-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4% à l'issue d'un vote serré
-
Shein: opération de contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG
-
Wall Street sur ses gardes, entre valorisations records et incertitudes commerciales
-
Allemagne : Merz soutient la Commission européenne contre l’acier subventionné de Chine
-
"Cette loi joue avec nos vies": nouvelle menace sur les LGBT+ en Turquie
-
Vedette de la tech française, Doctolib sanctionnée pour des pratiques anticoncurrentielles
-
Shein: contrôle de 100% des colis issus de la plateforme à Roissy-CDG, selon Amélie de Montchalin
-
Des bijoux de plusieurs millions et une broche de Napoléon en vente à Genève
-
Liban: le Hezbollah rejette toute négociation avec Israël, affirme son droit à se défendre
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4% après un vote serré
-
Île d'Oléron: les enquêteurs sondent le profil du suspect, toujours gardé à vue
-
AstraZeneca continue de s'appuyer sur les Etats-Unis de Trump pour sa croissance
-
Une structure d'accueil pour dauphins au zoo de Beauval, le sort des cétacés du Marineland en suspens
-
Equateur : une ministre américaine visite des installations pouvant servir de base militaires
-
Criant au "délire fiscal", la droite veut reprendre la main sur le débat budgétaire
-
Léon XIV reçoit Mahmoud Abbas pour la première fois
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire va déclencher l'annulation de milliers de vols
-
XV de France: une charnière inédite Le Garrec - Ntamack alignée d'entrée face aux Springboks
-
Paris a réduit d'un quart ses émissions de gaz à effet de serre en dix ans, selon une étude
-
Doctolib condamné à 4,6 millions d'euros d'amende pour abus de position dominante
-
La Bourse de Paris digère une nouvelle vague de résultats
-
Le Louvre a négligé la sécurité au profit de l'attractivité, critique la Cour des comptes
-
Quand Trump utilise l'IA pour se glorifier et dénigrer ses adversaires
-
Île d'Oléron: le suspect toujours en garde à vue, son profil scruté
-
"Racines du ciel" dans les savanes ivoiriennes: les éco-guerriers de la Comoé
-
Ligue Europa: Lyon vise le sans-faute, Lille à la relance
-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait plus de 140 morts aux Philippines
-
NHL: Alex Ovechkin premier joueur à atteindre les 900 buts
-
Le droit à l'avortement menacé en Europe, alerte Amnesty International
-
COP30: l'IA renforce la désinformation sur le climat, selon une ONG
-
Climat: le pic des émissions chinoises attendu d'ici 2030, et non dès 2025, selon des experts
-
RTL fêtera mi-novembre les 25 ans de Laurent Gerra sur son antenne
-
Meghan Markle s'apprête à faire son retour au cinéma, selon des médias américains
-
Le procès contre Boeing se recentre sur une seule victime après un accord à l'amiable
-
Les actionnaires de Tesla votent sur le package à 1.000 milliards de Musk
-
NBA: Wembanyama frustré, le Thunder battu
-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait 140 morts aux Philippines
-
Parfum de crise gouvernementale en Belgique autour du budget
-
Louvre: la Cour des comptes présente jeudi un rapport très attendu
-
Argentine: nouveau procès de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
Transat Café L'Or: Tom Laperche et Franck Cammas, paire gagnante à Fort-de-France
-
Première COP en Amazonie, les dirigeants à Belem pour sauver la lutte climatique
-
À l'Assemblée, les socialistes obtiennent une victoire sur la CSG sur le capital
-
Ligue des champions: Manchester City et Foden déroulent contre Dortmund
-
Ligue des champions - Marseille s'enfonce, l'Inter tient le rythme des leaders
-
Ligue des champions: L'OM, affaibli et malheureux, tombe encore face à l'Atalanta
-
Wall Street profite de données économiques meilleures qu'attendu
-
Trump brandit la menace du "communisme" après de cuisants revers électoraux
-
La Cour suprême se montre sceptique face aux droits de douane de Trump
-
Masters WTA: Rybakina et Anisimova en demies, Swiatek à terre
Les punaises de lit, petites bêtes mais grands traumas
"Ne plus jamais revivre ça": en plus de provoquer des piqûres désagréables, les punaises de lit peuvent plonger leurs victimes dans une grande détresse psychologique, entraînant troubles du sommeil, anxiété, voire dépression ou stress post-traumatique.
