
-
"Alpha Scramble" : des Rafale français en Pologne, sentinelles de l'Otan face aux drones russes
-
Trump accueilli par le roi à Windsor au premier jour de sa visite d'Etat au Royaume-Uni
-
Népal: à la prison de Katmandou, les évadés d'un jour regagnent leur cellule
-
Mondial de volley: pour les Bleus, le rebond ou la désillusion
-
Greffe de barbe, botox sous burqa: à Kaboul, la chirurgie esthétique en vogue
-
La Bourse de Paris en timide hausse avant la Fed
-
C1: Liverpool en quête d'une nouvelle étoile avec son armée de recrues
-
Ligue des champions: un PSG amoindri par les blessures entame la défense de son titre
-
Offensive sur Gaza-ville : Israël ouvre un nouvel axe pour accélérer la fuite des habitants
-
Tabac, alcool, cannabis: les ados sont de moins en moins accro
-
Transports, éducation, fonction publique: à quoi s'attendre pour la grève du 18 septembre
-
Des milliers de morts cet été en Europe à cause du changement climatique, avancent des chercheurs
-
Après le suspens autour de deux postes de gouverneurs, la Fed en passe de baisser ses taux
-
Pompe exceptionnelle pour la deuxième visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni
-
Des socialistes au RN, Lecornu reçoit ses opposants avant une grande journée d'action
-
Brésil: Bolsonaro doit passer la nuit à l'hôpital après un malaise
-
L'assassin présumé de Charlie Kirk comparaît pour la première fois, la peine de mort requise
-
Pour "un futur meilleur", des jeunes défient Trump au tribunal
-
Ligue des champions: Mbappé et le Real font craquer l'OM, match fou entre la Juve et Dortmund
-
Ligue des champions: les exploits de Rulli n'auront pas suffi à l'OM face au Real
-
Ligue des champions: Vlahovic offre à la Juventus un improbable nul contre Dortmund
-
Ligue des champions: Mbappé finit par faire plier l'OM
-
YouTube entre dans une nouvelle ère d'IA, avec un arsenal de nouveaux outils
-
Brésil: Bolsonaro admis à l'hôpital après un "malaise"
-
Wall Street en retrait avant la décision de la Fed
-
Sous pression, le directeur du FBI croise le fer avec les démocrates au Sénat
-
L'Allemagne, laboratoire européen des applis de santé remboursées
-
La peine de mort sera requise contre l'assassin présumé de Charlie Kirk
-
"Nous avons un accord" pour TikTok, assure Donald Trump, qui prolonge le délai avant l'interdiction
-
Qualité de l'air dans le métro à Paris: l'enquête visant la RATP classée
-
Les objets de la saga Downton Abbey s'envolent aux enchères
-
Le Pendjab, grenier à blé de l'Inde, dévasté par les inondations
-
Mort de Robert Redford, géant du cinéma et incarnation d'une Amérique progressiste
-
Le chanteur Slimane condamné à 10.000 euros d'amende pour harcèlement
-
Pérou: 1.400 touristes évacués du Machu Picchu en raison d'une manifestation
-
Equateur: état d'urgence face aux blocages routiers
-
Nestlé annonce la démission de Paul Bulcke, président du conseil d'administration
-
Afrique du Sud: audience à la Cour constitutionnelle dans une affaire visant Shell
-
La reine Camilla, souffrante, absente des funérailles de la duchesse de Kent
-
Sous le feu des critiques, le directeur du FBI, Kash Patel, se défend pied à pied devant le Sénat
-
Un fidèle de Trump et une gouverneure réprouvée par l'exécutif siègent à la Fed
-
La Bourse de Paris termine en baisse avant la Fed
-
"Nous avons un accord" pour TikTok, assure Donald Trump
-
L'assassin présumé de Charlie Kirk va être inculpé
-
Création de vidéos, édition, YouTube accélère sur l'IA
-
Alertes sur le "mal-être des éleveurs", réunis pour leur salon à Rennes
-
Trump attaque le New York Times en diffamation pour 15 milliards de dollars
-
Foot: Philippe Diallo insiste pour la création d'une Société de clubs à la place de la Ligue
-
"Un lion s'en est allé": Robert Redford, légende du cinéma américain, est mort
-
Robert Redford, l'idéal américain

Népal: à la prison de Katmandou, les évadés d'un jour regagnent leur cellule
"C'était terrible à l'extérieur... alors je rentre". Quelques jours seulement après s'être enfui de sa prison de la capitale népalaise Katmandou, Avinash Rai, 46 ans, s'est représenté à sa porte, le ventre plein d'un bon repas pris en famille.
