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Les portes de la Santé vont se refermer derrière Sarkozy
Les portes de la Santé vont se refermer sur Nicolas Sarkozy: l'ancien président de la République est attendu en milieu de matinée mardi dans la prison parisienne pour y être incarcéré, près d'un mois après sa condamnation pour association de malfaiteurs au procès libyen.
Le Brésilien Lula ou le Sud-Africain Jacob Zuma ont dormi en prison après avoir quitté le pouvoir. Mais ce n'est arrivé à aucun ancien chef d'Etat de la République française ou de l'Union européenne.
Sa famille a appelé à un rassemblement de soutien quand l'ancien président (2007-2012) quittera son domicile de l'ouest parisien. Une noria de caméras et de photographes s'efforcera de suivre son trajet vers l'unique prison parisienne.
Bénéficiera-t-il de dérogations ou de conditions de détention particulières eu égard à son statut ? Et surtout combien de nuits Nicolas Sarkozy, 70 ans, dormira-t-il dans sa cellule individuelle du quartier d'isolement, le plus à même de permettre d'assurer sa sécurité et la confidentialité de sa détention ?
Dès qu'il aura été écroué à la prison de la Santé, autour de laquelle un important dispositif de sécurité doit être déployé, ses avocats déposeront une demande de mise en liberté. La justice aura deux mois pour trancher, même si le délai devrait être plus court.
Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné l'ancien président à cinq ans de prison. Il a été reconnu coupable d'avoir, en toute connaissance de cause, laissé ses collaborateurs Claude Guéant et Brice Hortefeux rencontrer à Tripoli un dignitaire du régime de Mouammar Kadhafi pour discuter d'un financement occulte de sa campagne présidentielle de 2007. L'ancien chef de l'Etat a fait appel et se dit innocent.
- "Altérer la confiance" -
Plus encore que cette lourde condamnation, c'est le mandat de dépôt qui avait suscité la stupeur. Pour les juges, il est justifié par la "gravité exceptionnelle" de faits "de nature à altérer la confiance des citoyens dans ceux qui les représentent et sont censés agir dans le sens de l'intérêt général".
Nicolas Sarkozy avait fustigé une "injustice" et "la haine" dont le poursuivraient certains magistrats. Il s'est aussi comparé à Alfred Dreyfus, l'officier envoyé sur l'île du Diable pour trahison sur la foi d'un faux document et sur fond d'antisémitisme débridé.
Il a aussi confié au Figaro qu'il entrerait à la Santé "la tête haute" et muni d'une biographie de Jésus et du roman "Le Comte de Monte-Cristo", l'innocent injustement condamné le plus célèbre de la littérature française.
Ancienne figure tutélaire de la droite française, toujours régulièrement consulté par ses chefs, Nicolas Sarkozy a reçu le soutien de nombreux représentants de son camp, prompts à s'offusquer du mandat de dépôt visant leur favori.
Prononcé de manière routinière par les tribunaux correctionnels, il serait attentatoire à la présomption d'innocence, puisqu'il entraîne une détention sans recours possible et sans attendre le procès en appel.
- Reçu par Macron -
Même si l'incarcération de Nicolas Sarkozy s'est faite sur la base d'une mesure votée en 2019 à l'initiative de sa majorité, Emmanuel Macron avait soulevé ce point sur X, jugeant que "dans notre Etat de droit, la présomption d'innocence comme le droit au recours doivent toujours être préservés".
Vendredi, il a reçu Nicolas Sarkozy: "J'ai eu des propos publics toujours très clairs sur l'indépendance de l'autorité judiciaire dans le rôle qui est le mien. Mais il était normal que sur le plan humain, je reçoive un de mes prédécesseurs, dans ce contexte", a-t-il dit lundi.
Quant au ministre de la Justice, Gérald Darmanin, il ira "voir en prison" celui qu'il considère comme son mentor en politique, afin de s'assurer de sa sécurité. Une promesse critiquée par les syndicats de magistrats qui y voient une confusion des rôles de l'ami et du garde des Sceaux.
La demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy ne sera pas examinée à l'aune des mêmes critères que le mandat de dépôt.
Exit le trouble à l'ordre public et l'"exceptionnelle gravité" des faits. Redevenu présumé innocent, il ne pourra être maintenu en détention que si c'est l'"unique moyen" d'empêcher des pressions, une fuite ou une récidive, des interactions avec des complices, ou bien d'assurer sa sécurité. Sinon, il devra être remis en liberté, le cas échéant en l'assignant à résidence avec un bracelet.
M.Qasim--SF-PST