
-
Panne géante d'électricité en Irak, à cause de la canicule et d'une surconsommation
-
Trump espère une rencontre "constructive" avec Poutine, sous l'oeil inquiet de l'Ukraine et de l'Europe
-
Canicule: d'un site espagnol classé par l'Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe
-
Aude: "Intense mobilisation" des pompiers pour éviter les reprises de feu
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attentat en juin
-
Des douches et une salle fraîche pendant la canicule, un "bonheur" pour des sans-abri
-
Ukraine : Zelensky et les Européens parleront à Trump, "contrarié" par le refus de Kiev de céder des territoires
-
Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord
-
La Finlande inculpe trois marins d'un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique
-
Wall Street stagne à l'ouverture, prudente avant l'inflation américaine
-
Des méduses forcent l'arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines
-
Quatre unités de la centrale nucléaire de Gravelines à l'arrêt à cause de méduses
-
Colombie: décès du candidat présidentiel blessé lors d'une attaque en juin
-
Métallurgie: Novasco a un mois et demi pour trouver un repreneur
-
Gaza: funérailles des cinq employés d'Al Jazeera tués par une frappe israélienne
-
Métallurgie: redressement judiciaire pour Novasco, 760 emplois menacés
-
Au lac Tchad, la baisse de l’aide humanitaire fait craindre une hausse des attaques terroristes
-
Canicule: une chaleur "d'un niveau exceptionnel" dans le sud-ouest
-
La Bourse de Paris prudente avant des données d'inflation et des évolutions sur l'Ukraine
-
Suppression de deux jours fériés: le gouvernement invite les partenaires sociaux à négocier
-
L'incendie maîtrisé dans l'Aude, la surveillance reste de mise
-
Logements adaptés aux fortes chaleurs, les architectes regardent vers le passé
-
Nvidia et AMD verseront à Washington 15% de leurs revenus sur la vente de puces IA à la Chine
-
Dans un village américain, Trump crispe le voisinage
-
Au Japon, une procureure dénonce un viol et se bat pour obtenir justice
-
Ukraine: réunion d'urgence des Européens avant le sommet Trump-Poutine
-
Présidentielle en Bolivie: les sondages prédisent la fin du règne de la gauche
-
L'Australie va reconnaître l'Etat de Palestine
-
Une chaleur "d'un niveau exceptionnel" attendue dans le Sud-Ouest
-
Plus que quatre jours pour boucler un traité mondial contre la pollution plastique
-
Gaza: cinq journalistes d'Al Jazeera tués dans une frappe israélienne
-
L'Europe veut que l'Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes
-
L'Europe veut que l'Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix
-
Plan israélien pour Gaza: Netanyahu veut "terminer le travail"
-
Angleterre: Crystal Palace remporte le Community Shield face à Liverpool
-
Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre
-
Plan israélien à Gaza: Netanyahu veut "terminer le travail"
-
Maire agressé en Isère: le suspect invoque son "sentiment d'injustice"
-
Pour sauver l’accord sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, Valls annonce s'y rendre
-
Vent, canicule, une journée "compliquée" face au feu dans l'Aude
-
Gaza: Netanyahu doit s'exprimer sur son plan, contesté par l'extrême-droite
-
Plan de Netanyahu pour Gaza: Israël débat des enjeux, l'extrême-droite critique
-
La moitié sud du pays suffoque sous la canicule
-
Dans le Pas-de-Calais, un accompagnement des mères adolescentes
-
En Alsace, le labyrinthe dans le maïs fait un tabac
-
Les gouffres géants d'Oman attirent de plus en plus de visiteurs
-
Dans l'Aude, solidarité paysanne pour aider les éleveurs sinistrés
-
Tchad : l'ex-Premier ministre et opposant Succès Masra condamné à 20 ans de prison ferme
-
Brésil : jugé pour escroquerie, le président du Corinthians destitué par le club
-
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS officialisera mardi sa position sur l'accord de Bougival

En Inde, un certain parfum de France continue de flotter à Pondichéry
Des policiers portant un képi, des plaques de rue en émail bleu, des habitants échangeant en français: 70 ans après avoir quitté Pondichéry, la France demeure présente à travers les rues animées de cette ville du sud-est de l'Inde.
