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Bayrou survit à la censure avec la bienveillance prudente du PS
"Un autre chemin se dégage". François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée contre son gouvernement, les socialistes décidant dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique "inédite".
Une nouvelle page politique, celle d'un parlementarisme fondé sur le "dialogue" et le "compromis" plutôt que sur "l'affrontement" ? C'est en tout cas ce qu'a espéré le Premier ministre, dont le gouvernement avait mené d'intenses négociations avec les oppositions tout au long de la semaine dernière, et jusqu'à la dernière minute jeudi.
La motion a été approuvée par 131 députés - dont huit socialistes -, loin des 288 nécessaires pour faire chuter M. Bayrou. Le suspense ne résidait pas dans l'issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu'il ne voterait pas cette fois-ci avec le NFP, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l'alliance de gauche sur de telles motions.
- Le NFP "fracturé" -
Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a défendu devant un hémicycle clairsemé le choix de son parti d'incarner "une gauche qui propose et qui avance", et s'est félicité des concessions "arrachées" à François Bayrou, en faveur de la justice fiscale, de l'Education nationale ou d'une remise en chantier de la réforme des retraites, "clé de voûte" de la négociation.
Il a cependant prévenu: le PS restera "dans l'opposition", se réservant à tout moment la possibilité de censurer le gouvernement. Chahuté par les Insoumis, M. Faure a réaffirmé son souhait que le Parlement "ait le dernier mot" sur les retraites, et juré que si le débat était "verrouillé", le PS "déposer(ait) une motion".
"Savourez la fin du NFP !", a lancé dans l'hémicycle le député Horizons Sylvain Berrios, membre de la majorité.
Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a fustigé sur X une décision qui "fracture" l'alliance de gauche. "Mais (le PS) capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure", s'est-il réjoui.
Porte-parole du groupe écologiste et social, Benjamin Lucas a tempéré auprès de la presse la portée d'un "désaccord stratégique" qui "n'efface pas une alliance".
Dans son discours, le coordinateur de la France insoumise Manuel Bompard avait dénoncé "l'irresponsabilité" de ceux qui se prêtent à une "comédie", estimant que "les jours" de la nouvelle équipe gouvernementale, mise en place fin décembre, étaient "comptés". "Quand il tombera, le monarque (Emmanuel Macron) suivra", a-t-il lancé.
La question de la censure se reposera à nouveau lors de l'adoption à l'Assemblée des budgets de l'Etat et de la Sécurité sociale, d'ici fin février. François Bayrou, qui pas davantage que ses prédécesseurs Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne ne dispose de majorité, pourrait être amené à dégainer l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, s'exposant à de nouvelles motions de censure.
Dans un courrier adressé mercredi aux présidents des groupes parlementaires socialistes, le Premier ministre récapitule la liste des concessions accordées à la gauche ces derniers jours.
Sur les retraites, il assure que même "si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord global", son gouvernement présentera un "nouveau projet de loi", "sous réserve d'un accord politique et d'un équilibre financier global maintenu".
Il accepte de renoncer à l'allongement du délai de carence d'un à trois jours en cas d'arrêt maladie pour les fonctionnaires.
Point sensible pour les socialistes, il confirme aussi l'abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d'accompagnants d'élèves en situation de handicap.
Côté fiscal, il confirme, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus, qui doit rapporter deux milliards d'euros mais qui a vocation à être remplacée par "un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale", "au plus tard" pour le budget 2026.
- "Verroterie" -
Des concessions brocardées par Sébastien Chenu, du groupe Rassemblement national. Pour lui, le PS, "telle une tribu indigène", s'est laissé "amadouer avec de la verroterie", rendant l'examen de la motion "stérile". "Nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes", a-t-il lancé au Premier ministre.
Du côté des syndicats, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a cependant estimé qu'une "opportunité inédite s'ouvre" pour discuter à la fois de l'âge de départ en retraite à 64 ans, de la pénibilité et de l'égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.
Vice-président d'Ensemble pour la République (EPR), le principal groupe macroniste à l'Assemblée, le député Mathieu Lefèvre a lui pointé sur X une non-censure qui "a un coût pour les finances publiques".
Le gouvernement vise un effort de 32 milliards d'économies et 21 milliards de recettes additionnelles pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau de 6,1% attendu pour 2024.
bur-parl-bpa-sl/hr/swi
Q.Jaber--SF-PST