
-
La Hongrie, l'Inde et la Pologne de retour dans l'espace
-
La journaliste Adeline François quitte la matinale de BFMTV pour LCP
-
Israël affirme qu'il est trop tôt pour évaluer les dommages, au deuxième jour de trêve avec l'Iran
-
Orages: 50 départements en vigilance orange mercredi
-
La Bourse de Paris avance prudemment avec la trêve Iran-Israël
-
Athlétisme: quand Bannister brisait la barrière des quatre minutes au mile
-
Au Kenya, des milliers de manifestants commémorent les victimes du mouvement inédit de 2024
-
Des astronautes hongrois, indien et polonais décollent vers l'ISS
-
Le sommet de l'Otan rentre dans le dur, suspendu à Trump
-
Cyclisme: Vauquelin veut sa revanche
-
Vietnam: le cerveau d'une fraude à 27 milliards de dollars évite l'exécution
-
Athlétisme: la Kényane Faith Kipyegon s'attaque à la barrière des quatre minutes au mile
-
Primaire démocrate à New York : le candidat le plus à gauche, Zohran Mamdani, gagne contre le favori
-
Le manque de personnel, la face cachée du tourisme en Grèce
-
Plus de 80.000 personnes évacuées après des inondations dans le sud-ouest de la Chine (médias d'Etat)
-
Orages: 47 départements en vigilance orange mercredi
-
Sensation à New York, le socialiste Zohran Mamdani renverse le favori Andrew Cuomo à la primaire démocrate
-
Au Kenya, commémorations sous haute tension des manifestants tués en 2024
-
Suspendue à Trump, l'Otan lui déroule le tapis rouge
-
Première réunion des nouveaux experts en vaccination de RFK Jr
-
La Poste au défi d'assurer un intérim, en attendant la nomination d'un nouveau PDG
-
La vaccination des enfants faiblit dans le monde, des millions de vies en danger, avertit une étude
-
Trêve entre l'Iran et Israël, doutes sur l'efficacité des frappes américaines
-
Pérou : une nouvelle espèce de rongeur semi-aquatique découverte au Machu Picchu
-
Une IA pourra être nourrie avec un livre sans autorisation ni droits d'auteur, dit la justice américaine
-
Show survolté chez Louis Vuitton pour le lancement de la Fashion Week
-
Lyon rétrogradé: John Textor, l'homme qui jongle avec les clubs de foot
-
Foot: Coup de massue pour Lyon, relégué en Ligue 2
-
Météorologue dans l'Arctique norvégien, métier artisanal et solitaire
-
Basket: la météorite Paris décroche la Lune en France
-
La dengue refait une inquiétante apparition au Bangladesh
-
En Equateur, les producteurs de cacao se frottent les mains
-
Wall Street termine en hausse, enthousiaste après la trêve entre l'Iran et Israël
-
Wall Street portée par l'annonce d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël
-
Retour dans l'espace pour la Hongrie, l'Inde et la Pologne avec une mission privée vers l'ISS
-
Aisne: trois nouveaux cas d'intoxication à E. coli, dont une personne âgée
-
Le procès de P. Diddy entre dans sa dernière ligne droite
-
En Chine, des GPS humains pour naviguer dans le labyrinthe hospitalier
-
Au pays du maroilles, un éleveur parie sur le lait de chamelle
-
Ukraine: 19 morts dans des frappes russes dans la région de Dnipropetrovsk
-
Lancement officiel du premier parc éolien flottant en France, sur les côtes des Bouches-du-Rhône
-
Fashion Week: Saint Laurent dans la continuité d'Yves, Louis Vuitton pose ses malettes à Beaubourg
-
L'héritage de la reine égyptienne Hatchepsout n'a pas été détruit en raison de son genre, selon une étude
-
Euro de basket: Etre en demi-finale n'est qu'"une étape vers l'objectif final", rappelle Rupert
-
Sur le chantier de l'A69, reprise des travaux timide et sous surveillance policière
-
Energie: l'Assemblée nationale rejette le texte Gremillet
-
Euro de basket: les Bleues peuvent voir loin
-
Mondial des clubs: Messi et le PSG, comme on se retrouve...
