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Dans le sud de Mayotte moins dévasté, un Nouvel An en demi-teinte
Plus "chanceux" que d'autres, les habitants du sud de Mayotte fêtent le cœur lourd la nouvelle année lors des traditionnels pique-niques du 1er janvier. Si le cyclone Chido a relativement épargné la pointe méridionale du département, ses dévastations sont dans toutes les conversations.
Sur la plage des Trois Baobabs à M'bouanatsa, la vie semble reprendre ses droits. Les enfants jouent dans le lagon et leurs cris fusent, laissant indifférents des kayakistes qui tentent une traversée de l'anse aux eaux placides.
Des adolescents disputent une partie de football sur le sable, d'autres se livrent à des acrobaties tandis que les adultes veillent à la bonne cuisson des brochettes de viande, sous les arbres leur offrant une salutaire fraîcheur en cette saison chaude.
De fait, les zones d'habitat informel du chef-lieu et du reste du petit archipel de l'océan Indien ont été soufflées par Chido le 14 décembre, ainsi que les maisons en dur et autres infrastructures.
Des images d'une désolation absolue qui font dire à Abdel Bacouna, habitant à M'bouanatsa: "On est chanceux". "Ça me fait très mal de voir les images du Nord", confesse le moniteur d'auto-école.
Des habitants du nord de l'île principale "se rapatrient" même dans le sud, dévoile M. Abdallah, 27 ans, qui compatit: "C'est tellement triste, on célèbre le 1er janvier avec tristesse".
A M'bouanatsa, l'image de carte postale qu'offre ce 1er janvier pourrait berner le spectateur inattentif.
Car si les habitants du Sud ont pu, en grande majorité, de nouveau bénéficier de l'eau et de l'électricité au bout d'une semaine environ après Chido, les dégâts se lisent sur le paysage.
- "Besoin d'une aide psychologique" -
Sur la plage des Trois Baobabs, les branchages jonchent le sable brun, et si la végétation commence à repousser, "on voit des maisons qu'on ne voyait pas avant", autrefois cachées par les arbres, alerte Céline, 40 ans.
Elle appelle à ne pas se leurrer: "Là, la plage est vide par rapport à d'habitude". Les "voulés" du Nouvel An, ces repas festifs avec grillades, sont traditionnellement un grand moment de réunion familiale.
"Il y a moins de monde", abonde Madjyd Madi Said, 46 ans, qui pense que les absents sont ceux qui "n'ont plus de maison".
Ambririki Attoumani, 41 ans, CPE et réserviste en gendarmerie, est, lui, "estomaqué" par les dégâts dans les champs.
La question des pertes agricoles revient sur toutes les lèvres. "Ça va être compliqué pour le mois de ramadan", en mars, anticipe Echat Abdou Baco, 27 ans, médiatrice sanitaire.
"On ne va manger que du riz, et ça va être cher", prédit-elle.
Ahamada Dahilou, 44 ans, désigne les grillades: "Là, on n'a que des mabawas (ailes de poulet, NDLR). Mais normalement, on aurait eu du fruit à pain, du manioc, etc."
Sans compter que la violence du phénomène météorologique a durablement marqué les esprits. "On a eu de la chance mais le peu qu'on a vu, c'était traumatisant. Dès qu'il pleut, j'ai peur", avoue Mme Abdou Baco.
"On a surtout besoin d'une aide psychologique", plaide celle qui a laissé pour la journée son téléphone portable dans la voiture, mentalement épuisée par les images du cataclysme.
Et si aujourd'hui, Madjyd Madi Said, policier municipal, se détend, il se souvient vivement de son inquiétude pour sa famille, basée dans le sud alors qu'il travaillait à Ouangani (centre) au moment du passage de Chido.
La petite fille de Nidalle Maoulana, 37 ans, professeure des écoles, "panique" désormais quand elle entend le tonnerre. "On est venus à la plage pour qu'elle rencontre des gens, qu'elle échange avec d'autres, qu'elle voie qu'elle n'est pas seule" à se sentir ainsi, s'inquiète la mère de famille.
L.Hussein--SF-PST