-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Zelensky appelle Washington à accentuer la pression sur Moscou
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public
-
Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela
Macron en Corse pour tracer le futur statut de l'île
Emmanuel Macron est arrivé mercredi soir en Corse où il a immédiatement rejoint les élus locaux pour tenter d'arrêter une position commune avant un discours présidentiel très attendu jeudi sur une possible autonomie de l'île.
"Je vais d'abord écouter l'ensemble des responsables politiques, des élus. On va travailler et on va avancer" a-t-il déclaré, accompagné du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors d'un bain de foule devant la préfecture d'Ajaccio où il a rejoint les principaux acteurs de l'île pour un dîner.
A l'issue de ces ultimes discussions, le chef de l'Etat doit prendre la parole jeudi à 10H00 devant l'Assemblée de Corse.
Outre ce volet politique, il rendra aussi hommage durant sa visite, la cinquième sur l'île depuis 2017, aux Corses résistants à l'occasion du 80e anniversaire de la libération de l'île en 1943.
Le discours présidentiel va donc ponctuer plusieurs mois d'échanges entre élus corses et représentants de l'Etat.
Quasi unis, les nationalistes ont adopté le 5 juillet un projet d'autonomie plaidant pour un pouvoir législatif dans tous les domaines sauf le régalien, pouvoir qui serait confié à l'assemblée de Corse, où ils occupent les trois-quarts des sièges. Ils veulent également un statut de résident, la co-officialité de la langue corse et l'inscription de la notion de peuple corse dans la Constitution.
Un second texte de l'opposition minoritaire de droite, qui réclame un simple "pouvoir d'adaptation" des lois françaises aux spécificités corses, a également été transmis au président.
Dans une interview lundi à Corse-Matin, Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a averti que les demandes des nationalistes franchissaient des "lignes rouges".
Or, le chef de l'Etat aura besoin d'une majorité des trois-cinquièmes, et donc des Républicains, au Congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) pour pouvoir graver dans le marbre de la Constitution toute évolution institutionnelle de l'île. D'où sa demande, au préalable, d'un accord politique dans l'île entre nationalistes et opposition de droite.
- "Rapprochement acceptable" -
"Tout n'est pas encore stabilisé" mais les "positions évoluent dans le sens d'un rapprochement acceptable" entre "les interlocuteurs corses", avait assuré l'Elysée mardi.
Si un accord est trouvé, "le président de la République dira certainement qu'il est prêt à envisager une évolution institutionnelle conforme au cadre républicain", relève un conseiller d'Emmanuel Macron.
La droite corse et les indépendantistes de Core in Fronte contredisent toutefois l'optimisme élyséen.
Paul-Felix Benedetti, leader de Core in Fronte, a ainsi annoncé qu'il ne participerait pas au dîner avec le président Macron, jugeant ces déclarations de la présidence sur un possible accord "contraires aux attentes des Corses".
"Il n'y aura pas d’accord" entre élus insulaires nationalistes et de droite, a renchéri auprès de l'AFP Jean-Martin Mondoloni, président du groupe de droite d'opposition.
A l'inverse, le leader autonomiste d'opposition Jean-Christophe Angelini veut croire à une entente. "Le compromis général peut encore être atteint. On ne peut pas dire que tout est perdu avant que le match n'ait débuté", a-t-il dit à l'AFP.
Mais Les lignes rouges fixées par le président, qui correspondent aux fondamentaux des nationalistes, rendent aussi le jeu ardu : maintien de la Corse dans la République et refus de créer deux catégories de citoyens, notamment pour la priorité à l'emploi.
Jeudi midi à Ajaccio, Emmanuel Macron saluera la mémoire du résistant corse Fred Scamaroni et celle de Danielle Casanova, résistante communiste corse morte en déportation à Auschwitz.
Il se rendra ensuite à Bastia pour une prise d'armes en présence d'unités militaires dont l'histoire est liée à la libération de la Corse.
La Corse avait été le premier territoire français libéré, le 4 octobre 1943, grâce à une insurrection populaire, et l'aide des troupes françaises d'Afrique.
R.Halabi--SF-PST