-
En Chine, les soldes de la Fête des célibataires perdent de leur charme
-
La musique générée par IA devient presque impossible à déceler, selon une étude Deezer/Ipsos
-
Chine: le roi d'Espagne en visite d'Etat, 18 ans après son père
-
Vingt militaires turcs tués dans le crash d'un avion en Géorgie
-
Un porte-avions américain au large de l'Amérique latine attise les tensions avec le Venezuela
-
Gabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison par contumace pour détournement de fonds publics
-
Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale soumis au Sénat
-
A Paris, ouverture d'un procès historique sur les crimes dans l'est de la RDC
-
Réforme des retraites: les députés vont enfin voter
-
La France met en garde contre l'instabilité dans les Caraïbes à l'ouverture du G7
-
"Trump est temporaire": le gouverneur de Californie vedette américaine de la COP30
-
Wall Street tirée par la fin à venir de la paralysie budgétaire
-
La paralysie budgétaire touche à sa fin aux Etats-Unis, sur fond de dissensions démocrates
-
Plus de la moitié des électeurs se sont déplacés pour les législatives en Irak
-
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Trump
-
Masters ATP: Alcaraz entrevoit le dernier carré et le trône de N.1 mondial
-
Retraites : la CFDT appelle les députés à voter la suspension de la réforme
-
La Bourse de Paris poussée par les espoirs de fin de paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
Equipe de France: Upamecano au sommet de son art
-
A la COP30, le gouverneur de Californie s'en prend à Donald Trump
-
La Russie propose le dialogue à Washington après les propos de Trump sur les "essais nucléaires" secrets russes
-
Masters ATP: Alcaraz se sort du piège Fritz
-
Prises de bénéfices à Wall Street dans un marché peu fréquenté
-
Naufrage au large de la Malaisie: "j'ai vu un enfant se noyer", témoigne un rescapé
-
La demande de suspension de la plateforme Shein en France examinée par le tribunal de Paris le 26 novembre
-
Turquie: le maire d'opposition d'Istanbul poursuivi pour 142 infractions
-
A Niagara, un G7 élargi cherchera une réponse commune sur l'Ukraine face à Moscou
-
Des députés britanniques s'inquiètent du sort de manchots de l'Aquarium de Londres
-
Son DG démissionnaire appelle la BBC à "se battre" pour défendre son journalisme
-
Manifestation à Belgrade contre un projet immobilier du gendre de Trump
-
Douze morts dans un attentat-suicide des talibans pakistanais à Islamabad
-
La BBC doit "se battre" pour défendre son journalisme, dit le DG sortant
-
Première victoire judiciaire des auteurs allemands contre OpenAI
-
Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d'un port historique
-
Birmanie: démolition partielle d'un centre d'arnaques après des raids de la junte, selon des images satellites
-
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons, estime la justice allemande
-
Philippines: le typhon Fung-wong fait 25 morts, Taïwan en alerte
-
Après la dermatose, les éleveurs des Alpes reconstituent leurs troupeaux
-
Foot: Cristiano Ronaldo affirme que le Mondial-2026 sera "à coup sûr" son dernier
-
Macron commémore le 11-Novembre et honore les incorporés de force dans l'armée allemande
-
Au large d'îles taïwanaises, les garde-côtes à l'affût des intrusions chinoises
-
En Irlande, la bataille pour le climat se joue dans les champs
-
En Israël, Hadar Goldin inhumé 11 ans après avoir été tué à Gaza
-
Pakistan: 12 morts dans un attentat-suicide à Islamabad
-
Le pouvoir "immense" des entreprises, préoccupation "majeure" pour le chef des droits de l'homme de l'ONU
-
Du cinéma muet à la téléréalité, la place unique des mormons dans la culture américaine
-
Le Premier ministre indien qualifie l’explosion meurtrière à Delhi de "complot"
-
Abdeslam envisage une démarche de justice restaurative avec des victimes du 13-Novembre, selon son avocate
-
L’injection de requêtes, nouvelle arme des pirates pour contrôler votre IA
-
Plus de risques et moins de solutions: l'angoisse des betteraviers français
A Damas libérée du pouvoir des Assad, 2025 sous le signe de "l'espoir"
Place des Omeyyades à Damas, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en brandissant des drapeaux aux couleurs de la "révolution", célébrant l'entrée du pays meurtri par treize années de guerre civile dans une année 2025 placée sous le signe de "l'espoir".
