
-
Athlétisme: Zézé champion de France du 100 m, Schrub et Gressier à la bataille sur 5.000 m
-
USA: Tesla condamné à payer 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome
-
Wall Street clôture en berne, minée par l'emploi américain
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "provocateurs" de Moscou
-
Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi après de mauvais chiffres
-
Colombie: l'ex-président Uribe condamné à 12 ans d'assignation à résidence
-
Bosnie: Dodik condamné à la prison en appel rejette le verdict
-
Tour de France: le phénomène Squiban récidive à Chambéry
-
Un nouvel équipage international est en route vers l'ISS
-
La Bourse de Paris recule après la hausse des droits de douane et du chômage aux Etats-Unis
-
Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes
-
Les Bourses européennes dans le rouge, plombées par les droits de douane et le chômage aux Etats-Unis
-
Un volcan indonésien crache une colonne de cendres de 10 kilomètres
-
Droits de douane: le Brésil à la fois soulagé et mobilisé contre une "injustice"
-
L'emploi s'est nettement affaibli aux États-Unis, pression accrue sur la Fed
-
Des frais désormais appliqués pour les clients d'Enedis non équipés d'un compteur Linky
-
L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza
-
Au Sénégal, le Premier ministre présente un vaste plan pour redresser et "souverainiser" l'économie
-
Mondiaux de natation: encore médaillé de bronze, Yohann Ndoye-Brouard poursuit sa mue
-
Droits de douane: Wall Street accuse le coup
-
Les droits de douane de Trump chahutent les Bourses, des pays tentent encore de négocier
-
L'émissaire de Trump s'est rendu à Gaza en pleine catastrophe humanitaire
-
F1: entre Frédéric Vasseur et Ferrari, le contrat de confiance
-
Guyane: la Cour des comptes alerte sur une gestion forestière à repenser
-
Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à "poursuivre les négociations"
-
Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade
-
Surtaxes: l'Afrique du Sud mène des discussions "intensives" avec les Etats-Unis, selon Ramaphosa
-
La Bourse de Paris en nette baisse, entre résultats et surtaxes américaines
-
Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record
-
Sécheresse: en Charente, des pêcheurs sauvent des poissons d'un "désert"
-
L'Ademe, dernier recours pour contenir les risques environnementaux sur les "sites pollués orphelins"
-
Montréal/Toronto: Gauff et Zverev peinent mais passent en 8es
-
Biodiversité: une scientifique au chevet des prairies des Hautes-Alpes
-
Les fermiers sud-africains si chers à Trump, premières victimes de ses taxes douanières
-
L'aéroport londonien de Heathrow chiffre son plan d'agrandissement à 49 milliards de livres
-
Mondiaux de natation: Yu Zidi, 12 ans, "très émue" après une médaille historique
-
Le sud du Pérou enseveli sous une tempête de sable et de poussière
-
Nayib Bukele, le "dictateur cool" autoproclamé
-
Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés
-
Le Salvador permet au président Bukele de se représenter indéfiniment
-
Le Salvador prépare une réforme pour permettre la réélection indéfinie de Bukele
-
Trump impose de nouveaux droits de douane à des dizaines de pays
-
Le créateur de "Peaky Blinders" écrira le scénario du prochain James Bond
-
F1: Max Verstappen restera chez Red Bull en 2026
-
Wall Street termine en baisse malgré de bons résultats d'entreprises
-
Justin Timberlake annonce souffrir de la maladie de Lyme
-
Dernières heures de négociations avant l'entrée en vigueur des droits de douane de Trump
-
Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d'analyses de l'eau
-
"Mécontentement" de Trump face aux projets de reconnaissance d'un Etat palestinien
-
Jeux vidéo: Battlefield sort l'artillerie lourde en octobre pour contrer Call of Duty

Inondations au Pakistan: soulagement et désespoir se mêlent dans les camps pour déplacés
Des camps de fortune sont apparus spontanément au Pakistan, dans des écoles, le long d'autoroutes, sur des bases militaires, pour venir en aide aux millions de personnes déplacées par les inondations déclenchées par les pluies de mousson.
