
-
La Bourse de Paris prudente face au conflit militaire entre Israël et l'Iran
-
La Nouvelle-Zélande autorise l'usage médical des champignons hallucinogènes
-
Italie: Gennaro Gattuso, combattant né
-
Le procès de P. Diddy, terrain de jeu pour les influenceurs
-
TF1 débarque sur Netflix en 2026, une première mondiale
-
Bali: une trentaine de vols annulés après l'éruption d'un volcan
-
Le Canard Enchaîné épingle Eric Lombard sur sa déclaration de patrimoine
-
Netflix diffusera les chaînes et contenus de TF1 en France en 2026, une première mondiale
-
Recyclage des navires: des règles, des morts et des déchets
-
Royaume-Uni: léger ralentissement de l'inflation en mai, à 3,4% sur un an
-
Mondial des clubs: le milieu de terrain du PSG étend son empire
-
Ultime opération sauvetage pour le "conclave" des retraites, le Medef "très réservé"
-
Meta a proposé plus de 100 millions de dollars chacun à des employés d'OpenAI, seon Altman
-
Nucléaire: la Chine a minimisé l'essai d'un missile dans le Pacifique, révèlent des notes néo-zélandaises
-
Foot: Inzaghi défend la façon dont il a quitté l'Inter Milan pour Al-Hilal
-
Au Kosovo, le rare témoignage d'un homme victime de viol de guerre
-
Israël-Iran: la bombe américaine qui pourrait changer le conflit
-
La banque centrale chinoise dénonce la "politisation" du système monétaire mondial
-
Mondial des clubs: Manchester City fait peau neuve pour rebondir
-
Mondial des clubs: au Real Madrid version Xabi Alonso de s'élancer
-
Bali: une vingtaine de vols annulés après l'éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki
-
Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump
-
Pas de baisse des taux d'intérêt de la Fed en vue, Trump sûrement déçu
-
Sixième nuit de confrontation entre Israël et l'Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran
-
Buenos Aires se prépare à une mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
-
Une opération sauvetage dans le flou pour le "conclave" des retraites
-
Le dossier TikTok s'éternise, Trump va encore reporter l'échéance
-
Los Angeles lève son couvre-feu et tente d'obtenir le départ de la Garde nationale
-
Retraites: toujours pas de fumée blanche, le "conclave" prolongé jusqu'au 23 juin
-
Le G7 se déchire sur le soutien à l'Ukraine
-
Trump exige une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Bernard Lacombe, "renard des surfaces" et figure du foot français
-
Le G7, sans Trump, en soutien à l'Ukraine
-
Argentine: l'ex-présidente Kirchner désormais détenue chez elle
-
Wall Street plombée par le conflit Iran-Israël et la consommation américaine
-
Abaisser le prix plafond sur le pétrole russe n'est plus une priorité selon von der Leyen
-
La nuit tombe sur un "conclave" des retraites devenu labyrinthe
-
ATP 500 du Queen's: Moutet et Rinderknech créent la surprise
-
Airbags Takata: Citroën rappelle toutes les C3 et DS3 en Europe après un nouvel accident mortel
-
Donald Trump dit que les Etats-Unis ne tueront pas l'ayatollah Khamenei "pour le moment"
-
Les députés britanniques dépénalisent l'IVG hors délai
-
Après le fond de commerce, les murs: le grand magasin BHV change complètement de pavillon
-
Le "conclave" sur les retraites s'éternise et s'enlise
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon la Défense civile
-
Euro-2025 Espoirs: victorieuse de la Pologne 4-1, la France défiera le Danemark en quarts
-
Donald Trump appelle à une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Conclave sur les retraites: toujours pas de fumée blanche
-
Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation "scandaleuse" pour le ministre des Transports
-
La Bourse de Paris lestée par la géopolitique et la consommation américaine
-
Top 14: Bielle-Biarrey (UBB) forfait pour la demi-finale contre Toulon

Au tour de Sanofi d'annoncer un investissement majeur aux Etats-Unis
Le géant pharmaceutique français Sanofi, dont la moitié des ventes sont américaines, a annoncé mercredi son intention d'"investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici 2030", emboîtant le pas à d'autres laboratoires qui ont déjà pris la même initiative pour se prémunir d'éventuels droits de douane.
