
-
Israël: une flottille au large de Gaza pour demander la libération des otages
-
"Dialogue de sourds" aux négociations plastiques de Genève
-
Se loger à Kaboul, mission quasi impossible
-
Peinture rouge et tags hostiles sur les locaux de la compagnie israélienne El Al à Paris
-
Prêt-à-porter en crise: après Jennyfer, Groupe Beaumanoir reprend partiellement Naf Naf
-
En Ukraine, les fossoyeurs ploient sous le poids des morts mais ne rompent pas
-
Stériliser plutôt que tuer: le Maroc sous pression pour protéger les chiens errants
-
Une rencontre Trump-Poutine prévue "dans les prochains jours", selon le Kremlin
-
Prêt-à-porter: Naf Naf repris partiellement par Groupe Beaumanoir (décision du tribunal)
-
Ligue 1: Medina, Balerdi, Rulli, l'OM c'est l'Argentine
-
La Bourse de Paris en petite hausse en dépit de l'entrée en vigueur des droits de douane US
-
"Créer du lien": un artiste japonais noue les espaces et les corps avec des cordes
-
"Maximiser son sommeil": des influenceurs nous font rêver
-
Tennis: la sensation Victoria Mboko en finale à Montréal contre Osaka
-
Tennis: Khachanov sort Zverev, affrontera Shelton en finale à Toronto
-
Océans: des scientifiques mettent en évidence l'efficacité de très grandes aire protégées
-
Puces taxées à 100%: l'Asie sous pression pour investir aux Etats-Unis
-
Le gouvernement réfléchit à un doublement des franchises médicales unitaires
-
Les physalies, très urticantes, s'invitent sur les plages du Sud Ouest
-
Les orchidées de Taïwan face au couperet douanier de Trump
-
Le sud de la France toujours sur le qui-vive face au plus gros incendie de l'été
-
Fortes chaleurs: la vigilance orange mise en place vendredi dans cinq départements
-
Dans les appartements parisiens, le dilemme de la clim échauffe les esprits
-
Avant la décision du tribunal jeudi, les magasins Naf Naf se préparent déjà à fermer
-
Chine: le commerce extérieur solide en juillet, déjouant les prévisions
-
Sony relève sa prévision de bénéfice net annuel à 5,7 milliards d'euros
-
Décès à 88 ans du légendaire salsero Eddie Palmieri
-
Les nouveaux droits de douane américains entrent en vigueur pour des dizaines d'économies
-
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
-
Sous pression de l'opinion, le Conseil constitutionnel se prononce sur la loi Duplomb
-
L'Aude sur le qui-vive face à un feu d'une ampleur inédite
-
Conflit en Ukraine: Trump prêt à rencontrer Poutine "très bientôt"
-
Ligue des champions: Benfica s'impose à Nice (2-0) et prend une belle option
-
Trump fait passer à 50% les droits de douane pour l'Inde, avant une hausse générale
-
Wall Street portée par Apple, les nouveaux droits de douane en ligne de mire
-
Trump prêt à rencontrer Poutine, potentiellement dès la semaine prochaine
-
Foot: Son Heung-min, nouvel astre de Los Angeles
-
Six millions de comptes clients Bouygues Telecom touchés par une cyberattaque
-
La chaîne Claire's en faillite aux Etats-Unis et dans plusieurs pays
-
A six mois des JO-2026, les médailles du biathlon français se préparent à ski-roues
-
Sud de l'Espagne: l'incendie de Tarifa "stabilisé", retour des vacanciers évacués
-
"C'est une photo de Gaza ?" : l'IA trompeuse pour vérifier des images
-
ONG du prince Harry : le conflit se poursuit après les conclusions du régulateur des associations
-
Liban: le Hezbollah rejette la décision du gouvernement de le désarmer
-
La Bourse de Paris prudente avant l'entrée en vigueur des surtaxes américaines
-
Le plus gros incendie de l'été en France reste incontrôlé dans l'Aude
-
Après le Brésil, l'Inde également cible de 50% de droits de douane par Donald Trump
-
Le prince Harry dédouané d'accusations de harcèlement dans son ONG, mais remonté contre sa présidente
-
La présidente suisse à Washington pour des discussions d'urgence sur les droits de douane
-
Le plus gros incendie de l'été parcourt 16.000 hectares dans l'Aude

El Niño, la plus grande menace pour les espèces vulnérables des Galapagos
Annoncé intense, le phénomène El Niño va particulièrement frapper l'archipel équatorien des Galapagos, l'un des endroits les plus exposés à la crise climatique, et notamment ses espèces vulnérables, parmi lesquelles ses exceptionnelles colonies d'iguanes.