Comme lui, plus de 13.500 détenus ont profité des émeutes meurtrières qui ont renversé, la semaine dernière, le gouvernement népalais pour fausser compagnie à leurs gardiens.
Quand il évoque le désordre qui a précipité son évasion, Avinash Rai en tremble encore. "Nos vies étaient en danger", décrit-il, ses deux sacs en bandoulière, avant de rejoindre sa cellule.
"C'était fou. Il y avait des milliers de manifestants hors de contrôle qui criaient à l'extérieur et aucun policier nulle part", raconte le détenu. "Il y avait le feu partout, des actes de vandalisme. Et soudain, les portes se sont ouvertes".
Il les a franchies sans réfléchir, poussé vers la liberté dans un pays en plein chaos.
Les troubles ont éclaté le 8 septembre lorsque la police a ouvert le feu sur des milliers de jeunes manifestants, réunis sous la bannière de la "Génération Z", qui dénonçaient le blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites.
Au moins 19 protestataires ont été tués ce jour-là à Katmandou et dans le reste du pays.
- "Revenez plus tard" -
Le lendemain, la colère s'est déchaînée dans les rues de la capitale, où les symboles du pouvoir, le parlement en tête, ont été incendiés, détruits ou pillés. Au pouvoir depuis 2024, le Premier ministre KP Sharma Oli a dû démissionner.
Au total, 73 personnes ont été tuées, selon le dernier bilan officiel publié mercredi.
"Les autorités de la prison, ou ce qu'il en restait, nous ont dit +partez, et revenez plus tard, quand ce sera plus sûr+", se souvient Avinash Rai.
Condamné à vingt-deux mois de prison pour contrebande avec l'Inde, il ne lui en reste plus que deux à purger. Alors il a décidé, sagement, de suivre le conseil de ses geôliers.
"C'était fou que tous ces gens aient pu s'évader", s'étonne encore Nagendra Sreshtha, un ami venu le raccompagner. "On lui a dit que c'était dans son intérêt de rentrer en prison de son plein gré".
En échange, Avinash Rai espère désormais "un peu de clémence" du gouvernement provisoire mis en place jusqu'aux élections prévues en mars 2026.
D'autres que lui ont fait ce pari. Selon le porte-parole de la police, Binod Kharel, environ 5.000 évadés avaient retrouvé mercredi leur cellule, pour la plupart volontairement.
Parmi ceux qui se pressent devant la prison de Bakhu, il y a aussi Som Gopali, 40 ans. Condamné à cinq ans pour agression, il revient accomplir les neuf mois qui lui restent.
- "Pas une évasion" -
Une dernière étreinte avec son épouse, et il franchit la lourde porte de l'établissement.
"Ca a été un choc quand Som m'a téléphoné pour me dire qu'il était dehors. J'étais sidérée", confie sa sœur Preeti Yonyan, 42 ans, qui se pince encore pour croire à sa sortie inattendue.
"Il n'aurait pas tenu très longtemps dehors, avec la police à ses trousses", raisonne-t-elle.
Noircis par les flammes, recouverts de graffitis à la gloire de la "Génération Z", les hauts murs de la maison d'arrêt de Bakhu ont gardé les traces de l'assaut lancé par les émeutiers.
"La structure des bâtiments n'a pas été atteinte mais il n'y a plus de couvertures, de matelas ou d'équipement. Et de la suie partout", témoigne Savyata Bahkati, 22 ans, volontaire pour une association qui intervient en détention.
"Ils ont commencé à nettoyer les murs et à les repeindre", poursuit-elle, "mais ça va encore prendre trois ou quatre jours".
Les derniers candidats à la réincarcération se pressent devant la prison.
"Ce n'était pas une évasion. Mon fils est innocent", répète Suresh Raj Aran, 40 ans, espérant que Sevak, 23 ans, ne soit pas puni pour s'être fait la belle.
"Bien sûr, je préfère qu'il soit à la maison", dit-elle, "mais dans le respect de la loi".
Y.Shaath--SF-PST