A minuit, des coups de feu tirés depuis le mont Qassioun, surplombant la capitale, se mêlent au tonnerre de feux d'artifice illuminant le ciel nocturne, a constaté un correspondant de l'AFP.
"Vive la Syrie, Assad est tombé", scandent des enfants, en allusion à la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une coalition de groupes rebelles islamistes.
"On ne s'attendait pas qu'un tel miracle se produise, aujourd'hui les Syriens ont retrouvé le sourire", déclare à l'AFP Layane al-Hijazi, étudiante en génie agricole de 22 ans, sur la place des Omeyyades.
"On a pu obtenir nos droits, on peut parler désormais. Je me suis défoulée ces trois dernières semaines et ce soir en faisant sortir tout ce que j'avais d'enfoui pendant près de 14 ans" de guerre, ajoute la jeune femme.
Dans les rues de la capitale syrienne où les célébrations se déroulent dans une ambiance bon enfant, les nouvelles forces de sécurité en treillis militaire effectuent leur ronde, fusil à l'épaule et brandissant parfois des drapeaux de la "révolution".
Sur la place des Omeyyades, ces drapeaux flottent aussi dans les airs, accrochés aux voitures qui continuent d'affluer malgré les embouteillages. Trois bandes de couleurs, vert, blanc, noir, frappées de trois étoiles rouges.
Il y a à peine un mois, il aurait été impensable de voir ce drapeau de l'indépendance, symbole de la révolte du peuple syrien, flotter dans une capitale tenue d'une main de fer par le pouvoir des Assad.
- "Ce sera mieux qu'avant" -
En Syrie, la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie a fait plus d'un demi-million de morts et morcelé le territoire en zones d'influences tenues par différents belligérants.
Des familles entières attendent encore des nouvelles d'un proche introuvable, le sort de dizaines de milliers de prisonniers et disparus constituant l'un des aspects les plus douloureux du drame syrien.
La chute de Bachar met fin à plus d'un demi-siècle de règne sans partage du clan familial sur la Syrie, où toute dissidence était implacablement réprimée et les libertés publiques muselées.
"Quoiqu'il arrive, ce sera mieux qu’avant", résume Imane Zeidane, 46 ans, dessinatrice.
"Je commence la nouvelle année avec sérénité et optimisme, j'ai confiance en ce gouvernement", dit Mme Zeidane, venue avec son mari et leur fille sur la place des Omeyyades.
"Avant il y avait des célébrations, mais pas comme ça. La joie est double désormais, on célèbre la nouvelle année de tout notre cœur, on célèbre l'espoir qu’elle porte".
Sur la place résonne la chanson révolutionnaire "Lève la tête, tu es un Syrien libre", de la chanteuse syrienne Assala Nasri.
"Chaque année, on vieillissait de dix ans d'un coup", a déclaré à l'AFP Qassem al-Qassem, chauffeur de taxi de 34 ans, en allusion aux conditions de vie difficile dans un pays en plein effondrement économique.
"Mais avec la chute du régime, toutes nos peurs se sont dissipées", ajoute-t-il. "Maintenant j'ai beaucoup d'espoir. Tout ce qu'on veut désormais c'est la paix".
"J'espère que la Syrie de 2025 sera une Syrie non-confessionnelle, pluraliste, pour tous, sans exception", lance de son côté Havan Mohammad, étudiant kurde originaire de Qamichli dans le nord-est du pays, venu à Damas poursuivre ses études en pharmacie.
G.AbuOdeh--SF-PST