
-
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro assigné à résidence
-
Basket: la France, en rodage, bat le Monténégro en préparation à l'Euro
-
Un incendie ravage depuis un mois une partie du Grand Canyon
-
Wall Street reprend son souffle après le recul de vendredi
-
L1: Paixao ambitionne de "faire quelque chose de très grand" avec l'OM
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, les proches de victimes réclament toujours justice
-
Gaza: Netanyahu dit préparer des "instructions" sur la poursuite de la guerre
-
Ligne LGV Nord: au moins 17 Eurostar supprimés après un incident électrique
-
Vigilance rouge incendie dans l'Aude mardi, épisode de chaleur dans le Sud-Ouest
-
Altice France: l'accord sur la dette validé, les syndicats font appel
-
Japon: records de chaleur battus lundi dans 17 villes
-
Le coeur italien de la fast fashion, champ de bataille de la mafia chinoise
-
Gaza: Netanyahu dit préparer des "intructions" sur la poursuite de la guerre
-
Ukraine: l'émissaire de Trump attendu en Russie pour une visite "importante"
-
Corée du Sud: retrait des haut-parleurs le long de la frontière avec le Nord
-
Devant le siège européen de l'ONU, une sculpture du "Penseur" dénonce le fardeau du plastique
-
Médicaments de l'hiver: pas de pénurie prévue pour le moment
-
Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin
-
Rémunération controversée d'Elon Musk: Tesla accorde 29 milliards de dollars d'actions à son patron
-
Altice France: l'accord sur la restructuration de la dette approuvé
-
Mer de Chine méridionale: le président philippin en Inde sur fond de manoeuvres militaires
-
Russie: début du procès de l'attentat du Crocus City Hall qui avait fait 149 morts
-
Gaza: Israël veut mettre le sort des otages au coeur de l'agenda international
-
Tennis/Canada: Osaka de retour en quarts en WTA 1000, Swiatek éliminée
-
Branle-bas de combat en Suisse après le coup de massue sur les droits de douane
-
Malgré des coups d'éclats, l'athlétisme français peu rassurant à six semaines des Mondiaux
-
Face à une algue brune invasive, l'Algérie nettoie ses plages
-
La pollution plastique, une menace "grave et croissante" pour la santé, alertent des experts
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, le président libanais promet la justice
-
La Bourse de Paris en hausse, plus optimiste sur la Fed
-
Dans le coeur historique d'Athènes, les habitants se rebiffent face à la menace du surtourisme
-
La Roumanie, lanterne rouge de l'UE face à la rougeole
-
Au Sahel, les ONG prises en étau entre les juntes et les jihadistes
-
Taïwan: des pluies torrentielles font quatre morts en une semaine
-
En Irlande, des cerfs-volants géants pour produire de l'électricité
-
Le combat des forestiers pour sauver la forêt pyrénéenne
-
Hiroshima: 80 ans après le drame, la double peine des victimes coréennes
-
Ukraine: l'émissaire de Trump attendu en Russie cette semaine
-
L'avenir d'Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette
-
Effondrement d'une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts
-
Athlétisme: Sha'Carri Richardson échoue en demi-finales du 200 m aux sélections américaines
-
Brésil : manifestations pro-Bolsonaro après les sanctions américaines
-
Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l'aide du CICR, le Hamas pose ses conditions
-
Cyclisme: Le coup de maître de Ferrand-Prévot
-
Tour de France: Pauline Ferrand-Prévot, l'étoile mystérieuse
-
Cyclisme: La Française Pauline Ferrand-Prévot remporte le Tour de France
-
Athlétisme: "C'est fini" pour Pascal Martinot-Lagarde, qui met fin à sa carrière au bout de l'émotion
-
L'étudiante gazaouie accusée de propos antisémites a quitté la France pour le Qatar
-
Athlétisme: Kwaou-Mathey sous les 13 secondes aux Championnats de France, Lavillenie retrouve le titre
-
Vidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l'aide du CICR

Dans l'aube de Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins "orphelins" de leur pape
"Orphelins" et désormais appelés à "être tous un peu François", les Argentins ont dès l'aube lundi prié, pleuré et médité à Buenos Aires pour le pape des pauvres et des exclus, un pape pas tout à fait comme les autres. Le leur.