Le groupe tricolore réalise à peu près la moitié de son chiffre d'affaires aux États-Unis, où seulement 25% de sa production est implantée, répartie dans cinq usines.
Son annonce n'est pas vraiment une surprise puisque la direction avait préparé le terrain fin avril en déclarant envisager d'augmenter ses investissements aux Etats-Unis.
Elle intervient néanmoins dans un climat d'imprévisibilité et donc d'inquiétude concernant la politique commerciale américaine du médicament.
Dans son communiqué diffusé aux Etats-Unis, Sanofi indique qu'il compte augmenter "considérablement ses dépenses de recherche et développement" aux Etats-Unis et d'y "étendre sa capacité de production", à la fois par "des investissements directs" dans ses sites et par des partenariats avec d'autres fabricants nationaux, afin d'assurer la production de médicaments aux Etats-Unis".
Ces investissements "contribueront à garantir la production de médicaments essentiels aux États-Unis", a déclaré le patron de Sanofi, Paul Hudson cité dans le communiqué.
Il n'est pas précisé quelle proportion des 20 milliards de dollars envisagés correspond à des investissements déjà prévus et quelle part représentent de nouveaux investissements.
"Les investissements prévus devraient créer un nombre important d'emplois bien rémunérés" dans les années à venir, assure Sanofi, qui compte 13.000 employés basés aux Etats-Unis.
A l'occasion de ses résultats trimestriels et sans trop s'avancer, le directeur financier de Sanofi, François Roger, avait déclaré fin avril que Sanofi évaluait ses besoins de capacité de production aux Etats-Unis où le groupe envisageait "potentiellement des investissements supplémentaires".
"Même avant toute la discussion sur les droits de douane", Sanofi avait planifié de fabriquer davantage aux Etats-Unis, avait-il souligné, disant surveiller "de près le développement" de la situation liée à l'offensive protectionniste américaine.
- Stratégie d'alignement -
Avant Sanofi, d'autres grands noms de la pharmacie, comme Eli Lilly, Johnson & Johnson, Merck, Roche et Novartis, avaient déjà annoncé de grands programmes d'investissements outre-Atlantique pour répondre aux attentes de Washington qui exerce des pressions pour encourager le retour des gros laboratoires aux Etats-Unis, grand importateur de médicaments.
Cette stratégie d'alignement vise à atténuer les risques de droits de douane et à rester compétitif sur le marché américain, le plus important au monde pour le secteur pharmaceutique.
Le prix du médicament y est significativement plus élevé qu'en Europe, du fait d'un système de santé où les assureurs privés jouent un rôle clé dans la fixation des prix.
Selon une étude de la Rand Corporation, les Américains payent en moyenne 2,5 fois plus pour les médicaments sur ordonnance que les Français par exemple.
Aussi, le président améticain Donald Trump a annoncé lundi un plan pour baisser les prix des médicaments sur ordonnance aux Etats-Unis, afin de les aligner sur les prix les plus bas pratiqués ailleurs dans le monde.
Sans avoir suffisamment de détails sur ce plan, il est compliqué pour les experts du secteur d'évaluer un possible impact sur la rentabilité des sociétés pharmaceutiques. Celles-ci échappent pour l'heure aux droits de douane mais la vigilance reste de mise.
En parallèle, les laboratoires européens demandent avec insistance des mesures destinées à renforcer la compétitivité du secteur sur le Vieux Continent, dont une révision à la hausse des prix.
Les Etats-Unis sont la principale destination des exportations des laboratoires européens: l’an dernier, 38,2% de leurs ventes hors Union européenne y ont été réalisées, générant un excédent commercial record de 74 milliards d’euros, selon des données d'Eurostat.
X.AbuJaber--SF-PST