
-
Israël: un projet majeur de colonisation en Cisjordanie suscite des condamnations
-
Serbie: deuxième soirée d'affrontements entre manifestants et partisans du pouvoir
-
Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou
-
Basket: la France bat l’Espagne pour son premier gros test avant l’Euro
-
Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l'Ukraine dans de futures discussions
-
YouTube va deviner l'âge des utilisateurs grâce à l'IA
-
Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production
-
Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus
-
Tennis: Gauff efface Bronzetti et passe en quarts à Cincinnati
-
Inde: au moins 56 morts dans des inondations au Cachemire
-
Pollution plastique: "les heures cruciales" s'égrènent sans accord en vue
-
Annulation d'une projection de "Barbie": une enquête ouverte pour menace et intimidation
-
La Bourse de Paris termine dans le vert, profitant d'un effet de change favorable
-
Avant de voir Poutine, Trump souligne qu'un accord de paix ne se fera qu'avec Zelensky
-
Pollution plastique: "les heures cruciales" s'égrènent et pas d'accord en vue
-
Gaza: la Défense civile fait état de 17 morts dans des raids israéliens
-
Ce que l'on sait de l'incendie historique de l'Aude
-
Tennis: Atmane en quart de finale à Cincinnati après son exploit contre Fritz
-
Wall Street fléchit, lestée par les prix à la production américains
-
Annie Genevard annonce un fonds d'urgence sur les vignobles de l'Aude sinistrés par le feu
-
"Tout bloquer" le 10 septembre: sur les réseaux, une mobilisation à plusieurs inconnues
-
Val-de-Marne: quatre corps découverts dans la Seine à Choisy-le-Roi
-
Le bitcoin franchit un nouveau record à 124.000 dollars
-
Sur les vignobles sinistrés par le feu, la ministre de l'Agriculture exprime "la solidarité nationale"
-
La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l'Europe du Sud
-
Naufrage à Lampedusa: les secours cherchent des migrants disparus
-
Brûlis illégaux et cyclone, un terrain propice pour les feux à Mayotte
-
Des ONG dénoncent une législation israélienne les empêchant d'intervenir à Gaza
-
La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs
-
En Russie, la lutte désespérée des écologistes pour sauver un parc national
-
Aux Philippines, les "Nikkei-jin", nés lors de la guerre, toujours à la recherche de leurs proches japonais
-
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
-
En plein été, des pastilles surfent sur les mythes autour de l'hydratation
-
La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière avec le Sud
-
Sur les rives d'un lac, du répit et de la fraîcheur pour des Ukrainiens épuisés par la guerre
-
Stallone et Gloria Gaynor choisis par Trump pour les prix du Kennedy Center
-
Fromages rappelés: "aucune contamination des produits" détectée depuis la mi-juin
-
Gymnastique: Rebeca Andrade fait l'impasse sur les Mondiaux d'octobre
-
Canicule: fin de la vigilance rouge, l'orange étendue à 80 départements vendredi
-
Gambie: trois femmes inculpées après le décès d'un nourrisson excisé
-
Trump veut donner un coup de fouet à l'industrie spatiale américaine
-
Les avocats de Bolsonaro demandent l'acquittement à son procès pour tentative présumée de coup d'Etat
-
Les Colombiens ont dit un dernier adieu au candidat présidentiel assassiné
-
Le bitcoin bat un nouveau record et dépasse les 124.000 dollars
-
Des scientifiques découvrent un taux important de changement de sexe chez certains oiseaux
-
Pollution plastique: quelques heures pour un impossible traité
-
Affectés par le feu, les viticulteurs des Corbières attendent l'aide de l'Etat
-
La majorité de la France toujours en surchauffe, au 7e jour de canicule
-
Avant le sommet Trump-Poutine, pression diplomatique européenne et poussée militaire russe
-
Le 12e album de Taylor Swift sortira le 3 octobre

Bruxelles compte sur Merz pour donner un coup de fouet à l'Europe
Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz rencontre vendredi les responsables des principales institutions européennes à Bruxelles, où son arrivée, dans une période de vives tensions géopolitiques, suscite de grands espoirs.
"Il était temps!", souffle un diplomate. "On attend et on a besoin d'une Allemagne forte, qui soit capable de tenir son bâton de pèlerin", assure-t-il, sous couvert d'anonymat.
Voilà six mois que les Européens sont suspendus aux moindres rebondissements de la politique allemande, impatients de relancer un continent confronté à une cascade de crises.
Sans l'impulsion de la première économie du bloc, l'Europe peine à avancer, jusqu'à parfois donner l'impression de faire du surplace.
"Nous plaçons de très grands espoirs dans le gouvernement allemand", renchérit la ministre finlandaise des Affaires étrangères Elina Valtonen.
Le come-back de l'Allemagne sur le devant de la scène européenne, s'il se confirme, ne se fera toutefois pas sans frictions.
Elu sur une ligne de fermeté, notamment en matière migratoire, le nouveau chancelier a déjà suscité des tensions en décidant unilatéralement de refouler la plupart des demandeurs d'asile à ses frontières - un geste qui a froissé plusieurs partenaires.
- Auf Wiedersehen Scholz-
Reste que Friedrich Merz n'est pas Olaf Scholz. Et marque une réelle rupture de style.
A la tête de l'Allemagne de 2021 à 2025, l'ancien chancelier social-démocrate a laissé un souvenir amer à Bruxelles, nombre de diplomates lui reprochant son attentisme et une proximité jugée excessive avec Washington.
"Je crois qu'on espère de Friedrich Merz qu'il soit un peu plus orienté vers l'UE", souligne Guntram Wolff du centre de réflexion Bruegel.
Dans une interview publiée mardi, Friedrich Merz a d'ailleurs promis d'être un "chancelier très européen", assurant avoir été "marqué" par le mandat d'eurodéputé qu'il a exercé de 1989 à 1994.
En déplacement à Bruxelles vendredi après une tournée à Paris et Varsovie, il rencontrera le président du Conseil, Antonio Costa, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. Et donnera à l'occasion trois conférences de presse.
Son entrevue la plus scrutée sera sans aucun doute avec la cheffe de l'exécutif européen, allemande comme lui, et qui a qualifié le chancelier d'"ami".
- Défense, défense, défense -
Pour Guntram Wolff, les deux dirigeants sont sur la même longueur d'onde: "Ils viennent du même parti, ils ont des idées et un background communs, avec l'intégration européenne dans leur jeunesse", énumère-t-il.
Mais des désaccords pourraient rapidement surgir, en particulier sur l'immigration: là où Ursula von der Leyen plaide pour des solutions coordonnées au niveau européen, Friedrich Merz a jusqu'ici privilégié une approche nationale.
Le dossier sur lequel le nouveau leader allemand est le plus attendu est incontestablement la défense, l'Europe cherchant à muscler considérablement ses efforts dans le domaine, face à un allié américain de plus en plus incertain.
Longtemps un chantre de l'orthodoxie budgétaire, le chancelier allemand a déjà marqué des points auprès de Bruxelles en se disant favorable à un assouplissement de certaines règles fiscales européennes pour permettre aux Etats de l'UE d'investir davantage dans la défense.
Il devra aussi se plonger sans délai dans l'épineux dossier des droits de douane, l'Europe cherchant la meilleure posture commune face aux mesures imposées par le président américain Donald Trump.
Parmi ses autres priorités figurent la signature de nouveaux accords de libre-échange, dont celui avec les pays sud-américains du Mercosur, ainsi que la recherche d'un difficile équilibre entre ambitions climatiques et la protection de l'industrie européenne.
G.AbuHamad--SF-PST