-
ATP 500 du Queen's: Moutet éliminé, Alcaraz souffre mais passe en quarts
-
A l'Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie
-
Mexique : l'ouragan Erick s'affaiblit en s'enfonçant dans les terres
-
Tony Parker a-t-il été évincé d'un marché public dans les Alpes? Réponse au tribunal
-
ATP 500 de Halle: Zverev sue contre Sonego mais passe en quarts
-
Championnats de France: Grousset termine en beauté avec un nouveau record de France
-
René-Marc Chikli, défenseur du tourisme, de l'avènement du net à la crise du Covid
-
Prothèses PIP: le certificateur allemand TÜV à nouveau condamné
-
Dans l'hôpital israélien touché par un missile, patients et soignants sous le choc
-
Fraude à l'impôt sur les dividendes: un sénateur enjoint à Bercy de rétablir un lutte efficace
-
Le côté obscur de vendanges en Champagne au coeur d'un procès pour traite d'êtres humains
-
La Bourse de Paris recule, rattrapée par la guerre au Moyen-Orient
-
Une vague de chaleur sur la France: 16 départements en vigilance orange
-
Trump repousse à nouveau l'échéance pour la vente de TikTok
-
Tournage en Corée du Nord: des propos sexuels de Depardieu visaient bien une fillette, selon une expertise
-
Corruption à Interpol: un ex-ministre de la justice moldave interpellé aux Emirats arabes unis
-
Conflit ouvert entre Rachida Dati et l'audiovisuel public
-
Gaza: la Défense civile fait état de 76 personnes tuées par des tirs israéliens
-
Tony Parker a-t-il été évincé d'un marché public dans les Alpes? La justice en débat
-
Quand la Terre était gelée, la vie aurait trouvé refuge dans des mares
-
Nouveau revers pour SpaceX après l'explosion d'une mégafusée Starship au Texas
-
Léa Salamé quitte la matinale de France Inter pour le 20H de France 2
-
WTA 500 de Berlin: Sabalenka réussit son retour après Roland-Garros
-
EDF et l'Etat français se mettent d'accord sur le financement de la relance du nucléaire
-
Thaïlande: la Première ministre présente ses excuses mais reste fragilisée
-
Les eurodéputés adoptent des règles pour le bien-être des chats et des chiens
-
Mexique: l'ouragan Erick touche terre avec des vents allant jusqu'à 205 km/heure
-
Russie: le ministre de l'Economie dit que le pays est "au bord" de la récession
-
Léa Salamé quitte la matinale de France Inter pour devenir le visage du 20H de France 2
-
Les Balkans encore hantés par leur passé ? Une exposition pour sortir du "labyrinthe"
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%
-
Nouvelle "drogue du pauvre", l'anti-épileptique prégabaline sous surveillance
-
Trafic d'espèces protégées d'oiseaux, le procès renvoyé au 15 janvier
-
Un hôpital israélien touché après des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
-
Expulsés du Pakistan, des Afghans reviennent coûte que coûte
-
Léa Salamé annonce son départ de la matinale de France Inter
-
La protéa, fleur nationale de l'Afrique du Sud, menacée par le changement climatique
-
Vendanges en Champagne: le procès pour traite d'êtres humains s'est ouvert à Châlons-en-Champagne
-
Basket féminin: la Chine a sa nouvelle "Grande muraille", une ado de 2,26 m
-
L'UE capable de se défendre "à terme" sans les Etats-Unis, assure le commissaire à la Défense
-
La banque centrale suisse ramène son taux directeur à 0%, sans franchir le pas du taux négatif
-
Au Cadre Noir de Saumur, 200 ans d'équitation à la française
-
Finlande: feu vert au renforcement des droits des Sami
-
Concurrence: vers une confirmation de l'amende de 4,1 milliards d'euros contre Google
-
Un hôpital israélien touché par des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
-
De retour d'Iran, des Pakistanais racontent leurs "nuits d'horreur" sous les tirs israéliens
-
Effondrement d'une discothèque en République dominicaine: les propriétaires comparaîtront libres
-
La Bourse de Paris en repli face à la guerre Israël-Iran
-
Un hôpital touché en Israël et 47 blessés par des tirs iraniens, Netanyahu menace Khamenei
-
Mexique: l'ouragan Erick "extrêmement dangereux" se renforce en catégorie 4
Chine vs Trump: l'Europe en alerte
Depuis l’annonce des nouvelles politiques commerciales de Donald Trump, marquées par des hausses spectaculaires des droits de douane sur les importations chinoises, atteignant jusqu’à 145 % en avril 2025, la Chine a adopté une posture stratégique qui suscite une vive inquiétude en Europe. Alors que les États-Unis accentuent leur pression économique sur Pékin, la Chine semble vouloir tirer parti de cette escalade pour renforcer ses relations avec l’Union européenne, une démarche perçue comme une tentative de redessiner les équilibres géopolitiques mondiaux.
