahab--SF-PST