
-
Recyclage des navires: des règles, des morts et des déchets
-
Royaume-Uni: léger ralentissement de l'inflation en mai, à 3,4% sur un an
-
Mondial des clubs: le milieu de terrain du PSG étend son empire
-
Ultime opération sauvetage pour le "conclave" des retraites, le Medef "très réservé"
-
Meta a proposé plus de 100 millions de dollars chacun à des employés d'OpenAI, seon Altman
-
Nucléaire: la Chine a minimisé l'essai d'un missile dans le Pacifique, révèlent des notes néo-zélandaises
-
Foot: Inzaghi défend la façon dont il a quitté l'Inter Milan pour Al-Hilal
-
Au Kosovo, le rare témoignage d'un homme victime de viol de guerre
-
Israël-Iran: la bombe américaine qui pourrait changer le conflit
-
La banque centrale chinoise dénonce la "politisation" du système monétaire mondial
-
Mondial des clubs: Manchester City fait peau neuve pour rebondir
-
Mondial des clubs: au Real Madrid version Xabi Alonso de s'élancer
-
Bali: une vingtaine de vols annulés après l'éruption du volcan Lewotobi Laki-Laki
-
Le G7 se contente du mininum sur l'Ukraine après le départ de Trump
-
Pas de baisse des taux d'intérêt de la Fed en vue, Trump sûrement déçu
-
Sixième nuit de confrontation entre Israël et l'Iran, Trump appelle à la reddition de Téhéran
-
Buenos Aires se prépare à une mobilisation autour de Kirchner, désormais détenue chez elle
-
Une opération sauvetage dans le flou pour le "conclave" des retraites
-
Le dossier TikTok s'éternise, Trump va encore reporter l'échéance
-
Los Angeles lève son couvre-feu et tente d'obtenir le départ de la Garde nationale
-
Retraites: toujours pas de fumée blanche, le "conclave" prolongé jusqu'au 23 juin
-
Le G7 se déchire sur le soutien à l'Ukraine
-
Trump exige une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Bernard Lacombe, "renard des surfaces" et figure du foot français
-
Le G7, sans Trump, en soutien à l'Ukraine
-
Argentine: l'ex-présidente Kirchner désormais détenue chez elle
-
Wall Street plombée par le conflit Iran-Israël et la consommation américaine
-
Abaisser le prix plafond sur le pétrole russe n'est plus une priorité selon von der Leyen
-
La nuit tombe sur un "conclave" des retraites devenu labyrinthe
-
ATP 500 du Queen's: Moutet et Rinderknech créent la surprise
-
Airbags Takata: Citroën rappelle toutes les C3 et DS3 en Europe après un nouvel accident mortel
-
Donald Trump dit que les Etats-Unis ne tueront pas l'ayatollah Khamenei "pour le moment"
-
Les députés britanniques dépénalisent l'IVG hors délai
-
Après le fond de commerce, les murs: le grand magasin BHV change complètement de pavillon
-
Le "conclave" sur les retraites s'éternise et s'enlise
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon la Défense civile
-
Euro-2025 Espoirs: victorieuse de la Pologne 4-1, la France défiera le Danemark en quarts
-
Donald Trump appelle à une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Conclave sur les retraites: toujours pas de fumée blanche
-
Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation "scandaleuse" pour le ministre des Transports
-
La Bourse de Paris lestée par la géopolitique et la consommation américaine
-
Top 14: Bielle-Biarrey (UBB) forfait pour la demi-finale contre Toulon
-
L'Assemblée approuve la loi "simplification", et la suppression des zones à faibles émissions
-
Nouvel échange de frappes entre Israël et l'Iran, J.D Vance évoque des "mesures supplémentaires" contre Téhéran
-
La Chine et l'Asie centrale célèbrent leur "amitié éternelle" lors d'un sommet régional
-
La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2 à grande échelle
-
Conclave sur les retraites: les blocages demeurent
-
Nouvelles frappes israéliennes en Iran, Trump veut une "fin réelle" du conflit entre Israël et l'Iran
-
Airbags Takata: le gouvernement demande l'immobilisation des Citroën C3 après un nouvel accident mortel
-
Wall Street recule, entre conflit Iran-Israël et données économiques

Brésil: indignation après le meurtre des deux disparus d'Amazonie
Les meurtres du journaliste britannique Dom Phillips et du Brésilien Bruno Pereira, défenseurs des peuples autochtones et de l'environnement, ont suscité l'indignation au Brésil et jusqu'à l'ONU, tandis que l'enquête se poursuit vendredi pour tenter d'éclaircir les circonstances de leur mort.
