
-
F1: Charles Leclerc partira en pole position du GP de Hongrie, devant les McLaren
-
A Rome, des foules de jeunes catholiques attendent le pape avec impatience
-
A Genève, une nouvelle chance pour un traité contre la pollution plastique jusqu'au 14 août
-
Mondiaux de natation: Maxime Grousset, papillon doré
-
Washington ou Houston: où exposer l'emblématique navette spatiale américaine Discovery?
-
Natation: l'Américaine Katie Ledecky championne du monde du 800 m nage libre pour la 7e fois
-
Tennis: pas suffisamment remise, Boisson déclare forfait pour le WTA 1000 de Cincinnati
-
Mondiaux de natation: deuxième titre de la semaine pour Maxime Grousset, en or sur 100 m papillon
-
L'émissaire américain rencontre des proches d'otages à Tel-Aviv
-
La Turquie a commencé à fournir du gaz naturel azerbaïdjanais à la Syrie
-
Chassé-croisé: plus de 1.000 km de bouchons sur la route des vacances
-
Toronto/Montréal: Fils battu par Lehecka au 3e tour, plus de Français en lice
-
La capsule Crew Dragon de SpaceX arrimée à l'ISS
-
Chassé-croisé de l'été: déjà 500 km de bouchons sur les routes
-
Athlétisme: Jefferson-Wooden et Bednarek flambent sur 100 m aux sélections US
-
L'ex-président Medvedev, le tournant provocateur d'un ancien réformateur
-
Foot: Son annonce la fin d'un chapitre long d'une décennie avec Tottenham
-
Brésil: le juge chargé du procès Bolsonaro tient tête à Washington
-
A Rome, un million de jeunes catholiques attendus pour une veillée XXL avec le pape
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "incendiaires" de Moscou
-
Effondrement d'une mine au Chili: les recherches s'intensifient pour sauver cinq mineurs
-
Trump renvoie la cheffe des statistiques après de mauvais chiffres de l'emploi
-
Athlétisme: Zézé champion de France du 100 m, Schrub et Gressier à la bataille sur 5.000 m
-
USA: Tesla condamné à payer 242 millions de dollars pour un accident mortel lié à la conduite autonome
-
Wall Street clôture en berne, minée par l'emploi américain
-
Trump déploie deux sous-marins nucléaires face à des commentaires "provocateurs" de Moscou
-
Trump veut limoger la responsable des statistiques de l'emploi après de mauvais chiffres
-
Colombie: l'ex-président Uribe condamné à 12 ans d'assignation à résidence
-
Bosnie: Dodik condamné à la prison en appel rejette le verdict
-
Tour de France: le phénomène Squiban récidive à Chambéry
-
Un nouvel équipage international est en route vers l'ISS
-
La Bourse de Paris recule après la hausse des droits de douane et du chômage aux Etats-Unis
-
Les droits de douane de Trump fâchent les marchés, des pays espèrent encore des ristournes
-
Les Bourses européennes dans le rouge, plombées par les droits de douane et le chômage aux Etats-Unis
-
Un volcan indonésien crache une colonne de cendres de 10 kilomètres
-
Droits de douane: le Brésil à la fois soulagé et mobilisé contre une "injustice"
-
L'emploi s'est nettement affaibli aux États-Unis, pression accrue sur la Fed
-
Des frais désormais appliqués pour les clients d'Enedis non équipés d'un compteur Linky
-
L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza
-
Au Sénégal, le Premier ministre présente un vaste plan pour redresser et "souverainiser" l'économie
-
Mondiaux de natation: encore médaillé de bronze, Yohann Ndoye-Brouard poursuit sa mue
-
Droits de douane: Wall Street accuse le coup
-
Les droits de douane de Trump chahutent les Bourses, des pays tentent encore de négocier
-
L'émissaire de Trump s'est rendu à Gaza en pleine catastrophe humanitaire
-
F1: entre Frédéric Vasseur et Ferrari, le contrat de confiance
-
Guyane: la Cour des comptes alerte sur une gestion forestière à repenser
-
Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à "poursuivre les négociations"
-
Bond des noyades en France: les autorités appellent à respecter les interdictions de baignade
-
Surtaxes: l'Afrique du Sud mène des discussions "intensives" avec les Etats-Unis, selon Ramaphosa
-
La Bourse de Paris en nette baisse, entre résultats et surtaxes américaines

La cour d'appel de Paris se prononce sur les accusations de viol contre Luc Besson
La cour d'appel de Paris se prononce mardi matin sur les accusations de viol visant le réalisateur Luc Besson, un dossier emblématique de l'ère #MeToo qui a fait l'objet d'un non-lieu en décembre.