Dans le vieux quartier français, très prisé des touristes, une odeur de baguettes fraîches flotte devant une boulangerie ouverte par Saloua Sahl, 44 ans, venue de France.
"Ils veulent essayer les croissants français, les baguettes, les pains au chocolat, les tartelettes au citron ou au chocolat", se félicite-t-elle, dans le quartier de "la Ville Blanche" connu pour son architecture coloniale et ses demeures centenaires.
Alors que le président Emmanuel Macron arrive jeudi à New Delhi pour la 75e édition de la Fête de la Constitution indienne ("Republic Day"), les francophiles de Pondichéry estiment que la colonisation française a été moins dure que celle des Britanniques en Inde.
Il n'y avait "aucune rancoeur", assure David Annoussamy, 96 ans, un ancien magistrat qui a siégé au sein du tribunal français de la ville portuaire. "Les Pondichériens étaient considérés comme des Français, et même eux se considéraient comme des Français du point de vue du droit", dit-il en français, une écharpe traditionnelle tamoule autour de la taille.
Situé le long du littoral au sud-est de l'Inde, le territoire a été conquis par la France en 1674 quand la Compagnie française des Indes orientales a fondé les premiers comptoirs pour faire le commerce d'épices et de produits.
- "Pas une question de couleur" -
La France a cédé la souveraineté de ses possessions en Inde en 1954, soit sept ans après l'indépendance de l'Inde. Il faudra cependant attendre 1962 pour que soit ratifié le traité de cession.
L'ancien comptoir français a changé de nom pour devenir Pondichéry, un territoire administratif qui comprend également d'autres ex-enclaves coloniales françaises, Karikal, Mahé et Yanam.
"La nationalité n'est pas une question de couleur, il s'agit de connaître la France" et de "parler français", explique à l'AFP cet auteur de plusieurs livres qui a pris la nationalité française au moment de la rétrocession.
"Une personne née à Paris ou une personne née à Pondichéry avait les mêmes droits", se souvient cet amateur de bouillabaisse à la provençale.
Aujourd'hui, New Delhi et Paris nouent un partenariat de plus en plus étroit, la France cherchant à renforcer les accords avec l'Inde, cinquième économie mondiale et première puissance démographique du monde (1,43 milliard d'habitants).
Le Premier ministre indien Narendra Modi a été l'invité d'honneur le 14 juillet à Paris et Emmanuel Macron sera accueilli avec les mêmes égards jeudi et vendredi.
Au total, 1,25 million de personnes résident sur le territoire de Pondichéry, selon le dernier recensement de 2011, et la plupart parlent la langue tamoule.
Aujourd'hui, seuls 5.000 ressortissants français vivent à Pondichéry, en majorité des descendants d'Indiens qui avaient acquis la nationalité française.
- "Un pays que nous avons adopté" -
"C'est un pays que nous avons adopté, et il est devenu notre pays", assure la créatrice de mode franco-indienne Vassanty Manet, en montrant une photo en noir et blanc de son père dans l'armée française.
"On ne peut pas parler de colonisation à Pondichéry, estime-t-elle, préférant plutôt évoquer "un mariage entre la culture locale et la culture française dont nous sommes issus".
Des histoires sur la France ont baigné son enfance et "nourri notre imagination", affirme-t-elle, ajoutant que son oncle s'est battu pour la France en Algérie, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Pour Anita de Canaga, 53 ans, la relation entre les Français et les Pondichériens "était vraiment magnifique, amicale".
Contrairement au reste de l'Inde, où les noms des rues ont été changés pour effacer l'héritage britannique et les statues des dirigeants venus de Londres ont été déboulonnées, les vestiges de la France demeurent. Telle cette statue de Jeanne d'Arc, qui a combattu les Anglais au XVe siècle, à l'instar des Français face aux Anglais pour le contrôle de Pondichéry au XIXe siècle.
Et Pondichéry se prépare à dévoiler une réplique de la Tour Eiffel de 13 mètres, explique Chantal Samuel-David, élue de la communauté française du sud de l'Inde. "L'idée est d'avoir un symbole de l'amitié franco-indienne".
H.Darwish--SF-PST