Sur le sable blanc de l'île de Santa Cruz, située à 1.000 km au large de l'Equateur, se bousculent nombre d'Amblyrhynchus cristatus. Cette espèce unique d'iguanes marins qui peut vivre jusqu'à 60 ans est l'une des plus menacées par l'augmentation de la température à la surface des océans associée à El Niño, générateur d'événements climatiques extrêmes, affaiblissant les vents ou générant des pluies diluviennes.
"Nous sommes dans un endroit où convergent de nombreux courants océaniques, ce qui signifie que des événements comme El Niño, produit du changement climatique, ont un impact sévère sur de nombreuses espèces et sur certains écosystèmes" de l'archipel, explique Washington Tapia, directeur de la Société de conservation des Galapagos.
Les iguanes marins mangent majoritairement des algues en bord de plages "et ne peuvent pas nager sur de longues distances en pleine mer pour chercher (leur) nourriture", qui se fait rare pendant la saison d'El Niño, ajoute-t-il.
L'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) a annoncé le début d'El Niño au 8 juin, avertissant qu'il "pourrait établir de nouveaux records de température" dans certaines régions.
Et bien qu'il s'agisse d'un phénomène climatique naturel qui se produit en moyenne tous les deux à sept ans et dure généralement entre neuf et douze mois, l'épisode s'inscrit "dans le contexte d'un climat modifié par les activités humaines", rappelle l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
- Perte en poids et taille -
Si l'intensité et la fréquence d'El Niño varient, le phénomène "a frappé les Galapagos de façon permanente", explique Danny Rueda, directeur du parc national des Galapagos, dans un entretien accordé à l'AFP.
En 1982, El Niño sonnait un premier avertissement avant qu'en 1997 il ne blanchisse des colonies entières de coraux et ne fasse des ravages au sein des espèces animales des îles qui ont inspiré la théorie darwinienne de l'évolution.
"Selon les prévisions, ce serait le troisième El Niño d'aussi grande ampleur", s'inquiète le directeur du parc. A cette période de l'année, il devrait normalement constater un "afflux d'eau froide, mais nous avons encore un courant d'eau très chaude".
Les espèces des Galapagos sont capables, par effet de résilience, de survivre aux anomalies climatiques. Mais si ces variations se produisent trop fréquemment et avec trop d'intensité, l'équilibre entre natalité et mortalité risque d'être rompu.
Aux Galapagos, El Niño a par le passé réduit de 30% la population de manchots et de cormorans, affectant également les otaries et les iguanes marins, les quatre espèces les plus vulnérables de l'archipel.
Manchots et cormorans, estimés entre 1.000 à 1.500, pourraient être plus touchés que les iguanes marins, les seuls au monde à avoir cette capacité à plonger.
Cette colonie de 450.000 reptiles constitue une "population qui peut se rétablir très rapidement", note M. Rueda, ce qui ne les empêche pas de perdre du poids et de rétrécir jusqu'à cinq centimètres, comme cela a pu être documenté par le passé.
Les fortes pluies pourraient elles affecter les populations de tortues de mer et de tortues terrestres, car leurs nids seraient inondés et leurs œufs perdus.
"Comme c'est un phénomène naturel, nous n'avons pas de mesures préventives", la seule chose à faire est "d'avoir les chiffres de la population après la nidification pour savoir à quel point le phénomène a impacté ces populations vulnérables" des Galapagos, explique Danny Rueda.
Le suivi de la population animale permettra donc, a posteriori, de déterminer l'intensité et l'impact de ce nouveau El Niño.
S'il y a moins de "succès reproductif" de ces espèces vulnérables, explique le directeur, on "parlera d'un phénomène El Niño (...) en termes de conservation".
V.Said--SF-PST