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Le chirurgien pédocriminel Le Scouarnec condamné à la peine maximale de 20 ans de réclusion
L'ex-chirurgien pédocriminel Joël Le Scouarnec a été condamné à la peine maximale de 20 ans de prison, dont deux tiers de période de sûreté, pour viols et agressions sexuelles sur près de 300 victimes, la plupart des patients mineurs au moment des faits.
"Il a été tenu compte que les faits commis sont d'une particulière gravité en raison à la fois du nombre de victimes, de leur jeune âge et du caractère compulsif" des actes de l'ancien chirurgien de 74 ans, a déclaré la présidente de la cour criminelle, Aude Buresi, à l'issue de ce procès hors norme qui a duré trois mois.
Le Scouarnec échappe en revanche à la rétention de sûreté, mesure qui permet de placer dans un centre un criminel présentant un risque élevé de récidive après la fin de sa peine, compte tenu notamment de sa "volonté de réparer" et de son âge.
Cet homme aujourd'hui âgé de 74 ans, qualifié de "diable" par l'avocat général, vêtu d'une veste noire, a écouté le verdict sans ciller dans le box.
Purgeant déjà une peine prononcée à Saintes en 2020 de 15 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur quatre enfants, l'ex-chirurgien viscéral est condamné pour avoir commis des viols et agressions sexuelles sur près de 300 personnes de 1989 à 2014.
Sa peine a été assortie d'un suivi socio-judiciaire de 15 ans comprenant notamment une injonction de soins, une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou une activité en contact avec des mineurs.
Le septuagénaire a reconnu l'ensemble des faits, endossant également la responsabilité pour la mort de deux victimes, l'une par overdose et l'autre par suicide.
"À la cour, je ne sollicite aucune mansuétude. Accordez-moi simplement le droit de devenir meilleur et de reconquérir cette part d'humanité qui m'a tellement fait défaut", a demandé l'accusé, invité lundi une dernière fois à prendre la parole au terme de ce procès débuté le 24 février.
L'avocat général Stéphane Kellenberger avait requis contre lui la peine maximale de 20 ans de réclusion assortie d'une série de mesures de sûreté en raison de sa "dangerosité".
"Archi-coupable", il "ne demande pas à échapper à la peine requise par l'avocat général", a affirmé l'un des avocats de la défense, Me Maxime Tessier, estimant que son client est allé "le plus loin dans ce qu’on peut attendre d'un accusé devant la cour criminelle".
Il a "le droit à la repentance", a-t-il rappelé.
- "Bombe atomique" -
Tout au long du procès, Joël Le Scouarnec a voulu "avancer et réparer", une "démarche volontaire", a plaidé lundi Me Thibaut Kurzawa, l'un de ses conseils.
Certains avocats des parties civiles y ont vu eux un simple tour de passe-passe: "reconnaître tout, c'est ne rien reconnaître", a ainsi remarqué Me Giovanni Bertho-Briand.
"Il nous a été martelé votre grande repentance, la grande sérénade de +j'ai changé+", s'est agacé Me Delphine Caro. "Mais à qui ferez-vous croire que vous avez changé?"
"Vous êtes le pire pédophile de masse qui ait jamais existé (...) la bombe atomique de la pédophilie", a lancé Me Thomas Delaby.
Les victimes "ne vous pardonneront jamais. Jamais", a asséné à l'accusé Me Delaby.
- "Plus jamais ça" -
Ce procès ne sera vraisemblablement pas le dernier de l'ex-chirurgien pédocriminel: "il y aura probablement une autre procédure", notamment sur les victimes encore non identifiées, a lancé l'avocat général lors de ses réquisitions.
Un collectif de victimes a déployé une banderole à 13H30 devant le tribunal judiciaire représentant 355 victimes afin de prendre en compte aussi les victimes oubliées et celles pour lesquelles les faits sont prescrits. "Derrière ce chiffre (...), c'est avant tout des individus", a expliqué Gabriel Trouvé, 34 ans, une victime de l'ex-chirurgien.
Une rencontre aura lieu le 11 juin avec le ministre de la Santé Yannick Neuder, a annoncé à l'AFP Manon Lemoine, membre de ce collectif qui dénonce le "silence politique" entourant le procès.
"Je vais agir avec le ministre de la Justice (Gérald Darmanin, NDLR) pour que plus jamais (...) on ne puisse se retrouver à avoir exposé des patients, des enfants vulnérables" à des "prédateurs sexuels", a déclaré M. Neuder sur France Info, qui se propose au cours de cette rencontre de "les écouter".
"Ce qu'on a envie de dire, c'est plus jamais ça. Comment on a-t-on pu en arriver à une situation comme celle-ci?", s'est-il interrogé.
E.Aziz--SF-PST