Cela ne fait pas si longtemps qu'Anne Bertrand, 43 ans, parvient à relater ce qu'elle a vécu. C'était à Londres, en 2016. "Un soir d'été, je me suis réveillée en voyant des petites bestioles qui marchaient sur ma peau et sur mon lit".
Après quelques minutes passées sur internet, elle comprend qu'il s'agit sans doute de punaises de lit. Un premier traitement par une entreprise spécialisée s'avère peu efficace: "On m'a expliqué que je devais rester dans l'appartement pour obliger les insectes à sortir en faisant office d'+appât+ !", se souvient-elle avec horreur. "Je dormais en me réveillant toutes les demi-heures, car je savais que j'allais me faire piquer".
Elle savoure trois semaines de "paix", avant que les punaises ne réapparaissent.
Deux, trois, quatre traitements plus tard, elles n'avaient toujours pas disparu... "Avant que je comprenne que tout l'immeuble était infesté mais personne n'avait rien dit", soupire Anne Bertand.
Au bout de six mois, elle se résout à déménager en ayant au préalable "jeté les trois quarts de ses affaires".
Mais elle n'est pas sortie indemne de cet épisode.
- "Un cauchemar" -
"Je n'avais quasiment pas dormi pendant six mois, mon cerveau n'était plus en état de fonctionner: je me suis complètement effondrée", raconte-t-elle. Elle a été arrêtée au travail. On lui a diagnostiqué une "dépression" et un "grave syndrome de stress post-traumatique".
"Je ne le souhaite à personne, c'est très dur à supporter, c'est un cauchemar", témoigne aussi Najet, 50 ans (qui ne souhaite pas donner son nom). Cette mère de trois enfants a mis près de deux ans à se débarrasser des punaises de lit qui ont bouleversé son quotidien: "Je suis devenue complètement parano, on m'a mise sous anti-dépresseurs".
Pendant des mois, "on ne vivait plus, je ne voulais plus que personne vienne à maison, il y avait des tensions car on dormait tous très peu...", énumère-t-elle.
Si les piqûres de l'insecte ne présentent pas de risque de maladie grave, les conséquences psychologiques de ses infestations sont souvent sous-estimées.
Or elles peuvent être sévères. "Bien souvent on ne peut plus dormir, ce qui équivaut à une vraie torture", décrit Pascal Delaunay, parasitologue et entomologiste médical au CHU de Nice.
"Aucun autre insecte ne s'incruste comme cela dans votre logement, votre sécurité, votre lit, votre intimité. Rien que la méthode de lutte est traumatisante puisque même si un désinsectiseur vient chez vous, il faut participer" en nettoyant son logement ou en jetant ses affaires, explique-t-il. "C'est la double peine".
- "Obsession" -
"Pour un certain nombre de personnes, cela tourne à l'obsession", souligne aussi Jerome Goddard, professeur d'entomologie à la Mississipi State University, aux Etats-Unis.
Il a analysé une centaine de messages Internet concernant des infestations de punaises de lit. La majorité (81%) évoquaient des effets psychologiques et émotionnels modérés à graves après les piqûres (cauchemars, hyper vigilance, insomnie, anxiété...).
Parmi les sentiments partagés par certaines victimes: l'impression de ne pas y arriver, de ne pas s'en sortir. Depuis que son logement a été infesté en avril, Sana Gnaoui, 40 ans, "n'arrête pas de pleurer". "Mon appartement ressemble à un camping; J'ai jeté un lit, tous les matelas, bouché toutes les plinthes, abîmé mes habits en les lavant à 60°...".
Malgré tout cela, malgré des traitements par des professionnels, "je n'ai pas confiance, je me lève plus tôt le matin pour chercher s'il y a des punaises dans les placards", confie cette agent d'entretien qui a désormais besoin de calmants pour dormir. "Elles ont détruit ma vie".
Les experts sont unanimes: en cas de besoin, il ne faut pas hésiter à se faire aider par un professionnel de santé mentale. Tout en se voulant rassurants: on peut venir à bout des punaises de lit.
V.AbuAwwad--SF-PST