Après dix jours d'intenses recherches, la police fédérale a annoncé mercredi qu'un des deux suspects, le pêcheur Amarildo da Costa de Oliveira, avait reconnu avoir enterré les corps des deux hommes, disparus depuis le 5 juin lors d'une expédition dans la Vallée amazonienne du Javari (nord-ouest).
Sur les lieux, la police a découvert des "restes humains" ayant "99% de probabilité" d'appartenir aux deux hommes. Enfermés dans deux cercueil de bois, ils sont arrivés jeudi soir à Brasilia pour l'identification définitive, a constaté l'AFP.
Parallèlement, l'enquête se poursuit pour déterminer le mobile du crime, les circonstances de la mort apparemment "par arme à feu", le rôle exact joué par les deux suspects arrêtés, Amarildo da Costa et son frère Oseney, et leurs éventuels complices.
Selon la presse brésilienne, trois autres suspects ont été identifiés, dont le commanditaire présumé des meurtres. La Police fédérale n'a pas confirmé l'information mais n'a pas exclu d'autres arrestations.
- "Indignation" -
Dom Phillips, 57 ans, collaborateur régulier du Guardian et auteur de dizaines de reportages sur l'Amazonie, s'était rendu dans la région dans le cadre de recherches pour un livre sur la préservation de l'environnement. Il était accompagné de Bruno Pereira, 41 ans, expert reconnu et défenseur des droits des peuples autochtones.
Les deux hommes avaient disparu alors qu'ils rentraient en bateau dans la localité d'Atalaia do Norte, dans la Vallée de Javari, région isolée proche de la frontière avec le Pérou et la Colombie, théâtre de multiples trafics de drogue, pêche et orpaillage illégaux.
Dénonçant un "acte brutal" et "effroyable", l'ONU a appelé le Brésil à "accroître ses efforts pour protéger les défenseurs des droits humains et des peuples indigènes", selon la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits humains, Ravina Shamdasani.
L'ONG environnementale WWF-Brésil, a exprimé son "indignation" face au manque de protection fourni par l'Etat "aux peuples de la forêt et à leurs défenseurs".
L'organisation Greenpeace a estimé qu'"au cours des trois dernières années", depuis l'arrivée au pouvoir du président d'extrême droite Jair Bolsonaro en 2019, le Brésil était devenu le pays du "tout est permis".
"L'invasion et l'appropriation de terres, permis. La prolifération des mines, permis. L'extraction illégale de bois, permis. Les conflits territoriaux, permis... tuer pour s'assurer que rien n'empêche ces activités criminelles, permis", s'est indignée l'ONG.
Sept chefs autochtones brésiliens ont dénoncé jeudi à Bruxelles le climat de violence et d'"impunité" en Amazonie, estimant que le gouvernement "ne montre aucun désir de se battre contre les crimes environnementaux".
- "Esprit" -
La disparition des deux hommes a ravivé les critiques contre le chef de l'Etat, accusé d'encourager les invasions de terres indiennes avec ses discours en faveur de l'exploitation des ressources de la plus grande forêt tropicale du monde.
Ce dernier, qui a affirmé que le journaliste était "mal vu" en Amazonie pour "ses nombreux reportages contre les orpailleurs, sur l'environnement", a réagi jeudi dans un tweet lapidaire : "nos condoléances aux familles et que Dieu réconforte le coeur de tous".
"Des personnes mortes pour défendre les terres indigènes et l'environnement. Le Brésil ne peut pas être cela", avait réagi dès mercredi soir l'ex-président Lula da Silva (2003-2011), candidat de la gauche à la présidentielle de 2022.
L'Union des peuples indigènes de la Vallée de Javari (Univaja), dont des membres ont activement participé aux recherches, a qualifié le meurtre des deux hommes de "crime politique" car dirigé contre des "défenseurs des droits humains".
A Londres, Jonathan Watts, un collègue de Dom Phillips au Guardian, a dit à l'AFP espérer que ces meurtres "monstrueux" encourageraient, et non dissuaderaient, les médias à poursuivre leur travail sur les crimes environnementaux.
Dans un communiqué, la famille du journaliste britannique au Royaume Uni a déclaré jeudi avoir le "coeur brisé", remerciant les participants aux recherches "en particulier les indigènes".
"Maintenant que les esprits de Bruno se promènent dans la jungle et sont dispersés parmi nous, notre force est tellement plus grande", a écrit sur Twitter Beatriz Matos, la veuve de M. Pereira.
E.AbuRizq--SF-PST