
-
Gaza: les négociations ont commencé à Doha, rencontre Netanyahu-Trump prévue à Washington
-
Wimbledon: Sabalenka bat sa victime préférée, Alcaraz au rendez-vous des quarts
-
Dans le Tarn, fin du quatrième week-end de mobilisation contre l'A69
-
Près de 70 morts dans les inondations au Texas, les recherches de plus en plus désespérées
-
Wimbledon: Sabalenka bat sa victime préférée, Fritz et Khachanov ont rendez-vous en quarts
-
Face à Trump, les Brics s'inquiètent des droits de douane "unilatéraux"
-
F1: nouveau doublé McLaren avec Norris devant Piastri au terme d'un GP de Grande-Bretagne fou
-
Tour de France: face aux géants, les ambitions décomplexées des puncheurs français
-
Wimbledon: Sabalenka bat encore sa victime préférée, Fritz et Khachanov ont rendez-vous en quarts
-
Gaza: Netanyahu espère que sa rencontre avec Trump aidera à conclure un accord
-
Tour de France: quatre ans après, Van der Poel renoue avec le jaune
-
Dans l'aspiration du cyclisme, l'ultra-trail adopte le "high carb" dans un certain désordre
-
Euro-2025: pour Caldentey, un "Erasmus" anglais avant la quête espagnole
-
Près de 70 morts dans les inondations au Texas, où les recherches se poursuivent
-
Tour de France: Van der Poel renoue avec la victoire et le maillot jaune
-
Brics: Lula défend le multilatéralisme menacé par les droits de douane de Trump
-
Wimbledon: Fritz et Khachanov ont rendez-vous en quarts, plus de Britannique chez les dames
-
Près de 60 morts dans les inondations au Texas, où les recherches se poursuivent
-
Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l'A69 se termine
-
Tour de France: "passage piégeux à Béthune", en reco' avec l'équipe Cofidis
-
Afghans chassés d'Iran: "urgence" à la frontière face à l'afflux, selon l'ONU
-
Arrestation en Australie d'un homme accusé d'avoir incendié une synagogue
-
Plus gros gagnant de l'histoire des jeux télé, Emilien éliminé des "12 coups de midi" sur TF1
-
Trêve à Gaza: négociations attendues à Doha avant une rencontre Netanyahu-Trump
-
L'année blanche, "une très mauvaise solution" pour Coquerel (LFI)
-
Voiture chinoise et vacances au Venezuela: la nouvelle vie de la classe moyenne russe
-
Elon Musk lance sa formation politique, le "parti de l'Amérique"
-
À Hiroshima, les souvenirs des survivants de la bombe immortalisés par l'art
-
Trêve à Gaza: Israël envoie une équipe à Doha avant une rencontre Trump-Netanyahu
-
Aux Etats-Unis, les jeunes diplômés face à la crise de l'emploi
-
En Californie, des robots désherbants pour limiter l'utilisation des pesticides
-
"Made in prison": en Bulgarie, on s'arrache les fromages des détenus
-
Mondial des clubs: insubmersible, le PSG s'offre un duel contre le Real Madrid de Mbappé
-
En Cisjordanie, les bulldozers israéliens dévorent les camps de réfugiés de Tulkarem
-
Le Dalaï Lama fête son 90e anniversaire avec une prière pour la paix
-
Le Dalaï Lama prie pour la paix pour son 90e anniversaire
-
Inondations au Texas: au moins 50 morts, une trentaine d'enfants portés disparus
-
La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen
-
Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump
-
Inondations au Texas: le bilan relevé à 43 morts, une trentaine d'enfants recherchés
-
Mondial des clubs: le Real et Mbappé sur la route du PSG
-
Trêve à Gaza: Israël envoie une équipe de négociateurs au Qatar
-
Inondations au Texas: recherches sans relâche d'une trentaine d'enfants
-
Inondations au Texas: à la recherche de sa fille, un père "espère un miracle"
-
Euro-2025: toutes voiles dehors, les Bleues s'offrent les Anglaises
-
Wimbledon: Krejcikova et Rybakina battues au 3e tour, Djokovic "100 pitié"
-
Une trentaine d'enfants portés disparus après les inondations meurtrières au Texas
-
Mondial des clubs: un PSG résilient s'impose à 9 contre 11 face au Bayern
-
Pakistan: au moins 21 morts dans l'effondrement d'un immeuble à Karachi
-
Espagne: le PSOE interdit à ses membres le recours à la prostitution

Voiture chinoise et vacances au Venezuela: la nouvelle vie de la classe moyenne russe
Sergueï et Maria, habitants de la banlieue de Moscou, roulent dans une voiture chinoise, achètent du fromage produit en Russie et passent leur vacances au Venezuela. Pour eux, les sanctions adoptées contre Moscou en représailles à son assaut en Ukraine "ne sont pas une tragédie".
