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Lecornu prend ses fonctions et promet des "ruptures"
Des "ruptures" dans "la méthode" mais aussi sur "le fond": pour sa première prise de parole depuis sa nomination mardi soir, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions mercredi lors de sa prise de fonctions afin de trouver un compromis permettant la formation d'un gouvernement et l'adoption d'un budget.
"Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond", a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d'une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.
La passation de pouvoir dans la cour de Matignon a lieu le jour même d'une mobilisation pour "bloquer" le pays, symbolisée sur les chaînes d'informations par les écrans divisés en deux, montrant à la fois le tapis rouge ministériel et les tensions dans les rues.
Sans y faire référence directement, M. Lecornu a affirmé qu'il se fixait comme objectif de mettre fin "au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle" qui devient "préoccupant".
Sans majorité à l'Assemblée, il a promis d'être "plus créatif", "plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions". "On va y arriver (...), il n'y a pas de chemin impossible", a-t-il plaidé.
Quelques instants plus tôt, François Bayrou l'avait assuré que son "aide" lui était "acquise à tout instant" pour "rassembler" plus largement?
Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l'Assemblée, cinquième depuis le début du second quinquennat d'Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.
- des consultations... -
Première tâche confiée par le président Macron à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: "Consulter" les forces politiques en vue de trouver des "accords" pour préserver la "stabilité institutionnelle" du pays, alors qu'il ne dispose à l'Assemblée nationale d'aucune majorité.
Il recevra dès 14H30 un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.
Un deuxième rendez-vous est prévu à 15H30 avec Les Républicains, ancien parti de M. Lecornu. Edouard Philippe, président de Horizons, sera reçu à 17H30.
Concernant les oppositions, le PS et les écologistes ont été contactés par Matignon et devraient être reçus dans un second temps.
Enfin, au Rassemblement national, deux proches de Marine Le Pen assuraient en fin de matinée n'avoir pas entendu parler d'une invitation.
La mission de Sébastien Lecornu est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles des oppositions à l'annonce de sa nomination.
-... pour quelles concessions ? -
Alors que le président de la République a invité sa fragile coalition du centre et de la droite à "travailler" avec le Parti socialiste pour "élargir" son assise, celui-ci a estimé qu'il prenait le "risque de la colère sociale légitime et du blocage institutionnel du pays" en nommant M. Lecornu.
Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d'un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d'euros.
"Sans justice sociale, fiscale et écologique, sans mesures pour le pouvoir d'achat, les mêmes causes provoqueront les mêmes effets", a prévenu le PS.
Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu'ici un tabou pour lui.
Le Rassemblement national et la France insoumise ont pour leur part dénoncé la proximité entre le président et son nouveau Premier ministre, promettant la censure faute de changement de cap politique. LFI compte d'ailleurs déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire.
A l'orée de discussions délicates, l'entourage de M. Lecornu loue le "calme" de l'ancien sénateur normand de 39 ans et son absence d'ambition présidentielle, un "négociateur" qui pu obtenir un "large consensus" sur la loi de programmation militaire.
B.Khalifa--SF-PST