-
Ligue 1: Warren Zaïre-Emery, l'embellie se confirme
-
Masters ATP: Alcaraz et Zverev s'imposent sans encombre pour leur premier match
-
F1: intouchable au Brésil, Norris se rapproche du titre
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain alerte sur un trafic aérien bientôt réduit "à peau de chagrin"
-
Démissions à la tête de la BBC, après un montage contesté d'un discours de Trump
-
F1: Lando Norris (McLaren) remporte le GP du Brésil et s'échappe au classement
-
Angleterre: Manchester City corrige Liverpool et menace Arsenal
-
Budget de la Sécu : l'Assemblée débat, mais les délais se resserrent
-
F1 - GP du Brésil: Leclerc contraint à l'abandon, Piastri sanctionné
-
Espagne: Mbappé et le Real Madrid freinés par le Rayo Vallecano
-
Paralysie budgétaire: le gouvernement américain brandit la menace d'un trafic aérien réduit "à peau de chagrin"
-
La croisière studieuse: des paquebots en Amazonie pour des délégués de la COP30
-
Inde: manifestation pour réclamer des mesures contre la pollution de l'air
-
MotoGP: Marco Bezzecchi remporte le GP du Portugal, les Français dans le Top 10
-
Naufrage d'un bateau de migrants au large de la Malaisie, au moins sept morts
-
La "super-typhon" Fung-wong touche terre aux Philippines, au moins deux morts
-
Esport: T1 étend sa suprématie sur League of legends avec un sixième titre mondial
-
Ukraine: situation "difficile" pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes
-
Israël a reçu la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la deuxième ville du pays presque à sec
-
13-Novembre: une "course pour la liberté" sillonne les lieux des attentats
-
WRC: Sébastien Ogier gagne au Japon et garde ses chances au championnat du monde
-
Budget de la Sécu : l'Assemblée continue l'examen mais les délais se resserrent
-
Décès du journaliste Jean-Claude Guillebaud
-
Naufrage d'un bateau avec 90 migrants à bord entre Malaisie et Thaïlande, au moins un mort
-
Budget de la Sécu: le RN "votera forcément contre à la fin", prévient Tanguy
-
La Chine assouplit l'exportation de métaux rares vers les Etats-Unis
-
Pluies records, infrastructures en jachère: quand la pampa argentine se noie
-
Dans l'exclave russe de Kaliningrad, l'isolement face aux voisins de l'Otan
-
Bolivie et Etats-Unis annoncent le rétablissement de leurs relations diplomatiques
-
Des mois sans avocat ni procès: le "trou noir" de prisonniers Palestiniens en Israël
-
Le Hamas doit remettre dimanche la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza
-
"Super-typhon" aux Philippines : un premier décès, plus d'un million d'évacués
-
Deux jours dans la vie de Kolya, recrue ukrainienne de 18 ans
-
XV de France: après la claque sud-africaine, une tournée à terminer
-
Mercosur: la France "ne signera pas" un accord qui "condamnerait" ses agriculteurs, assure Genevard
-
Le président syrien entame une visite inédite à Washington
-
Colis: les avions-cargos MD-11 immobilisés aux Etats-Unis après un accident mortel
-
NBA: le retour de Fox porte les Spurs, les Lakers stoppés par les Hawks
-
Le "super-typhon" Fung-wong fond sur les Philippines, près d'un million d'évacués
-
Le président syrien Ahmad al-Chareh arrive aux Etats-Unis
-
L'Ukraine lutte pour rétablir l'électricité et le chauffage après des frappes russes massives
-
Le "super-typhon" Fung-wong fond sur les Philippines
-
Rugby: la France encore battue par l'Afrique du Sud, deux ans après le cauchemar du quart de finale
-
Rugby: Les Springboks "ont à nouveau été plus performants que nous" (Galthié)
-
Rugby: la France encore battue par l'Afrique Sud, deux ans après le cauchemar du quart de finale
-
XV de France: face aux Springboks, les piliers ont tremblé
-
Ligue 1: l'OM reprend des couleurs et la tête, Lens terrasse Monaco
-
F1 - GP du Brésil: journée parfaite pour Norris
-
Espagne: Griezmann signe un doublé express et ramène l'Atlético à hauteur du Barça
Hong Kong 25 ans après la rétrocession: promesse tenue ou "trahison"?
Alors que minuit sonnait le 30 juin 1997, Hong Kong passait de la couronne britannique à la souveraineté chinoise, Lee Wing-tat, député pro-démocratie, se tenait avec ses collègues sur le balcon du Conseil législatif de la ville pour manifester.
