-
Vingt-neuf minutes sous l'eau, l'exploit à couper le souffle d'un apnéiste croate
-
XV de France: "Peu importe le résultat" face aux Springboks, assure Ntamack
-
Île d'Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes
-
Au Pakistan, des Sikhs indiens "accueillis chaleureusement" malgré les tensions
-
Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud'hommes le 10 décembre
-
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs imposés par Trump
-
Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud'hommes le 17 novembre
-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
-
La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
-
L'humour, les pubs, le courage: le prince Harry rend hommage à l'identité britannique
-
XV de France: quels Bleus pour retrouver les Springboks deux ans après ?
-
Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d'El-Facher
-
Thomas Pesquet et Étienne Klein défendent "un optimisme raisonné" dans un livre
-
Bouygues s'associe au projet de centrale Sizewell C au Royaume-Uni
-
Île d'Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d'assassinats
-
La Bourse de Paris sans direction claire dans un environnement d'aversion pour le risque
-
La Chine prolonge la suspension de droits sur les produits américains, dans un nouvel acte de détente
-
Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures
-
Un homme "meurtri" qui reconnaît des "erreurs" : l'ex-roi d'Espagne Juan Carlos publie ses mémoires
-
Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région
-
Enhanced Games: "je ne fais de mal à personne", se défend Mouhamadou Fall (à l'AFP)
-
Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie
-
"Personne ne pouvait les arrêter": les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan
-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
-
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
-
Shein s'installe à Paris sous haute tension
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts en Russie
-
Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire bat un record de longévité
-
Au moins sept morts dans l'accident d'un avion-cargo aux États-Unis
-
Mamdani élu maire de New York, soirée de revers pour Trump
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins sept morts
-
Mamdani élu maire de New York, revers pour Trump
-
Mamdani, nouvelle bête noire de Trump, élu maire de New York
-
Mamdani, opposant résolu de Trump, aux portes de la mairie de New York
-
Australie: Reddit et Kick ajoutés à la liste des réseaux sociaux interdits aux moins de 16 ans
-
Un avion-cargo s'écrase aux Etats-Unis, au moins trois morts et 11 blessés
-
Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP
-
Etats-Unis: un avion-cargo s'écrase près de l'aéroport de Louisville
-
Ligue des champions: le Bayern fait tomber Paris, Liverpool domine le Real
-
Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi
-
Ligue des champions: Monaco s'impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance
-
Ligue des champions: Liverpool rugit de plaisir contre le Real Madrid
-
Ligue des champions: la poisse poursuit le PSG, qui tremble pour Dembélé et Hakimi
Inondations dans le sud du Brésil: l'aide afflue avant de nouvelles pluies
Déploiement d'un porte-avions de la Marine, envoi de vivres dans un avion de Neymar: les initiatives se multipliaient mardi pour venir en aide aux populations du sud du Brésil, qui redoutent un retour des pluies après des inondations historiques.
Le bilan de la pire catastrophe climatique de l'histoire du Rio Grande do Sul, important Etat agricole, ne cesse de s'aggraver: 90 morts, 131 disparus et 362 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile.
A Porto Alegre, la capitale régionale, et dans près de 400 localités, plus de 156.000 personnes ont dû quitter leur domicile à cause de l'impressionnante montée des eaux engendrée par des intempéries tout au long de la semaine dernière.
Des cargaisons d'aide et de dons provenant de tout le pays étaient débarquées mardi dans la métropole, où "le besoin le plus urgent est l'eau", a indiqué lors d'une conférence de presse Sabrina Ribas, de la Défense civile.
"Je suis à bout. Dieu me garde de manquer d'eau", a déclaré à l'AFP Elizabeth, 67 ans, en remplissant des seaux à l'un des rares robinets disponibles dans la ville d'Alvorada, près de Porto Alegre.
Une seule des six stations d'épuration des eaux fonctionne et les hôpitaux et centres d'hébergement sont approvisionnés avec des camions-citernes, a rapporté la mairie de la capitale, après avoir décrété un rationnement de l'eau.
"Il n'y a pas de prévision de retour du système à la normale", a reconnu la municipalité.
- Pays voisins -
Dans la ville de Canoas, en banlieue de Porto Alegre, des bateaux font des allers-retours pour secourir des habitants qui avaient décidé de rester chez eux jusqu'au dernier moment ou n'avaient pas pu être atteints auparavant.
"Nous étions dans une chambre, à l'étage, et l'eau était montée jusqu'à la sixième marche de l'escalier. Nous avons réussi à sortir à temps, mais maintenant nous espérons que l'eau va baisser", dit à l'AFP Brenda Silveira, 24 ans.
Le ballet des hélicoptères est incessant pour fournir eau et vivres aux "localités les plus durement frappées" pendant qu'on travaille "intensément à dégager les routes", a détaillé la responsable de la Défense civile.
Dans le cadre d'une opération "similaire à une situation de guerre", la Marine doit envoyer mercredi vers la région le porte-avions "Atlantico", le plus grand navire militaire d'Amérique latine, avec deux stations d'épuration mobiles.
Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé que les "fonds d'urgence vont commencer à être débloqués" mardi pour "les premiers secours".
Quelque 15.000 militaires, pompiers, policiers et volontaires sont mobilisés pour secourir les victimes.
Des pays comme l'Uruguay et l'Argentine, voisins du Rio Grande do Sul, ont fourni ou mis à disposition des équipements de secours et du personnel spécialisé.
De nombreuses célébrités se sont également engagées pour faire parvenir de l'aide au Rio Grande do Sul. La star du football Neymar a envoyé un avion rempli de vivres. "Je prie pour que tout revienne à la normale", a-t-il écrit dans un message sur Instagram illustré de photos montrant l'avion plein de cartons de nourriture et de bouteilles d'eau.
- Météo inquiétante -
Alors que partout se succèdent les scènes de désolation, les prévisions météorologiques sont inquiétantes.
L'Institut national de météorologie (Inmet) prévoit des intempéries représentant un "grand danger" dans l'extrême sud de l'Etat jusqu'à mercredi, avec des pluies de plus de 100 mm, des vents et peut-être de la grêle, dans cette zone jusque-là plutôt préservée.
Des pluies sont également attendues dans le centre et le nord de l'Etat, qui d'ici la fin de la semaine pourraient s'aggraver et "nuire aux opérations de secours", a prévenu la météorologue Catia Valente.
Le fleuve Guaiba, qui traverse Porto Alegre et sa région, atteignait mardi 5,28 mètres, un niveau toujours historique.
Des images satellite réalisées lundi et diffusées par le site spécialisé MetSul ont donné une idée de l'ampleur de la catastrophe.
"Les inondations ont changé la carte de la région métropolitaine" de Porto Alegre, a souligné MetSul.
Le fleuve Jacui, l'un des plus importants de l'Etat, s'est élargi d'une façon "incroyable", a ajouté le site. Cependant, les fleuves Taquari et Cai, qui avaient atteint des niveaux record ces derniers jours, "baissent de façon continue".
Mais la décrue dans la vallée du Taquari, l'une des zones les plus durement frappées, a révélé un spectacle de dévastation: partout ce sont maisons inhabitables, rues couvertes de boue et véhicules renversés.
V.Said--SF-PST