-
Entre aveu et discours confus au procès du Saoudien jugé pour l'attentat de Magdebourg
-
Au Mali, l'exode silencieux des habitants de Léré, étranglés par le blocus jihadiste
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la deuxième phase de la trêve à Gaza
-
Déficit: RN et LFI mettent en cause la sincérité du budget et des élections en 2024
-
Foot: "J'espère qu'un jour je pourrai revenir", dit Messi après une visite du Camp Nou
-
Six morts dans de nouvelles frappes américaines contre de présumés narcotraficants
-
Des juges enquêtent sur la clé USB illégale d'Abdeslam et sur un projet d'attentat de son ex-compagne
-
Inégalités salariales: à partir de 11H31 lundi, les femmes travaillent "gratuitement"
-
La Chine suspend ses droits portuaires "spéciaux" sur les navires américains
-
Lula dénonce les "négationnistes" du climat en recevant le monde en Amazonie
-
Après vingt jours en détention, Nicolas Sarkozy est sorti de prison
-
Un Saoudien islamophobe jugé pour l'attentat du marché de Noël à Magdebourg
-
Présidence de la FIA: le système électoral attaqué devant la justice française
-
Après vingt jours en prison, la justice libère Nicolas Sarkozy
-
Face aux menaces d'ingérences russes, l'UE veut muscler ses aides aux médias
-
Stablecoins: la Banque d'Angleterre propose un cadre pour renforcer la confiance
-
L'envoyé américain Kushner discute avec Netanyahu de la trêve à Gaza
-
Nicolas Sarkozy va sortir de prison, après 20 jours de détention
-
Philipines: au moins 5 morts après le passage du "super typhon" Fung-wong, en route vers Taïwan
-
La fin du "cauchemar" de la prison pour Nicolas Sarkozy ? Réponse à 13H30
-
WRC: Egaler le record de titres de Loeb ? "Pas une obsession" pour Sébastien Ogier
-
Mise en liberté requise pour Sarkozy, fixé sur son sort à 13H30
-
Ouverture du procès d'un Saoudien jugé pour l'attentat du marché de Noël à Magdebourg
-
Déficit: LFI dénonce une "omission d'Etat" après la révélation d'une lettre de Le Maire à Macron
-
Espoir de déblocage budgétaire aux Etats-Unis: la Bourse de Paris en hausse
-
La justice examine la demande de mise en liberté de Sarkozy
-
La justice française se penche sur le système d'élections à la FIA
-
Les Philippines évaluent les dégâts après le "super typhon" Fung-wong, en route vers Taïwan
-
La sortie de prison de Nicolas Sarkozy entre les mains de la justice
-
NBA: le Thunder renverse les Grizzlies, les Rockets gagnent chez les Bucks
-
L'Amazonie accueille l'une des négociations climatiques les plus difficiles de mémoire récente
-
Etats-Unis: accord provisoire au Sénat pour mettre fin à la paralysie budgétaire
-
Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong
-
Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique pour consacrer leur alliance
-
Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir
-
Une montre Patek Philippe vendue pour 15,2 millions d'euros
-
Espagne: le Barça revient sur le Real, retour gagnant pour Lewandowski
-
Paralysie budgétaire aux Etats-Unis: des milliers de vols annulés, lueur d'espoir d'un déblocage au Sénat
-
Ligue 1: le PSG souffre avant de faire plier Lyon
-
Ligue 1: Warren Zaïre-Emery, l'embellie se confirme
-
Masters ATP: Alcaraz et Zverev s'imposent sans encombre pour leur premier match
-
F1: intouchable au Brésil, Norris se rapproche du titre
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain alerte sur un trafic aérien bientôt réduit "à peau de chagrin"
-
Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté d'un discours de Trump
-
F1: Lando Norris (McLaren) remporte le GP du Brésil et s'échappe au classement
-
Angleterre: Manchester City corrige Liverpool et menace Arsenal
-
Budget de la Sécu : l'Assemblée débat, mais les délais se resserrent
-
F1 - GP du Brésil: Leclerc contraint à l'abandon, Piastri sanctionné
-
Espagne: Mbappé et le Real Madrid freinés par le Rayo Vallecano
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain brandit la menace d'un trafic aérien réduit "à peau de chagrin"
Fin du procès libyen: Sarkozy attaque une dernière fois et fait allusion au jugement Le Pen
Une relaxe longuement plaidée pour Nicolas Sarkozy et des derniers mots à la tonalité politique: le procès libyen s'est achevé mardi à Paris après trois mois d'audiences, l'ex-président critiquant un "réquisitoire politique" mais aussi un "contexte détestable", en référence à l'affaire Le Pen.
