-
L'Egypte inaugure avec faste son Grand musée dédié à la civilisation pharaonique
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire met le parc de Yosemite "à rude épreuve"
-
En Iran, les futurs prodiges de la tech en décousent sur le ring avec leurs robots
-
Ligue 1: embouteillages en tête, Nice défie le PSG, l'OM et l'OL à la relance
-
Ligue 1: Auxerre, mauvais souvenirs pour De Zerbi et l'OM
-
NBA: premier revers des Sixers, les Bulls toujours impériaux, Doncic aussi
-
À 96 ans, Hugues Aufray en tournée: "Personne ne m'empêchera de chanter jusqu'au bout"
-
A l'aéroport de Beauvais, des rapaces alliés de la sécurité aérienne
-
Marché automobile en France: octobre confirme une année difficile
-
En Guadeloupe, les cimetières privés et familiaux, une tradition sous contrainte
-
Tanzanie: la présidente proclamée gagnante après trois jours de violences
-
Alerte aux drones à l'aéroport de Berlin: les vols suspendus pendant près de deux heures
-
Un an après Novi Sad, la Serbie manifeste et rend hommage aux victimes
-
Trump se dit prêt à financer l'aide alimentaire américaine, menacée par la paralysie budgétaire
-
Masters 1000 de Paris: Vacherot stoppé par Auger Aliassime, Zverev rejoint Sinner en demies
-
Sahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU soutient le plan d'autonomie marocain
-
Sahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU soutien le plan d'autonomie marocain
-
Italie: mise sous séquestre de plus d'un milliard d'euros d'actions de Campari
-
Salon du chocolat: derrière la douceur, l'âpreté du prix
-
Sécurisation du Louvre: Dati pointe une "sous-estimation" des risques et annonce des "mesures d'urgence"
-
"Combattre le feu par le feu": la Californie tentée par la guerre du redécoupage électoral
-
Serbie: un an après la tragédie de la gare, des milliers de personnes convergent vers Novi Sad
-
Novi Sad, un an après: les 365 jours qui ont bouleversé la Serbie
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime stoppe Vacherot, Sinner file en demies
-
Menacée par la paralysie budgétaire, l'aide alimentaire aux Etats-Unis obtient un sursis
-
Déchéance historique pour Andrew, la famille royale appelée à davantage de transparence
-
L'Assemblée rejette la taxe Zucman, Lecornu lâche du lest sur les retraites et minimas sociaux
-
Des millions d'Américains privés d'aide alimentaire par la paralysie budgétaire
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime stoppe Vacherot et affrontera Bublik en demi-finales
-
Nucléaire: Trump répète vouloir mener des essais, sans clarifier ses intentions exactes
-
La Bourse de Paris termine dans le rouge, minée par des résultats d'entreprises
-
La CGT n'ira pas au lancement de la conférence Travail et Retraites mardi, contrairement à la CFDT
-
Aux Etats-Unis, la panique de ménages face à la hausse attendue de leur assurance santé
-
Masters 1000 de Paris: Vacherot veut continuer "à jouer sans pression"
-
Le nombre de féminicides conjugaux en hausse en France en 2024
-
La fusée chinoise Longue Marche-2F décolle avec trois astronautes
-
Les Britanniques saluent la déchéance historique d'Andrew, sans mettre fin aux interrogations
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime met fin à l'épopée de Vacherot
-
Royaume-Uni: des militants écologistes qui avaient dégradé Stonehenge acquittés
-
"On peut battre les populistes" : le centriste néerlandais Jetten revendique la victoire électorale
-
Rob Jetten, ex-athlète en course pour gouverner les Pays-Bas
-
Wall Street progresse, à nouveau soutenue par la tech
-
"On peut battre les populistes" : le centriste néerlandais Jetten revendique la victoire aux élections
-
Wall Street: Amazon s'envole de plus de 11% à l'ouverture porté par ses résultats trimestriels
-
Ligue 1: pour le PSG, un compte à régler contre Nice et une échéance européenne à préparer
-
Les Britanniques saluent la déchéance d'Andrew, mais des questions demeurent
-
Soudan: les paramilitaires disent avoir arrêté des combattants soupçonnés d'exactions
-
Tanzanie: environ 700 tués lors de manifestations anti-régime, affirme l'opposition
-
Top 14: pendant les doublons, le savoir-faire toulousain à l'épreuve
-
Nucléaire: confirmée mais pas clarifiée, l'annonce de Trump provoque une levée de boucliers
Pourquoi changer la Carte?
De l’Amazonie à l’Indo-Pacifique, la carte politique du monde est redevenue un champ de bataille. Plusieurs gouvernements cherchent à modifier des lignes tracées parfois il y a plus d’un siècle — sur terre comme en mer. Derrière ces offensives cartographiques se mêlent hydrocarbures, accès portuaire, sécurité, influence et calculs de politique intérieure. Le tout sous arbitrage incertain d’un droit international mis à rude épreuve.