La chambre de l'instruction a examiné le 19 avril le recours de l'actrice néerlando-belge Sand Van Roy contre l'abandon des poursuites dont a bénéficié le 9 décembre l'influent cinéaste et producteur français. Le ministère public a requis la confirmation du non-lieu.
Le 18 mai 2018, l'actrice déposait une plainte pour viol, quelques heures après un rendez-vous dans un palace parisien dont les protagonistes ont donné deux versions: d'après Sand Van Roy, une pénétration anale digitale imposée puis un évanouissement, malgré ses injonctions à arrêter. Pour Luc Besson, un rapport vaginal consenti empreint de "douceur".
Deux mois plus tard, l'actrice déposait une plainte pour d'autres viols et agressions sexuelles commis entre 2016 et 2018, épisodes d'une "relation d'emprise professionnelle" sous menaces de "rétorsion sur sa carrière d'actrice" avec celui qui a créé la Cité du cinéma au nord de Paris.
Au cours de l'enquête préliminaire, le cinéaste et la comédienne ont été confrontés en décembre 2018, avant le classement sans suite de l'enquête, en février 2019, par le parquet de Paris qui estimait n'avoir pu "caractériser l'infraction dénoncée".
L'actrice, qui apparaît dans "Valérian et la Cité des mille planètes" de Luc Besson, avait alors déposé une plainte avec constitution de partie civile et obtenu, malgré un refus du parquet de Paris, la saisine d'un juge d'instruction en octobre 2019.
Deux ans plus tard, le 9 décembre dernier, une magistrate instructrice a rendu une ordonnance de non-lieu "en l'absence de tout élément matériel venant étayer les déclarations" de la plaignante de 34 ans.
-"Subordination"-
Une vision rejetée par Sand Van Roy qui a porté plainte contre la juge pour "faux" et conteste radicalement la teneur de l'information judiciaire, selon elle biaisée et incomplète.
"Luc Besson n'a jamais été confronté aux preuves matérielles qui l'accablent, par exemple au constat photographique réalisé aux unités médico-judiciaires le jour des faits, des coups et blessures sur le corps de la partie civile qui accrédite le viol relaté par celle-ci et contredit frontalement les déclarations de Luc Besson", dénonce Me Antoine Gitton, avocat de Sand Van Roy avec Me Francis Szpiner.
Ils ont récemment versé une analyse de quatre médecins venant confirmer l'existence et la compatibilité de ses blessures intimes avec sa version des faits dénoncés.
"Ça fait exactement 4 ans que j'ai fait l'énorme bêtise de croire que la France me protègera quand j'ai appelé la police après le viol. Depuis, je n'ai vécu que des injustices jusqu'à même la falsification de mon dossier médical", affirmait le 18 mai dernier l'actrice belgo-néerlandaise sur Twitter.
Ses conseils ont demandé depuis l'audience du 19 avril la récusation de la magistrate de la cour d'appel qui doit se prononcer sur ce non-lieu, "une pure fiction écrite pour M. Besson".
Le producteur, 63 ans, connu pour "Le Grand bleu", le "Cinquième élément" ou "Léon", rejette ces accusations et évoque une relation extra-conjugale "légère et agréable", mutuellement consentie.
"Je n'ai jamais contraint physiquement ou moralement une femme à quoi que ce soit", avait-il assuré en octobre 2019, évoquant des "regrets" sur cette relation "alors qu'effectivement il y a un rapport de subordination".
"Nous attendons avec sérénité la décision de la cour d'appel, fort de la position concordante du parquet de Paris, de la juge d'instruction et du parquet général qui ont tous conclu à l'innocence de Luc Besson", a commenté son avocat Me Thierry Marembert.
Le producteur est l'une des figures françaises prises dans la vague d'accusations de femmes qui affirment avoir été victimes de viols ou d'agressions sexuelles dans la foulée de la chute du producteur américain Harvey Weinstein en octobre 2017.
Devant la justice, au moins trois femmes ont évoqué des faits allant de "bisous dans le cou" jusqu'à la "tentative de viol", contestés par M. Besson.
D'autres femmes avaient également témoigné auprès de Mediapart de gestes déplacés ou d'agressions sexuelles, souvent prescrits, de la part du réalisateur.
I.Yassin--SF-PST