Aux premières lueurs du jour, à peine informés de la mort du souverain pontife, des Porteños (habitants de la capitale), sur le chemin du travail, passaient, s'arrêtaient devant la cathédrale, l'ancien fief de l'archevêque Jorge Bergoglio, pour une bougie, un signe de croix, une larme.
Premiers recueillements de ce qui promet d'être un long deuil national - sept jours - décrété par Javier Milei. Un président ultralibéral jadis si critique d'un pape "gauchiste" selon lui, mais depuis réconcilié, et qui a salué lundi sa "bonté" et sa "sagesse", "malgré des différences qui aujourd'hui paraissent mineures".
Quelques heures plus tôt, le jour d'automne austral même pas levé, Agustin Hartridge, avocat de 41 ans, s'agenouillait devant les grilles d'une cathédrale encore fermée, déposant une bougie allumée sur les marches de l'édifice, "en hommage à tout ce qu'il nous a enseigné", expliquait-il à l'AFP.
"Le message de François a toujours été que nous devons nous unir et tendre la main à ceux qui en ont le plus besoin, aux retraités", ajoutait-il.
- Etre "tous un peu François" -
Non loin, une jeune femme d'une vingtaine d'années s'arrêtait quelques minutes devant les colonnes de l'édifice néo-classique aux faux airs de temple grec, en une silencieuse prière de rue. Avant de disparaître sur la place de Mai, casque de moto à la main, s'excusant d'être trop émue pour parler.
D'autres, passant devant la cathédrale, faisaient un signe de croix, comme Carlos Pellerano, employé de commerce de 62 ans, qui partageait sa "tristesse qu'il nous ait quittés juste maintenant, au moment où on avait tant besoin de lui en Argentine", où la situation sociale est difficile.
"Le pape des pauvres, des marginalisés, de ceux que beaucoup excluent, nous a quittés", a d'ailleurs lancé l'archevêque de Buenos Aires, Jorge Garcia Cuerva, en ouverture d'une première messe vers 8H30, pour près d'une centaine de fidèles.
"A présent, nous allons tous devoir être un peu François, être plus miséricordieux les uns envers les autres", a-t-il enjoint à l'assistance. "Le meilleur hommage est de nous unir, de construire des ponts et de dialoguer. Que François aille au ciel en sachant que ses enfants vivront dans l'unité".
Au dehors, Javier Languenari, 53 ans, secouait la tête en balayant les feuilles devant la cathédrale. "C'est une immense tristesse (...) En tant qu'Argentins, nous sommes un peu plus orphelins. Mais en tant que catholiques, nous savons que Jésus-Christ sera toujours là", ajoutait-il, embrassant sa croix autour du cou.
Graciela Vilamia, une sans-abri septuagénaire, pleurait, inconsolable, aux abords de cette cathédrale où elle vient mendier de jour. Jorge Bergoglio y fut archevêque de 1998 à 2013 et y lança tant d'appels en faveur des démunis, froissant plus d'une fois le gouvernement en place.
- "Il a beaucoup donné" -
"Je l'ai vu accueillir des mères de disparus (de la dictature) en pleurs. Je l'ai vu se sacrifier dans les bidonvilles. Je le connais depuis 30 ans", rappelait-elle. "Je voudrais qu'il reste, qu'il ne parte pas...".
"C'est très dur, parce qu'une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls", se lamentait Juan Jose Roy, retraité de 66 ans. "La seule chose qui m'apaise, c'est qu'il ait pu dire au revoir au monde hier à Pâques", poursuivait-il, ses mots rattrapés par les larmes.
Arrivé parmi les premiers pour un brève prière à la cathédrale, Guillermo Sanchez, Péruvien de 47 ans qui vit à Buenos Aires depuis 22 ans, exprimait sa peine spéciale pour la mort de François: "Ca ne m'était jamais arrivé avec les autres papes".
"Il a beaucoup donné, j'aurais aimé qu'il donne encore plus. Il était très proche de la jeunesse, de notre époque. Ce n'était pas un pape fermé, c'est pour ça que je me sentais proche de lui. François n'évitait aucun sujet", méditait-il.
Comme en écho, ou comme un symbole, Mgr Cuerva relevait d'ailleurs dans son homélie que la dernière audience du pape, dimanche, avait été "avec le vice-président des États-Unis (JD Vance) et il a une fois de plus partagé sa profonde préoccupation pour les migrants. Un homme qui a été constant du premier au dernier jour".
W.AbuLaban--SF-PST