Hong Kong célèbre vendredi le 25e anniversaire de sa rétrocession et la mitan du système "Un pays, deux systèmes" en vertu duquel la ville devait conserver pendant 50 ans une certaine autonomie.
Mais dès les premières heures, les lignes de fracture qui allaient traverser la politique de Hong Kong pour les deux décennies suivantes étaient tracées.
Furieuse des tentatives de dernière minute du gouverneur britannique sortant Chris Patten d'introduire des éléments de démocratisation, la Chine a annoncé l'expulsion de tout député ayant ouvertement soutenu celles-ci.
Ainsi, à l'aube du 1er juillet, Lee Wing-tat et nombre de ses collègues étaient démis de leurs mandats.
M. Lee a passé cette nuit-là au Conseil législatif pour y faire entrer ceux dont l'habilitation avait expiré après minuit et protester contre leur expulsion.
"C'est un moment où tous les Chinois doivent se sentir fiers", avait déclaré le fondateur du Parti démocratique Martin Lee. "Nous espérons que Hong Kong et la Chine pourront progresser ensemble".
Les sentiments de Lee Wing-tat étaient plus mitigés. "Nous n'étions plus aussi optimistes, je ne croyais plus que nous aurions une vraie démocratie", a-t-il déclaré à l'AFP.
- Méfiance croissante -
Vingt-cinq ans plus tard, il ne reste plus aucun député de l'opposition au Conseil législatif de Hong Kong. Certains ont été arrêtés en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin en 2020, et beaucoup disqualifiés au nom de nouvelles règles réservant les élections aux "patriotes".
D'autres ont fui la ville, comme Lee Wing-tat, qui vit désormais en Grande-Bretagne.
POurtant, il était pourtant plein d'espoir en 1984, lorsque la déclaration sino-britannique a ouvert la voie à la fin de 150 ans de domination coloniale.
Le principe "Un pays, deux systèmes", énoncé dans la mini-constitution de Hong Kong, promettait un haut degré d'autonomie, un pouvoir judiciaire indépendant et la nomination du dirigeant de la ville par Pékin sur la base d'élections ou de consultations locales.
Mais la répression de Tiananmen en 1989 a ébranlé sa foi dans le parti communiste (PCC).
Au cours des années qui ont suivi la rétrocession, la méfiance n'a fait que croître entre un camp pro-démocratie qui voyait en Pékin un pouvoir autocrate déterminé à priver les Hongkongais des droits promis, et le PCC qui considérait leurs revendications comme un défi à la souveraineté chinoise.
Les tensions ont finalement explosé lors des immenses manifestations, parfois violentes, de 2019, auxquelles la Chine a répondu par une répression qui a transformé la ville.
- Vengeresse -
Chris Patten, le dernier gouverneur britannique, accuse le PCC de trahir ses promesses envers Hong Kong.
"La Chine a déchiré la déclaration commune et tente de supprimer les libertés de Hong Kong de manière vengeresse et exhaustive parce qu'elle les considère comme une menace, non pas pour la sécurité de la Chine, mais pour la capacité du Parti communiste chinois à s'accrocher au pouvoir", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'ancien chef de l'exécutif de Hong Kong Leung Chun-ying, ne considère pas la récente répression excessive. "Vous ne pouvez pas dire, +nous voulons avoir un haut degré d'autonomie et vous restez à l'écart+, ce serait l'indépendance de facto de Hong Kong", a-t-il déclaré à l'AFP.
En poste au moment du mouvement des Parapluies de 2014, il impute l'agitation sociale au fait que les gens ont été induits en erreur par des personnalités politiques et ont mal compris la loi hongkongaise.
Il suggère également que des "forces étrangères" hostiles sont impliquées, refusant d'être plus précis.
Se faisant l'écho de Pékin, M. Leung qualifie de succès la mise en œuvre de l'accord "Un pays, deux systèmes", qui dit-il pourrait se poursuivre au-delà de son terme de 50 ans.
Selon les sondages réalisés par l'Institut de recherche sur l'opinion publique de Hong Kong depuis 1994, la confiance de la population dans cet accord a pourtant atteint un niveau historiquement bas.
Certains, comme Herman Yiu, ont perdu tout espoir de faire un jour évoluer le système. "Etant né en 1997... j'avais l'impression que mon destin était lié à celui de Hong Kong", explique ce jeune homme politique à l'AFP.
Fraîchement diplômé, M. Yiu a été élu lors du raz-de-marée pro-démocratique des élections de district de 2019. Mais sa carrière a tourné court quand les autorités ont disqualifié les représentants qui n'ont pas prêté allégeance à Pékin.
"Je me sens impuissant, pour Hong Kong et pour moi-même", dit-il.
Q.Jaber--SF-PST