-
Dix blessés dont neuf graves dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre
-
Argentine: une Marche des fiertés contre les politiques de Milei
-
Plusieurs blessés dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre, deux personnes interpellées
-
Tennis de table: Alexis Lebrun en demi-finale à Montpellier
-
Top 14: Toulouse à la fête et leader, Pau dauphin, premier point pour Perpignan
-
Rugby: la Nouvelle-Zélande prend sa revanche contre l'Irlande à Chicago
-
Ligue 1: Marseille gagne à Auxerre avec le service minimum
-
Angleterre: Arsenal imperturbable, Liverpool et Chelsea se relancent
-
Rugby: Dupont à Toulouse, la prolongation du patron
-
Casse du Louvre: deux nouvelles mises en examen samedi, quatre au total
-
Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique, la justice française saisie
-
Ligue 1: Monaco, insipide, perd son invincibilité à Louis-II et tombe de haut contre le PFC
-
Italie: Naples neutralisé à domicile par Côme
-
Tanzanie: après trois jours de violences, la présidente proclamée vainqueur
-
Ligue 1: Paris bat Nice sur le fil et se libère d'un poids
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime défiera Sinner en finale
-
Espagne: Griezmann marque son 200e but en Liga contre Séville (3-0)
-
Rugby: revanchards, les Anglais font plier l'Australie
-
Tennis: "plus mature", Auger-Aliassime retrouve un second souffle
-
Gaza: des corps rendus par le Hamas ne sont pas ceux d'otages, nouvelles frappes israéliennes
-
Casse du Louvre: deux mises en examen samedi, trois personnes remises en liberté
-
Tanzanie: la présidente proclamée vainqueur après trois jours de violences
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime en finale après avoir dompté Bublik
-
Casse du musée du Louvre: mise en examen d'une suspecte, un autre remis en liberté
-
Détente dans la crise Nexperia: la Chine va autoriser certaines exportations
-
Présidentielle au Cameroun: à Douala, des familles endeuillées par les violences post-électorales
-
Gaza: nouveau déboire sur les dépouilles d'otages, frappes israéliennes
-
Italie: terminus après onze mois pour Vieira au Genoa
-
Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher
-
L'impasse du budget persiste, Lecornu toujours sous pression
-
New York, marathon géant, mais pas assez pour satisfaire l'énorme demande
-
Casse du musée du Louvre: des suspects interpellés mercredi en cours de défèrement
-
Xi Jinping occupe le devant de la scène à l'Apec en l'absence de Trump
-
Gaza: la question des otages pèse toujours sur le cessez-le-feu, nouvelles frappes israéliennes
-
Inquiétudes autour de la vente d'une machine à calculer de Pascal
-
Léger coup de pouce du "leasing social" au marché automobile en France
-
Foot: Patrick Vieira n'est plus l'entraîneur du Genoa (club)
-
L'Egypte inaugure avec faste son Grand musée dédié à la civilisation pharaonique
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire met le parc de Yosemite "à rude épreuve"
-
En Iran, les futurs prodiges de la tech en décousent sur le ring avec leurs robots
-
Ligue 1: embouteillages en tête, Nice défie le PSG, l'OM et l'OL à la relance
-
Ligue 1: Auxerre, mauvais souvenirs pour De Zerbi et l'OM
-
NBA: premier revers des Sixers, les Bulls toujours impériaux, Doncic aussi
-
À 96 ans, Hugues Aufray en tournée: "Personne ne m'empêchera de chanter jusqu'au bout"
-
A l'aéroport de Beauvais, des rapaces alliés de la sécurité aérienne
-
Marché automobile en France: octobre confirme une année difficile
-
En Guadeloupe, les cimetières privés et familiaux, une tradition sous contrainte
-
Tanzanie: la présidente proclamée gagnante après trois jours de violences
-
Alerte aux drones à l'aéroport de Berlin: les vols suspendus pendant près de deux heures
-
Un an après Novi Sad, la Serbie manifeste et rend hommage aux victimes
Trump attaque les universités
Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier 2025, le président américain Donald Trump (78) a lancé une offensive sans précédent contre les universités américaines, provoquant des répercussions qui dépassent largement les frontières des États-Unis. Cette campagne, marquée par des coupes budgétaires massives, des pressions politiques et des restrictions sur la liberté académique, menace non seulement l’enseignement supérieur américain, mais aussi la recherche scientifique mondiale et la mobilité internationale des chercheurs.
