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L'IA, un nouveau front pour la désinformation
Des deepfakes visant à influencer des élections aux chatbots relayant des infox, la pollution du monde de l'information apparaît comme l'un des grands dangers du recours croissant à l'intelligence artificielle (IA).
Le déploiement rapide de cette technologie, au cœur d'un sommet mondial en cours à Paris, a déjà nourri ces dernières années l'essor de la désinformation, en lui offrant de nouveaux outils redoutables.
En Slovaquie, en 2023, un enregistrement avait fait grand bruit: on y entendait le chef d'un parti pro-européen y admettre que les élections législatives allaient être manipulées. Il s'agissait d'un deepfake, un contenu truqué grâce à l'IA, qui a pu influencer des électeurs.
Partout dans le monde, des responsables politiques ont déjà fait les frais de ce type de procédés, à fort potentiel de viralité sur les réseaux sociaux.
C'est le cas de l'ancien président américain Joe Biden, dont la voix a été truquée pour conseiller à des électeurs de ne pas voter. Ou encore d'Emmanuel Macron, annonçant sa démission dans une vidéo très partagée à la bande-son trafiquée.
- Deepfakes pornographiques -
Des femmes politiques aux Etats-Unis, en Italie, au Royaume-Uni ou encore au Pakistan ont aussi été victimes d'images à caractère pornographique générées par IA. Une tendance jugée inquiétante par des chercheurs.
Ces deepfakes à caractère sexuel visent aussi régulièrement des célébrités comme la chanteuse américaine Taylor Swift, et toutes les femmes y seraient aujourd'hui vulnérables, met en garde l'American Sunlight Project, un groupe de recherche sur la désinformation.
L'IA est aussi au cœur d'opérations d'ingérences numériques de grande ampleur.
Les campagnes prorusses appelées Doppelgänger ou Matriochka figurent parmi les exemples les plus retentissants: leurs auteurs ont eu largement recours à des profils inauthentiques, des bots, pour publier des contenus générés par IA, visant notamment à saper le soutien occidental à l'Ukraine.
"Ce qui est nouveau, c'est l'échelle et la facilité avec laquelle une personne avec très peu de ressources financières et de temps peut diffuser des contenus faux qui, par ailleurs, paraissent de plus en plus crédibles et sont de plus en plus difficiles à détecter", détaille Chine Labbé, rédactrice en chef de l'organisation Newsguard qui analyse la fiabilité des sites et contenus en ligne.
- "Pollution du web" -
Aucun domaine n'échappe à ces contenus factices: de faux clips musicaux sont souvent mis en circulation, tout comme de fausses photos d'événements historiques fabriquées en quelques clics.
Sur Facebook, des comptes multiplient les images attendrissantes générées par IA pour obtenir de l'engagement. La finalité n'est pas forcément de faire circuler une fausse information, mais plutôt de capter l'attention à des fins mercantiles, voire de préparer des arnaques une fois des utilisateurs crédules identifiés.
Autre cas de figure: en 2024, des deepfakes de médecins connus, comme Michel Cymes en France, ont été diffusés pour faire la promotion de remèdes qu'ils n'avaient pourtant jamais soutenus.
Fin décembre, alors que l'histoire d'un homme qui a mis le feu à une femme dans le métro new-yorkais faisait la Une de l'actualité aux Etats-Unis, une prétendue photo de la victime a largement circulé. Elle avait été générée par IA, et le drame instrumentalisé, dans le but de renvoyer vers des sites de cryptomonnaies.
"Au-delà du risque de désinformation, il y a celui de pollution du web: on ne sait jamais si on est face à un contenu qui a été vérifié, édité par un être humain rigoureux, ou si c'est généré par une IA sans que qui que ce soit se préoccupe de la véracité", observe Chine Labbé.
Chaque événement au cœur de l'actualité suscite ainsi un flot d'images créées en ligne, comme les incendies d'ampleur à Los Angeles début 2025 pendant lesquels des fausses photos du signe "Hollywood" en flammes ou d'un Oscar dans les cendres ont fait le tour du monde.
Les chatbots en vogue, tels que l'américain ChatGPT, peuvent eux aussi contribuer à diffuser des infox, souligne Chine Labbé de Newsguard: "ils ont tendance à d'abord citer des sources générées par IA, donc c'est le serpent qui se mord la queue".
L'arrivée du chinois DeepSeek, qui relaie les positions officielles chinoises dans une partie de ses réponses, ne fait que renforcer la nécessité d'imposer des cadres à ces outils, plaide l'experte. Il faudrait leur "apprendre à reconnaître les sources fiables des sources de propagande".
I.Saadi--SF-PST