L’or et le pétrole reconfigurent la Guyane et le Venezuela. En 2023, Caracas a consulté sa population sur l’annexion de l’Essequibo, un territoire représentant près des deux tiers du Guyana. Malgré des mesures conservatoires internationales rappelées le 2 mai 2025, des « élections » locales ont ensuite été organisées côté vénézuélien fin mai, dénoncées par Georgetown et ses partenaires. L’enjeu est colossal : l’Essequibo et son large offshore abritent d’importantes ressources — dont une production pétrolière en plein essor — qui peuvent rebattre la carte économique du continent.
La quête d’un accès à la mer ravive la tension dans la Corne de l’Afrique. Le 1–2 janvier 2024, un protocole d’accord entre l’Éthiopie (pays enclavé) et le Somaliland a promis un point d’appui côtier contre une reconnaissance politique fortement contestée par la Somalie, qui a rapidement légiféré pour l’annuler. Sous médiation, Addis-Abeba et Mogadiscio ont accepté d’ouvrir des « discussions techniques » en 2025, mais l’épisode a rappelé combien la simple perspective de modifier une carte peut embraser une région stratégique.
Caucase : du gel du conflit au redessin des frontières. Après la reconquête éclair de 2023 à Nagorny-Karabakh, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont enclenché en avril-mai 2024 une délimitation sensible de leur frontière, avec la restitution de quatre villages à Bakou et la pose de premiers jalons frontaliers. Si ce processus rapproche d’un traité de paix, il reste inflammable politiquement à Erevan comme à Bakou, où chaque mètre carré est chargé d’histoire et de sécurité.
Indo-Pacifique : la « carte-diplomatie » gagne la mer. Pékin use d’outils symboliques (cartes « standard », toponymie) et juridiques (lignes de base) pour appuyer ses vues, notamment vis-à-vis de l’Arunachal Pradesh ou en mer de Chine méridionale. New Delhi rejette ces prétentions, tandis que Manille a modernisé fin 2024 son cadre légal maritime et que Hanoï a déposé en 2025 de nouvelles coordonnées de ligne de base dans le golfe du Tonkin. Dans les Spratleys, le rythme d’extension insulaire vietnamien s’est encore accéléré en 2025, alimentant une compétition d’aménagements et d’incidents en mer.
Sahara occidental : bataille de soutiens et d’atlas. En 2025, de nouveaux acteurs ont appuyé le plan d’autonomie proposé par Rabat, consolidant une tendance diplomatique engagée depuis 2020. Cette dynamique se reflète déjà dans certaines cartes officielles et fiches pays, tout en heurtant la position du Front Polisario et de ses soutiens, qui continuent de plaider pour un référendum d’autodétermination.
Arctique : la carte des fonds marins se précise. Au-delà des 200 milles, ce sont les droits sur le plateau continental étendu qui se jouent. Des recommandations onusiennes rendues en 2023 sur la soumission de la Russie ont clarifié une partie du puzzle, pendant que les États-Unis ont publié en décembre 2023 les limites extérieures de leur propre plateau. Le résultat n’est pas une « annexion » des eaux, mais l’attribution de droits sur le sous-sol marin — une cartographie précieuse pour les ressources et les câbles.
Le droit international comme garde-fou… et terrain d’influence. La Charte des Nations unies proscrit l’acquisition de territoire par la force ; la Convention sur le droit de la mer encadre les lignes de base, ZEE et plateaux continentaux ; la Cour internationale de Justice et la Commission des limites du plateau continental arbitrent des volets clés. Mais l’« arme de la carte » — référendums domestiques, toponymie, cartes officielles, infrastructures, élections locales — sert de levier politique et médiatique pour créer des « faits accomplis ».
Ce qui vient. Attendez-vous à davantage de « géo-administration » (lois maritimes, dépôts de coordonnées), de contentieux (CIJ, arbitrages) et de gestes symboliques (cartes mises à jour, renamings) autour de points névralgiques : couloirs logistiques, façades maritimes riches en hydrocarbures, frontières issues de l’ex-URSS, dorsales arctiques. La carte change rarement d’un coup de crayon ; elle se retouche par couches — juridiques, économiques, militaires — jusqu’à ce qu’un nouveau tracé s’impose.
L'Algérie et les paiements numériques
AUCHAN veut aussi tout vendre en Russie
UE: Droits de douane punitifs de Donald Trump?
Exportations d'énergie verte de l'UE
Un robot dirige l'orchestre symphonique de Dresde
Allemagne: Lutte contre les Migrants économiques
La Pologne et le danger des demandeurs d'asile
Ukraine: Les recruteurs fouillent Kiev
Ukraine: Les recruteurs fouillent Kiev
UE: Droits de douane sur les voitures électriques chinoises
Ukraine: La question de la défense antimissile