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Concerts: pour l'industrie du live, la délicate équation de la tarification dynamique
En oeuvre dans l'aérien, le ferroviaire ou le sport, la fluctuation des prix appelée tarification dynamique représente un outil pour "maximiser" les recettes de billetterie et le remplissage des salles de concerts, défendent des acteurs du spectacle vivant.
"On n'aura pas le choix, ça viendra en France !", lance Olivier Darbois, directeur général de Corida, filiale du groupe Because qui produit les tournées d'artistes français (Justice, Juliette Armanet...) et internationaux de passage en France (Eric Clapton, Rosalia...).
Face aux coûts des concerts en hausse et des shows toujours plus spectaculaires et donc plus chers, l'industrie du live lorgne sur la tarification dynamique comme levier de recettes supplémentaires.
"Il faut en parler sans tabou" et "l'encadrer de façon à ce que ça soit acceptable par les publics", revendique le producteur, également président du syndicat Ekhoscènes, voix des entrepreneurs du spectacle vivant privé.
La réflexion a fait l'objet d'une table ronde vendredi au Midem à Cannes, salon professionnel géré par Live Nation, l'un des deux géants de l'événementiel - avec AEG - connu pour opérer en billetterie via Ticketmaster.
La plateforme se trouve sous le coup d'une enquête de l'autorité britannique de la concurrence, après le fiasco de la vente de billets par tarification dynamique pour la tournée du groupe reformé Oasis.
Un cas "très mal géré", balaie M. Darbois, qui rejette une application "ultra libérale et ultra sauvage".
La tarification dynamique nécessite en outre l'accord sine qua none de l'artiste, martèle-t-il, affirmant que ce ne sont "ni la salle, ni le producteur, ni les plateformes de vente qui imposeront ce système".
En France, Indochine a fait connaître sa position après l'envolée des prix pour la tournée d'Oasis sur les sites de vente officiels et de revente non officiels: son leader Nicola Sirkis a déclaré à la radio-télévision belge RTBF que cette stratégie représentait le "capitalisme à outrance".
- "Remplissage" -
"Ce qui me gêne le plus dans cette communication de la tarification dynamique, c'est qu'on a l'impression que la problématique est d'augmenter les prix de 50%: ce n'est absolument pas le cas", nuance Xavier Pierrot, directeur délégué de la LDLC Arena, près de Lyon.
"Notre première des priorités, c'est d'augmenter le remplissage, pas d'augmenter les prix", assène-t-il. En clair: tout mettre en oeuvre pour que "la salle soit pleine" car des places non vendues ou laissées vides par des spectateurs ne se présentant pas sont un manque à gagner pour l'ensemble des parties prenantes.
La tarification dynamique doit permettre d'ajuster le prix des places "à la hausse ou à la baisse", avance même M. Pierrot, qui a officié auparavant pour la billetterie du club français de football Olympique lyonnais.
"Optimiser le remplissage" ne signifie pas faire du profit "à tout prix", abonde Frédéric Longuépée, PDG de Paris La Défense Arena, plus grosse salle indoor d'Europe, qui a piloté les activités commerciales du tournoi de tennis Roland-Garros puis du club de foot Paris Saint-Germain.
- "Sanctuaire culturel" -
La tarification dynamique a en réalité autant d'enjeux que de déclinaisons.
Son application revêt diverses formes: annoncer de façon plus transparente l'évolution des prix, jouer sur les catégories de places, augmenter la capacité d'une salle, associer à un tarif plus élevé une meilleure expérience client ou encore améliorer le marché de la revente pour mieux en capter la valeur... au lieu de la laisser aux mains de sites peu scrupuleux.
Reste "le sanctuaire culturel" français, reconnaît le patron de Paris La Défense Arena auprès de l'AFP, conscient qu'il y a "plus d'affect dans la musique que l'aérien", "parce que les fans y mettent leur cœur".
"Mais je pense qu'il ne faut pas tourner le dos aux nouvelles pratiques. Le monde étant ce qu'il est, c'est-à-dire global, préparons-nous pour que nous puissions l'adapter aux spécificités culturelles françaises, plutôt que de le subir", encourage M. Longuépée.
Pour ces acteurs, une chose est sûre: la tarification dynamique ne déferlera pas sur les salles de concert mais s'installera progressivement, à géométrie variable selon les conditions d'un marché français qui n'est pas une copie du modèle anglo-saxon.
E.AbuRizq--SF-PST