Le président chinois, Xi Jinping, a récemment appelé l’UE à s’unir à Pékin pour contrer ce qu’il qualifie de « coercition unilatérale » de la part des États-Unis. Cette invitation intervient dans un contexte où les tensions commerciales entre Washington et Bruxelles s’intensifient, Trump ayant également menacé l’Europe de droits de douane supplémentaires, notamment sur les automobiles et les produits pharmaceutiques. Pour la Chine, l’objectif est clair : exploiter les frictions transatlantiques pour se positionner comme une alternative crédible à l’influence américaine, tout en sécurisant ses intérêts économiques.
L’un des volets centraux de la stratégie chinoise concerne le secteur des véhicules électriques. Alors que les États-Unis imposent des barrières tarifaires quasi prohibitrices, la Chine négocie avec l’UE pour lever les droits compensateurs sur ses exportations d’électromobiles. En échange, Pékin propose des investissements massifs des constructeurs chinois en Europe et des transferts de technologie, une offre séduisante pour certains pays européens en quête de dynamisme économique. Cependant, cette perspective inquiète les industriels européens, qui craignent une inondation du marché par des produits chinois à bas prix, menaçant les fabricants locaux.
Par ailleurs, la Chine cherche à renforcer sa stature diplomatique. Lors de récents sommets, Xi Jinping a proposé des initiatives audacieuses, comme l’envoi de forces de maintien de la paix chinoises en Ukraine ou une contribution accrue aux organisations internationales telles que l’OMS et l’OMC, dans un effort pour combler le vide laissé par le retrait américain de certaines institutions multilatérales. Ces démarches, bien que présentées comme des gestes de coopération, sont perçues par certains analystes européens comme une tentative de Pékin d’étendre son influence en Europe, au moment où les relations avec les États-Unis se dégradent.
L’Europe se trouve ainsi dans une position délicate. D’un côté, des responsables comme Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, insistent sur la nécessité de maintenir un dialogue avec Washington pour éviter une guerre commerciale totale. De l’autre, certains États membres, comme l’Espagne, semblent ouverts à un rapprochement avec Pékin, notamment pour combler leur déficit commercial. Cette division interne fragilise l’UE, qui peine à formuler une réponse unifiée face aux avances chinoises.
Les conséquences économiques potentielles sont également préoccupantes. Les économistes estiment que l’afflux de produits chinois, détournés du marché américain en raison des droits de douane, pourrait déstabiliser les industries européennes, notamment dans l’automobile et la technologie. En Allemagne, par exemple, les exportations vers les États-Unis pourraient chuter de 15 % en raison des nouvelles barrières tarifaires, tandis que la concurrence chinoise s’intensifie sur le marché intérieur.
Sur le plan géopolitique, l’Europe craint de devenir un pion dans le grand jeu entre Washington et Pékin. Les propositions chinoises, bien qu’attrayantes à court terme, comportent des risques à long terme, notamment une dépendance accrue envers une puissance autocratique. Les avertissements se multiplient : un alignement trop marqué avec la Chine pourrait compromettre les relations avec les États-Unis, partenaire historique, tout en exposant l’Europe à des pressions économiques et politiques de Pékin.
Face à ce dilemme, l’UE tente de naviguer avec prudence. Des négociations sont en cours pour diversifier les partenariats commerciaux, notamment avec les Émirats arabes unis, tandis que des contre-mesures, comme des quotas d’importation, sont envisagées pour limiter l’impact des produits chinois. Toutefois, l’absence de consensus clair entre les États membres complique la tâche. Pendant ce temps, la Chine continue de presser l’Europe, jouant habilement sur les incertitudes créées par la politique imprévisible de Trump.
En conclusion, la stratégie chinoise face à Trump place l’Europe dans une position inconfortable, entre opportunités économiques et risques stratégiques. Alors que Pékin cherche à exploiter les tensions transatlantiques, l’UE doit impérativement renforcer son unité et définir une position claire pour préserver ses intérêts dans un monde de plus en plus polarisé.

Digital Ocean Twin: Pour la protection des Océans

Allemagne: «Guerre douanière» avec la Chine?

Les suicides ont baissé de 13 % en Europe

L'UE et ses objectifs climatiques...?

Irlande: Les livres scolaires bientôt gratuits?

UE: Tensions à la frontière de Ceuta

UE: Technologie et gestion de l'eau

UE: Faible demande pour les voitures électriques

Allemagne: Euro-2024 se déroulera sous haute sécurité

Charles Michel: La Géorgie s'éloigne de l'adhésion à l'UE

La terreur russe contre les civils en Ukraine
