
-
Le XV de France en Nouvelle-Zélande, pour faire oublier l'Argentine
-
Canicule: 17 départements toujours en vigilance orange jeudi et vendredi
-
Impasse nocturne au Congrès américain sur la "grande et belle" loi de Trump
-
La Thaïlande se prépare pour un troisième Premier ministre en trois jours
-
Indonésie: 4 morts, 38 disparus dans le naufrage d'un ferry au large de Bali
-
Sommet Mercosur: l'accord avec l'UE en attente, Lula en invité encombrant de Milei
-
Le troisième objet interstellaire jamais observé fuse à travers le Système solaire
-
Une grève du contrôle aérien français perturbe les départs en vacances
-
Macron attendu à Roquefort sur fond de guerre commerciale avec Trump
-
Emploi des seniors: le projet de loi arrive à l'Assemblée jeudi
-
Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai
-
Les Rencontres économiques d'Aix s'ouvrent jeudi sur fond de crises mondiales multiples
-
"Inaction" climatique: les décrocheurs de portraits de Macron à la CEDH
-
Kiev appelle à une aide militaire "continue" de Washington, qui minimise l'arrêt de livraisons d'armes
-
La "grande et belle loi" de Trump s'embourbe au Congrès
-
P. Diddy, du bling-bling à la prison
-
Basket: la légende Sue Bird première joueuse WNBA à avoir sa statue
-
Tesla encore en perte de vitesse au deuxième trimestre
-
Le Mercosur en sommet, un oeil sur l'accord avec l'UE, l'autre sur la relation Lula-Milei
-
Wall Street finit en hausse, rassurée par l'accord commercial Vietnam-USA
-
Droits de douane: le Vietnam finalement frappé par une surtaxe américaine de 20%
-
Un possible objet interstellaire traverse le Système solaire
-
Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président
-
Gaza: Netanyahu veut déraciner le Hamas, qui évalue des "propositions" pour un cessez-le-feu
-
Pleurs, prières et cirque au procès de P. Diddy
-
Wimbledon: Alcaraz sans pitié pour le Petit Poucet, Paolini au tapis
-
Wimbledon: Parry brille, Bonzi n'arrive pas à enchaîner
-
L'Ukraine appelle à une aide militaire "continue" des Etats-Unis, après l'arrêt de certaines livraisons d'armes
-
Caricature en Turquie: les quatre membres du magazine en détention
-
Tour de France: Lenny Martinez, une victoire d'étape plutôt que le général
-
Accusé de partialité par Trump, Paramount verse 16 millions, des démocates s'insurgent
-
Wimbledon: Alcaraz sans pitié pour le Petit Poucet, Sabalenka passe aussi
-
Nucléaire: l'Iran suspend sa coopération avec l'AIEA, une décision "inquiétante" selon l'ONU
-
La nouvelle mobilisation prévue pour "enterrer" l'A69 interdite par la préfecture
-
Wimbledon: Mannarino gagne le duel 100% bleu du deuxième tour contre Royer
-
Revers judiciaire pour Google dans sa collecte de données mobiles
-
Mode: Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers placés en redressement judiciaire
-
La Bourse de Paris termine en hausse sur une note d'optimisme
-
Gaza: le Hamas discute de "propositions" après des pressions de Trump pour un cessez-le-feu
-
Le ministre des Transports exclut de céder face aux contrôleurs aériens en grève
-
La présence d'un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d'une inspection
-
Face aux violences à l'école, la commission parlementaire appelle à "une révolution"
-
A Rome, les fouilles archéologiques débutent dès l'aube pour éviter la canicule
-
L'Ukraine surprise par l'arrêt de certaines livraisons d'armes américaines
-
La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques
-
Harcèlement chez Ubisoft: jusqu'à trois ans avec sursis pour trois ex-cadres
-
L'Allemagne transpire et se dessèche sous la canicule qui a essoré l'Europe
-
Dernier jour de canicule en France après deux semaines de chaleur hors norme
-
Microsoft va licencier plusieurs milliers de personnes supplémentaires
-
Un attentat d'un masculiniste revendiqué déjoué, le jeune de 18 ans écroué

Violences à l'école: des "monstruosités" et un "Etat défaillant", accuse la commission parlementaire
Dénonçant des "monstruosités" et un "Etat défaillant" face à un déferlement de violences en milieu scolaire pendant des décennies, la commission parlementaire lancée après le scandale Bétharram propose 50 mesures pour mieux protéger les enfants.