-
Scandale Takata: le gouvernement ordonne l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires, soit 1,7 million au total
-
Taux de la Fed: Powell temporise, Trump s'acharne

Les chercheuses sont sous-représentées dans les publications scientifiques
A travail égal, les femmes ont significativement beaucoup moins de chances que les hommes de se voir reconnaitre comme auteur d'une découverte scientifique. Or c'est une distinction capitale pour la carrière de tout chercheur, dont la mention du nom en tête d'un article vaut toutes les lettres de recommandation.
Les femmes qui contribuent à la recherche scientifique sont sous-représentées par rapport à leurs collègues masculins dans les publications spécialisées, démontre une étude publiée mercredi dans Nature. Et cette discrimination pèse lourdement sur l'avenir professionnel des femmes.
Sur le papier, les femmes publient et brevètent moins de recherches que les hommes. Un constat suggérant une moindre productivité féminine, pour des raisons aussi variées que la maternité ou l'occupation d'un poste subalterne en laboratoire... Mais cette hypothèse est battue en brèche par de récentes recherches.
L'histoire regorge d'exemples de femmes de sciences dont le rôle capital a été minimisé, voire ignoré.
Comme la découverte de la structure hélicoïdale de l'ADN par la physico-chimiste britannique Rosalind Franklin, qui contribuera au Nobel de deux autres chercheurs. Ou celle de la médecin française Marthe Gautier, co-découvreuse de la trisomie 21, mais reléguée au deuxième rang dans la publication des résultats de recherche.
Pour la première fois, une équipe, menée par la professeure Julia I. Lane, économiste à l'Université de New York, a réussi à quantifier ce phénomène: "Nous avons pu établir combien de femmes ne sont pas mentionnées dans les publications scientifiques", dit-elle à l'AFP.
- 40.000 articles scientifiques -
Pour cela, les chercheurs ont dépiauté la contribution à presque 40.000 articles scientifiques et plus de 7.000 dépôts de brevet, de presque 10.000 équipes de recherche comptant un total de plus de 120.000 membres, dépendant de vingt universités américaines et quelques dizaines de campus, le tout sur quatre ans.
Alors que les femmes comptaient pour quasiment la moitié de l'effectif considéré (48%), elles étaient à peine le tiers (34%) à voir leur contribution reconnue dans les articles et brevets.
La conclusion est qu'une femme a 13% de chance de moins qu'un homme d'être nommée dans un article scientifique auquel elle a contribué.
"C'est un phénomène très répandu, avec un écart large et persistant de traitement entre les genres, observable dans toutes les disciplines et à tous les niveaux de responsabilité", commente le co-auteur de l'étude, Raviv Murciano-Goroff, professeur d'économie à l'Université de Boston.
De surcroît, cet écart de traitement est "plus fort quand il s'agit d'être désigné comme co-inventeur d'un brevet sorti du laboratoire, et également plus fort pour les études à fort impact", c'est-à-dire les plus importantes, ajoute le Pr. Murciano-Goroff.
- "Pire moment de ma carrière" -
Les conséquences vont bien au-delà d'une blessure d'ego pour celles qui se voient privées de reconnaissance, soulignent les auteurs de l'étude.
"Dans ces disciplines, si les gens n'ont pas de reconnaissance ou ne voient pas une issue positive pour leur carrière, ils sont enclins à laisser tomber", selon la Pr. Lane. "Les jeunes diplômées voient bien qu'elles ont moins de reconnaissance que les jeunes diplômés, et que c'est aussi le cas pour les chercheuses senior".
Une partie de l'étude, dite qualitative, a recueilli des témoignages amers de femmes ainsi discriminées: "Cela a été l'un des pires moments de ma carrière professionnelle", confie l'une d'elles.
Ne pas se voir cité comme auteur "peut vraiment changer la carrière de quelqu'un", selon le Pr. Murciano-Goroff, qui remarque à cet égard qu'un des principaux griefs des scientifiques interviewées est l'absence de critères clairs et objectifs régissant la signature d'un article scientifique.
Les auteurs de l'étude jugent ainsi indispensable, au sein des universités et des agences de financement de la recherche, d'établir des recommandations permettant de reconnaître à leur juste valeur la contribution des chercheurs d'un laboratoire.
"Les chercheurs ne sont pas formés au management, ils sont formés à faire de la science", remarque le Pr. Lane. Il est donc "crucial", selon elle, " de former les scientifiques à gérer un groupe, particulièrement s'il est varié".
Tout cela pour éviter de décourager de futures Rosalind Franklin ou Marthe Gautier.
G.AbuGhazaleh--SF-PST