La décision du tribunal correctionnel de Paris sera rendue le 25 septembre à 10H00.
L'ancien chef de l'Etat est l'ultime prévenu à s'avancer à la barre pour prendre la parole une dernière fois. Ses avocats viennent de longuement plaider pour tenter de convaincre le tribunal d'oublier "l'idée folle" d'un pacte de corruption passé avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, pour qu'il finance son accession à l'Elysée en 2007.
A-t-il quelque chose à dire avant que le tribunal ne parte délibérer ?
"Non... pour deux raisons", répond Nicolas Sarkozy, déclenchant des rires dans la salle d'audience.
"D'abord parce que mes avocats ont parlé et bien parlé, deuxièmement parce que le contexte médiatique et politique est détestable", lance-t-il en référence aux charges répétées du Rassemblement national contre la justice, après le jugement rendu contre Marine Le Pen le 31 mars dernier.
"J'aurais eu envie de répondre à un réquisitoire politique et violent", ajoute néanmoins Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet national financier (PNF) a réclamé 7 ans de prison, 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.
"Je ne le ferai pas, parce que je veux la vérité et je ne veux rien dire devant votre tribunal" qui "puisse alimenter cette polémique", dit-il à la présidente Nathalie Gavarino.
"Je ne suis pas ici pour faire de la politique mais pour défendre mon honneur et que la vérité soit faite", ajoute l'ancien président, qui ne s'est pourtant pas privé de critiquer certains magistrats et leur "combat politique" tout au long de ses nombreuses affaires judiciaires - il en est à son cinquième procès en cinq ans.
Avant lui, les trois anciens ministres jugés à ses côtés Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth ont réitéré à la barre leur innocence.
- "Indice mou" -
"J'aurais souhaité me défendre plus vigoureusement", déclare Claude Guéant, 80 ans, absent à de nombreuses audiences pour raisons de santé. "Jamais je n'ai eu connaissance d'un financement libyen" que "(je n'ai) a fortiori jamais sollicité ni réceptionné", estime celui contre qui l'accusation a requis 6 ans de prison. "On a dit qu'il m'arrivait d'être naïf mais je suis quelqu'un de parfaitement honnête" et "j'affirme que je suis innocent".
Plus tôt, les avocats de Nicolas Sarkozy ont plaidé pendant cinq heures pour tenter de convaincre le tribunal que le "pacte de corruption n'existe pas", en fustigeant les "reculades" et "failles béantes" du raisonnement du PNF.
Les procureurs financiers ont voulu "salir" Nicolas Sarkozy en entretenant l'image d'un homme "malhonnête, cupide, voyou", avait commencé par accuser l'un de ses conseils Jean-Michel Darrois.
L'ex-président, 70 ans, les a écoutés sur les chaises dédiées aux prévenus, assis au côté de ses trois anciens ministres - une image identique à celle du premier jour de ce procès inédit trois mois plus tôt, le 6 janvier. Sur les bancs fournis du public, sa femme Carla Bruni et ses fils Jean et Pierre Sarkozy.
En 2005, Nicolas Sarkozy est au sommet de sa "popularité" parmi les électeurs de droite, président de l'UMP, pour "quelle raison éprouve-t-il le besoin d'un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l'UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ?", demande Me Christophe Ingrain.
"L'accusation ne le dit pas", poursuit-il. "Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L'accusation ne le dit pas, car ce financement n'existe pas".
"Les investigations n'ont pas trouvé l'argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes" mais de millions d'euros, "ça ne peut pas disparaître comme ça !" plaide un autre conseil, Me Tristan Gautier, qui s'attaque à démonter sous les hochements de tête approbateurs de Nicolas Sarkozy les "prétendus" canaux de financement libyen.
"L'accusation a inventé la preuve molle, l'indice mou", ironise Me Ingrain, dénonçant le "quoi qu'il en coûte judiciaire" du PNF.
Il finit par demander au tribunal d'avoir le "courage" de relaxer Nicolas Sarkozy au vu de preuves "réduites à peau de chagrin" et de reconnaître "que ces 13 années de procédure aboutissent à une impasse". "Le dossier est à terre, ces excès, ces mensonges l'ont détruit".
E.AbuRizq--SF-PST