Mais pour les victimes, le soulagement d'être hors de danger tourne le plus souvent rapidement au désespoir, quand elles prennent conscience d'avoir tout perdu.
A Nowshera, dans la province du Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest), un collège technique a été transformé en abri pour quelque 2.500 personnes.
Accablées par la chaleur de l'été, elles n'ont qu'un accès limité à l'aide alimentaire et à de l'eau pour pouvoir se laver.
"Nous n'avons mangé que du riz ces trois derniers jours", raconte à l'AFP Malang Jan, 60 ans.
"Je n'ai jamais pensé que j'aurais un jour à vivre ainsi. Nous avons perdu notre paradis et maintenant nous sommes forcés à vivre une vie de misère", ajoute-t-il.
Sa famille a été secourue par bateau quand sa maison a été emportée par les inondations, qui ont submergé un tiers du pays, faisant plus de 1.100 morts et affectant plus de 33 millions de personnes.
Des tentes ont été installées dans le jardin du collège. Les classes, elles, abritent les familles arrivées en premier et qui ont saisi leur chance de trouver là un peu d'intimité.
D'autres cohabitent épaule contre épaule dans les couloirs, où s'entassent les quelques biens qu'ils ont réussi à préserver du désastre.
- Une situation de panique -
Des chèvres et poules qui ont pu être sauvées des eaux traînent dans la cour de l'école.
Le camp est géré par différentes organisations humanitaires locales, partis politiques ainsi que des responsables administratifs débordés par l'ampleur du désastre.
Des volontaires distribuent des tentes, des matelas, de l'eau, du daal (lentilles) ou du naan (pain).
"C'est une situation de panique", admet Mushfiq ur Rehman, un responsable judiciaire du district venu aider l'administration locale à superviser la distribution de nourriture.
"Il y a suffisamment de nourriture, mais les gens s'affolent parce qu'ils ne sont pas sûrs qu'ils recevront un autre repas", explique-t-il.
La situation est particulièrement problématique pour les femmes dans cette région profondément conservatrice, où beaucoup portent la burqa, le voile intégral grillagé au niveaux des yeux, et veillent à ne pas se mélanger aux hommes qui ne sont pas de leur famille.
"Nous sommes des Pachtounes: nous ne sortons pas souvent de nos maisons, mais là nous sommes contraintes à sortir", constate Yasmin Shah, 56 ans, qui s'est réfugiée avec sa famille dans une des classes.
De jeunes femmes avec leur burqa relevée sur leur tête regardent depuis les étages supérieurs.
"Je ne peux pas sortir de cette classe à moins que j'y sois obligée", explique une autre, qui veille sur un oncle aveugle et demande à ne pas être identifiée.
- "Humiliés" -
Des femmes plus âgées prennent place dans les queues de distribution d'aide pour s'assurer d'obtenir leur part de nourriture.
La chaleur devient difficilement supportable quand les quelques ventilateurs en état de marche s'arrêtent de fonctionner en raison d'une coupure d'électricité. Il n'y a pas de douche et très peu de toilettes sont disponibles.
"Notre amour propre est en jeu (...) Je pue, mais il n'y a pas d'endroit pour prendre une douche", s'indigne Fazal e Malik, qui partage une tente avec sept membres de sa famille.
"Nos femmes aussi font face à des problèmes et se sentent humiliées", dit-il.
Quand de l'aide alimentaire arrive au collège, les familles désespérées prennent d'assaut les camions et sont parfois repoussées à coups de bâton par la police.
"Les gens envoient de l'aide humanitaire, mais la distribution n'est pas bien organisée du tout", déplore Yasmin.
"Il y a régulièrement des échauffourées et les gens doivent se battre pour obtenir de la nourriture. Au final, certains en obtiennent plus que leur part et d'autres n'ont rien", souligne-t-elle.
Le plus grand camp de Nowshera a été établi dans un centre académique de l'armée de l'air. Il accueille environ 3.000 personnes, logées dans les locaux habituellement réservés au personnel chargé de la formation.
Tout près de là, des membres armés d'un parti politique local se chargent de protéger les maisons abandonnées. A bord de barques, ils patrouillent les rues pour dissuader les éventuels pilleurs.
S.Barghouti--SF-PST