
-
Airbags Takata: des juges saisis pour mise en danger de la vie d'autrui
-
Airbags Takata: information judiciaire pour mise en danger de la vie d'autrui
-
Partir pour ses enfants, le choix douloureux de familles dans l'est de l'Ukraine
-
La Russie et l'Ukraine procèdent à un nouvel échange de prisonniers
-
Espace: Macron appelle l'Europe à mener une "reconquête à marche forcée"
-
Médicaments anti-obésité: la prescription élargie à tous les médecins en France
-
Chikungunya: le virus circule toujours activement à Mayotte
-
Le chanteur Chris Brown plaide non coupable à Londres dans une affaire d'agression
-
Vérification de l'âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental
-
Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz
-
En Thaïlande, des proies lâchées dans la jungle pour sauver les tigres
-
De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois
-
Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors
-
Royaume-Uni: début de l'examen au Parlement de la loi sur l'aide à mourir avant un vote crucial
-
En Asie centrale, l'espoir d'une paix durable dans les zones frontalières troublées
-
Sri Lanka: des bols à aumônes bon marché bouleversent la vie des moines et des artisans
-
Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève
-
Guerre Iran-Israël: réunion diplomatique en Suisse, Trump temporise
-
Le "saumon turc", nouvel or rose de la mer Noire
-
Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi
-
Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA
-
La Bourse de Paris dans le vert, soulagée par le délai américain sur l'Iran
-
Vérification de l'âge: Youporn et Pornhub réactivés en France par leur propriétaire
-
France Music Week: des dirigeants internationaux réunis en sommet à l'opéra Garnier
-
Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d'une propreté durable
-
Au Tchad, les premiers pas de la filière d'un prétendu "charbon écologique"
-
Un an après le désastre de la Bérarde, une vallée dans l'expectative
-
Japon: doublement des prix du riz sur un an, l'inflation accélère plus qu'attendu
-
MotoGP: à Mugello, Marquez veut poursuivre la belle série de Ducati
-
Mondial des clubs: le Bayern à l'épreuve de Boca et de l'ambiance Bombonera
-
NBA: Indiana écrase Oklahoma City, la finale se jouera au match 7
-
Gaza, RDC, Haïti... Des violences contre les enfants "sans précédent" en 2024, dénonce l'ONU
-
Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe
-
Mexique: au moins deux morts au passage de l'ouragan Erick, qui s'affaiblit
-
Thaïlande: la Première ministre en opération rabibochage avec l'armée
-
Soutenue par l'UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l'émigration
-
Royaume-Uni: nouveau vote crucial au Parlement sur l'aide à mourir
-
Iran-Israël: Trump temporise avant une réunion diplomatique en Suisse
-
Première vague de chaleur de 2025, l'ouest de la France en alerte orange
-
Programmation énergétique: un moratoire sur l'éolien et le solaire fait dérailler l'examen à l'Assemblée
-
Nouveau revers pour SpaceX avec l'explosion d'une mégafusée Starship au Texas
-
Mexique : l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l'instant
-
Mondial des clubs: Messi rapproche l'Inter Miami de la qualification
-
Prison ferme requise à un procès pour traite d'êtres humains lors de vendanges en Champagne
-
Euro de basket: les Bleues voient déjà les quarts
-
Tennis: le N.1 mondial Jannik Sinner éliminé dès le 2e tour de l'ATP 500 de Halle
-
Euro: les Bleues voient déjà les quarts
-
Fraude à l'impôt sur les dividendes: un sénateur enjoint à Bercy de rétablir une lutte efficace
-
Mondiaux de judo: pour Romane Dicko, du bronze et des pistes de travail
-
ATP 500 du Queen's: Moutet éliminé, Alcaraz souffre mais passe en quarts

Macron attendu sur ses pistes de réforme de la Constitution, qui fête ses 65 ans
Emmanuel Macron doit dévoiler mercredi quelques pistes pour réformer, sans la dénaturer, la Constitution de la Ve République, vaste chantier en forme de casse-tête sur lequel il a jusqu'ici buté faute de consensus politique.
