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Cannes: plongée à hauteur d'enfant dans l'Irak sous sanctions de Saddam Hussein
Avec "The President's Cake", à la Quinzaine des cinéastes, l'Irak accède enfin au Festival de Cannes: ce premier film prometteur d'Hasan Hadi suit la quête désespérée d'une fillette pour se procurer les ingrédients nécessaires à la confection d'un gâteau pour l'anniversaire de l'ancien président irakien Saddam Hussein.
Pour le média spécialisé Deadline, "The President's Cake" est "bien au-dessus" de certains des films en lice pour la Palme d'Or et "pourrait valoir à l'Irak sa première nomination aux Oscars".
Le film accompagne Lamia, une enfant de 9 ans qui a eu le malheur d'être tirée au sort par son instituteur pour préparer un gâteau à la classe en l'honneur de l'anniversaire du président Saddam Hussein. Et qui court le risque, si elle se dérobe, d'être dénoncée pour déloyauté aux autorités.
"The President's Cake" se déroule au début des années 1990, alors que l'Irak est sous le coup de sanctions économiques paralysantes imposées par les Nations unies après son invasion du Koweït.
La fillette et sa grand-mère - qui habitent une ferme de roseaux dans les marais du sud du pays - arrivent difficilement à manger à leur faim.
Alors qu'elles se rendent en ville, avec le coq de Lamia et leurs derniers effets personnels à vendre, pour acheter les ingrédients hors de prix nécessaires à la fabrication du gâteau, le film plonge dans la réalité sociale - et la corruption quotidienne - de l'Irak des années 1990.
Hasan Hadi n'a pas pu manger de gâteau avant sa préadolescence quand, à la suite de l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003 et la chute de Saddam Hussein, les sanctions ont été levées.
- Gâteaux de dattes -
Faute de sucre blanc et d’œufs, les enfants irakiens devaient se contenter de gâteaux à base de dattes écrasées, sur lesquels une bougie était parfois placée.
"Quand vous êtes enfant, vous êtes triste de ne pas avoir votre gâteau" d'anniversaire, a relevé le réalisateur auprès de l'AFP. "Mais en grandissant, vous réalisez ce que vos parents ont dû traverser pour que vous ayez à manger."
"Pas seulement ma famille mais toutes ces personnes ont dû littéralement tout vendre", jusqu'à leurs "encadrements de portes" pour certains, ajoute celui pour qui les sanctions ont "démoli le tissu moral de la société", renvoyant le pays "des centaines d'années en arrière".
"Les sanctions renforcent les dictateurs", selon Hasan Hadi, car elles concentrent les maigres ressources entre leurs mains et les rendent "encore plus brutaux".
"The President's Cake" a été entièrement tourné en Irak. Le film rend magnifiquement la beauté des anciens marais du sud du pays, considérés comme le berceau de l'humanité et inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016.
Saddam Hussein les a asséchés dans les années 1990, essayant de débusquer les rebelles cachés dans les roseaux. Mais après l'invasion américaine, les autorités ont ouvert les vannes, permettant aux marais de prospérer à nouveau - bien qu'ils soient désormais menacés par le changement climatique.
- "Les marais sont restés" -
Ce cadre a été choisi par Hasan Hadi en partie pour souligner le fait que "les marais sont restés" alors que "Saddam est parti".
Pour recréer l'Irak de sa jeunesse, le cinéaste et son équipe ont prêté une grande attention aux détails, se procurant des vêtements vintage et faisant venir un barbier pour tailler cheveux et moustaches, y compris des figurants.
Ils ont aussi tourné une scène dans un petit restaurant réputé comme ayant été fréquenté par Saddam Hussein lui-même.
Ce sont des acteurs non professionnels qui jouent les Irakiens ordinaires, sous le regard omniprésent du président, dont la figure occupe affiches, cadres photos et fresques murales.
Pour le réalisateur, il est "incroyable" que le président américain Donald Trump ait dit cette semaine prévoir la levée des sanctions contre la Syrie, après que les islamistes ont renversé le président Bachar al-Assad l'année dernière.
"Je ne pense pas que les sanctions aient aidé en quoi que ce soit à se débarrasser de Bachar, mais elles ont sans aucun doute renforcé sa capacité à tuer plus de gens et à torturer davantage", a-t-il commenté.
L.AbuTayeh--SF-PST