Leur modeste deux-pièces à Mytichtchi, une ville de 300.000 habitants au nord-est de la capitale, où ils vivent avec leurs trois enfants, deux chats et un chien, a récemment été remis à neuf. Leur frigo chinois est plein de produits russes.
Les premières sanctions économiques occidentales contre la Russie ont été imposées en 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou.
Elles ont été largement durcies après le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine le 24 février 2022, qui a fait au moins des dizaines de milliers de morts.
Pour les Russes, elles ont entraîné la disparition de nombreux produits occidentaux et rendu plus chers et compliqués les voyages vers l'Union européenne et d'autres pays soutenant Kiev.
Mais une partie de la population assure s'en accommoder.
Maria Tiabout, 43 ans, employée d'une compagnie cosmétique, assure peu s'intéresser à la politique et ne pas se rappeler quand ces restrictions ont commencé: "Peut-être pendant le Covid ?"
"Ce n'est pas une tragédie que les marques européennes et occidentales soient parties", abonde son époux, Sergueï Dioujikov, 31 ans, agent funéraire. Selon lui, les Russes se "débrouillent parfaitement" sans elles.
Il y a deux ans, après un accident de voiture, il raconte avoir attendu "pendant trois mois" les pièces détachées pour réparer sa Kia, à cause des sanctions.
"J'ai alors compris qu'il fallait remplacer ma voiture coréenne par une chinoise", clame-t-il.
Les revenus communs de Sergueï et Maria s'élèvent à quelque 300.000 roubles (près de 3.300 euros), au-dessus de la moyenne nationale. Pour acheter une nouvelle voiture, ils ont toutefois dû faire un emprunt.
- Camembert russe -
"Regardez +McDonald's+ qui a claqué la porte. +Vkousno i totchka+ ("C'est bon, un point c'est tout") fonctionne tout aussi bien. Les enfants adorent", relève Sergueï.
Cette chaîne a repris sous sa marque, dès 2022, des centaines de restaurants de l'américain McDonald's qui, comme de nombreuses entreprises occidentales, avait quitté la Russie dans la foulée de l'attaque russe en Ukraine.
"Du point de vue de mon quotidien, de ma famille, de mon travail ou de mes loisirs, je ne ressens pas les sanctions", assure Maria.
Certains produits ont disparu, notamment des médicaments, concède-t-elle, mais elle dit espérer que l'industrie russe les produira désormais. Pour les soins essentiels, il y a déjà "des analogues russes".
Exemple typique, Maria avoue avoir un faible pour le camembert... produit en Russie. "C'est très bon. Je n'ai pas goûté le vrai camembert français, je ne peux pas comparer. Mais celui-là est tout à fait à mon goût", dit-elle.
Elle met également dans son panier des yaourts d'une nouvelle marque qui a remplacé celle du français Danone, dont la filiale de production locale a été saisie par l'Etat russe en 2023 puis revendue à un neveu du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov.
- Adieu l'Europe -
Et malgré les sanctions, certaines marchandises occidentales populaires sont importées via des pays tiers. Un parcours qui se répercute directement dans les prix à la vente.
En parallèle, la Russie conserve des relations commerciales avec des pays comme le Bélarus ou les Etats du Caucase, qui la fournissent en fruits, légumes et laitages.
De même pour les voyages touristiques.
L'Europe, jadis destination prisée des touristes russes, est devenue peu accessible en raison de la disparition des vols directs et des difficultés à obtenir des visas.
Alors, Maria et Sergueï optent pour du tourisme en Russie et des voyages en Amérique latine. Ils sont allés au Venezuela, Etat sous sanctions américaines, qu'ils qualifient de pays "avec un peuple très cordial, où l'on aime les Russes".
A les écouter, l'inflation de près de 10% en Russie, alimentée par les immenses dépenses militaires et les conséquences des sanctions, ne les inquiète pas, car l'Etat a obligé les employeurs à indexer les salaires.
"L'inflation existe partout dans le monde. Ma tante vit en Allemagne, il y a aussi de l'inflation là-bas", veut tempérer Maria.
Y.AlMasri--SF-PST