La commission d'enquête a permis de dresser le "constat accablant" d’une "défaillance majeure de l’Etat" a déclaré le co-rapporteur de la commission d'enquête, Paul Vannier (LFI) lors d'une conférence de presse mercredi, appelant à une "révolution" face aux violences scolaires.
La commission d'enquête est née du scandale autour des révélations sur l'affaire des violences sexuelles et physiques qui se sont poursuivies pendant des décennies à Notre-Dame-de-Bétharram, établissement huppé du Béarn où le premier ministre François Bayrou a eu des enfants scolarisés.
L'affaire a entraîné des révélations en chaîne de mauvais traitements et agressions sexuelles dans d'autres établissements, souvent catholiques à travers toute la France.
Elle a secoué François Bayrou qui était ministre de l'Education pendant que de premières plaintes liées à des violences sur des enfants dans l'école et son internat étaient déposées.
- "Déchaînement de violences" -
Les députés pointent chez lui un "défaut d'action" à l'époque qui a pu laisser les violences "perdurer", alors qu'il était "informé" et "avait les moyens" d'agir.
Fatiha Keloua Hachi, la présidente de la commission parlementaire, fustige aussi les attaques lancées par François Bayrou, lors de son audition fleuve devant la commission, contre l'ex-professeure de Bétharram Françoise Gullung, qu'il a accusée d'avoir "affabulé" alors qu'elle était l'une des rares lançeuses d'alerte et l'accuse de vivre dans un monde "différent du nôtre" où l'on peut donner des "claques éducatives".
Les rapporteurs évoquent à Notre-Dame-de-Bétharram "un véritable déchaînement de violences" avec "une communauté de notables au soutien indéfectible", dont des "membres du gouvernement".
Les députés décrivent les mêmes "logiques à l'oeuvre" dans d'autres établissements, dont des "violences institutionnalisées sous prétexte d'excellence pédagogique".
Paul Vannier répète à l'envi que François Bayrou a menti sur ce qu'il savait des sévices à Bétharram et qu'il a commis un parjure, mais Fatiha Keloua-Hachi a écarté l'idée d'une action en justice.
Pour les rapporteurs, les mécanismes d'omerta et de mauvais traitements étaient "accentués dans l'enseignement catholique", du fait d'un "modèle éducatif explicitement plus strict, s'appuyant sur de nombreux internats".
Le rapport souligne que des violences "encore invisibilisées" dans l'enseignement public persistent de façon "préoccupante" dans l'enseignement privé, "notamment catholique".
- 80 signalements -
Les travaux de la commission d'enquête ont permis 80 signalements à la justice concernant 250 établissements en France.
Paul Vannier a fustigé le fait que la relation entre les établissements privés et le ministère de l'Education soit "perturbée par le fait qu'un acteur, le Secrétariat général à l'enseignement catholique (Sgec) s'est imposé comme un intermédiaire" sans statut légal pour cela.
Il appelle à dépasser ce "ministère bis" qui selon lui agit comme un véritable lobby.
Philippe Delorme, Secrétaire général du Sgec, dénonce pour sa part "une orientation qui voudrait que l'enseignement public et privé fonctionnent exactement de la même manière, ce qui est complètement absurde", a-t-il dit à l'AFP.
"On ne peut pas dire que nos 7.200 établissements dysfonctionnent", insiste-t-il.
La co-rapporteure Violette Spillebout (Renaissance) promet toutefois qu'il ne s'agit pas de "rouvrir la guerre scolaire" entre enseignement publié et privé ou de faire "la guerre à François Bayrou".
"Ce que nous voulons, c'est la paix pour les victimes", insiste-t-elle.
Parmi les recommandations, le rapport appelle à reconnaître "la responsabilité de l'Etat pour les carences" ayant permis ces violences et créer un "fonds d'indemnisation et d'accompagnement des victimes".
"François Bayrou, le 15 février, nous a assuré qu'il créerait ce fonds. Nous sommes le 2 juillet. Nous n'avons toujours rien", a toutefois déploré sur RTL Alain Esquerre, porte-parole d'un collectif d'anciens élèves de Bétharram.
Les députés veulent aussi lancer une mission parlementaire transpartisane chargée de propositions pour "rendre imprescriptibles certaines infractions commises sur les mineurs".
Quant à la ministre de l'Education Elisabeth Borne, elle va à présent examiner "si il y a lieu d’adapter le plan +Brisons le silence+ lancé en mars" qui rend les signalements de violences dans les établissements privés sous contrat obligatoires, augmente les contrôles de l'Etat et le nombre d'inspecteurs dédiés, entre autres, selon le ministère.
Q.Najjar--SF-PST