C'est à l'occasion du 65e anniversaire de la Loi fondamentale, promulguée le 4 octobre 1958, que le président va prononcer, au Conseil constitutionnel, un discours que son entourage promet "ambitieux".
Avec un double mot d'ordre: ni "aventurisme" ni immobilisme.
Selon l'Elysée, le texte rédigé sous l'impulsion du général de Gaulle et sous la plume de Michel Debré a su garantir la stabilité tout en s'adaptant aux situations nouvelles comme la cohabitation.
Certains experts prônent une grande réforme, le plus souvent pour moins concentrer les pouvoirs dans les mains du chef de l'Etat et mieux associer les citoyens. "Une révision constitutionnelle s'impose sous peine de rendre inévitable une révolution", écrit le professeur de droit public Dominique Rousseau dans une tribune publiée mardi dans Le Monde.
Dans l'opposition, certains comme La France insoumise réclament le passage à une VIe République.
Emmanuel Macron devrait souligner qu'il ne faut pas soumettre la Constitution "aux humeurs de l'actualité", ni en chambouler "l'esprit", a expliqué la présidence à des journalistes. Il faut se garder de "tout aventurisme" ou "frénésie constitutionnelle", a-t-elle ajouté.
Pour autant, "la Constitution n'est pas figée et le président non plus", a dit un conseiller, rappelant qu'il s'était déjà exprimé en faveur de réformes sur le statut de la Nouvelle-Calédonie ou de la Corse.
Il a aussi ouvert la voie à l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans le marbre constitutionnel, et pourrait préciser mercredi sa méthode à cet égard.
- Proposition sur le référendum? -
Surtout, le président a rouvert le chantier plus purement institutionnel à l'issue de ses "Rencontres de Saint-Denis", organisées fin août avec les chefs de parti. Il a dit vouloir utiliser ce format inédit de discussions transpartisanes pour "construire la proposition la plus ambitieuse et claire possible".
Alors que plusieurs forces politiques veulent élargir le champ du référendum, borné par l'article 11 de la Constitution, à des sujets de société comme l'immigration, il leur a promis une "proposition" en vue d'un échange "conclusif" lors de leur prochaine rencontre à Saint-Denis, qui pourrait se tenir fin octobre.
Son entourage a laissé entendre que cette proposition pourrait aussi être dévoilée mercredi.
Emmanuel Macron a égrené maintes idées et positions institutionnelles au fil de ses six années à l'Elysée.
Lors du premier quinquennat, il a échoué à faire aboutir une réforme qui prévoyait une dose de proportionnelle dans l'élection des députés, la réduction du nombre de parlementaires, mais aussi la limitation de leur mandat à trois consécutifs.
Il a buté sur le Sénat majoritairement à droite, toute révision de la Constitution devant être votée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement avant d'être adoptée par les trois cinquièmes des parlementaires ou par référendum.
Depuis, d'autres sujets ont été évoqués par le président ou son entourage, comme le retour du septennat présidentiel avec de possibles élections législatives de "mi-mandat" pour "donner une respiration". Il a aussi réfléchi à une simplification du "millefeuille territorial" et s'est engagé à organiser une "vraie décentralisation".
En petit comité, Emmanuel Macron peste également contre la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs qui l'empêchera de se représenter en 2027, même si une éventuelle modification sur ce point ne pourrait concerner que ses successeurs.
Mais l'équation politique est encore plus complexe depuis 2022: le Sénat lui échappe toujours, et il ne dispose même plus de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
"Il faut trouver un moyen de fédérer les forces politiques au-delà des clivages habituels", reconnaît-on à l'Elysée, où l'on veut croire que l'initiative "hors norme" de Saint-Denis peut créer ce consensus jusqu'ici introuvable.
Et on invoque une forme de pendule constitutionnel censé présager d'un alignement des planètes: les révisions de la Ve République se sont faites par "salves de 16 ans" (entre 1960 et 1976 puis entre 1992 et 2008), entrecoupées de pauses d'une même durée. L'an prochain, ça fera justement 16 ans sans réforme, relève un conseiller.
U.Shaheen--SF-PST