L’administration Trump a ciblé des institutions prestigieuses comme Harvard, Columbia et Princeton, en gelant des milliards de dollars de subventions fédérales. Harvard, par exemple, a vu 2,2 milliards de dollars de financements bloqués après avoir refusé de se plier aux exigences de la Maison Blanche, qui demandait des réformes dans ses politiques de diversité et une réduction du nombre d’étudiants internationaux. Columbia, sous la menace de perdre 400 millions de dollars, a cédé en acceptant des changements drastiques, notamment une révision de la gestion des manifestations étudiantes et une définition formalisée de l’antisémitisme. Ces mesures visent particulièrement les universités accusées de tolérer des manifestations propalestiniennes ou de promouvoir des programmes jugés « woke », comme les études de genre ou la théorie critique de la race.
Les conséquences financières sont immédiates. Les universités, déjà sous pression avant ces coupes, annoncent des gels d’embauches et des suppressions de postes. À l’université Johns Hopkins, spécialisée dans la recherche médicale, près de 2 000 employés ont été licenciés suite à la réduction des fonds fédéraux. Les petites et moyennes institutions craignent même pour leur survie, certaines prédisant des fermetures si la situation persiste.
Au-delà des finances, c’est la liberté académique qui est en jeu. Les chercheurs font face à une censure accrue, avec des listes de sujets interdits, notamment sur le changement climatique, les inégalités sociales ou la transidentité. Cette répression a conduit à un climat de peur sur les campus, où enseignants et étudiants hésitent à s’exprimer librement. Des universitaires rapportent un sentiment de paralysie, certains préférant rester anonymes par crainte de représailles. Cette atmosphère évoque pour beaucoup les purges maccarthystes des années 1950, bien que l’ampleur actuelle soit jugée plus vaste.
Les répercussions mondiales sont tout aussi alarmantes. Les États-Unis, longtemps un pôle d’attraction pour les chercheurs et étudiants internationaux, voient leur réputation s’effriter. Les restrictions sur les visas étudiants, souvent révoqués pour des motifs mineurs, et l’expulsion de chercheurs étrangers critiquant la politique américaine ont déclenché un exode académique. Plus de trois quarts des chercheurs interrogés envisagent de quitter le pays, certains ayant déjà rejoint des institutions en Europe ou au Canada. La France, par exemple, a lancé un programme pour accueillir les scientifiques menacés, tandis que la Chine saisit cette opportunité pour attirer des talents.
Cet exode risque de bouleverser l’équilibre mondial de la recherche. Les National Institutes of Health, qui financent des centaines de milliers de chercheurs, ont réduit leurs subventions de manière drastique, passant d’un milliard à 400 millions de dollars en un an. Des domaines comme la biomédecine ou les sciences environnementales, où les États-Unis dominaient, pourraient perdre leur leadership au profit d’autres nations. Les universités européennes et asiatiques, moins contraintes, se positionnent pour combler ce vide.
Sur le plan politique, Trump justifie cette offensive en dénonçant les universités comme des bastions de la gauche, accusées de propager des idées « anti-américaines ». Il a également ordonné le démantèlement du ministère de l’Éducation, déléguant davantage de pouvoirs aux États, ce qui pourrait accentuer les disparités régionales dans l’accès à l’éducation. Cette stratégie s’inscrit dans une vision populiste, où les intellectuels et les institutions savantes sont perçus comme des adversaires à l’autorité.
Face à cette crise, les universités tentent de résister. Harvard a porté plainte contre l’administration Trump, invoquant une violation de la liberté d’expression et de l’autonomie institutionnelle. Une coalition de plus de 170 établissements, incluant Yale et Princeton, a dénoncé une « ingérence gouvernementale sans précédent ». Cependant, la pression financière et les menaces d’enquêtes congressionnelles fragilisent leur position.
Cette attaque contre l’enseignement supérieur américain ne se limite pas à une querelle idéologique. Elle redéfinit le rôle des universités dans une démocratie et menace leur capacité à produire des connaissances au service de l’humanité. À l’échelle mondiale, elle annonce un tournant où la science, la recherche et la libre pensée pourraient être durablement affectées, au moment où les défis globaux exigent plus que jamais une coopération internationale.
L'Algérie et les paiements numériques
AUCHAN veut aussi tout vendre en Russie
UE: Droits de douane punitifs de Donald Trump?
Exportations d'énergie verte de l'UE
Un robot dirige l'orchestre symphonique de Dresde
Allemagne: Lutte contre les Migrants économiques
La Pologne et le danger des demandeurs d'asile
Ukraine: Les recruteurs fouillent Kiev
Ukraine: Les recruteurs fouillent Kiev
UE: Droits de douane sur les voitures électriques chinoises
Ukraine: La question de la défense antimissile