
-
Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue
-
Deux morts, dont la mariée, tuée par balles, lors d'un mariage dans le Luberon
-
Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires clés en Iran dans des bombardements américains sans précédent
-
Attaque américaine contre l'Iran : les principales réactions
-
Kiev promet d'intensifier ses frappes en profondeur en Russie
-
Canicule: deux départements en vigilance orange dimanche et lundi
-
484 jours en captivité à Gaza: un ex-otage israélien raconte son calvaire
-
Réveil au milieu des décombres en Israël après des tirs de missiles iraniens
-
Les "Janes" ou le combat sans fin d'Américaines pour le droit à l'avortement
-
Le programme nucléaire iranien, des origines au conflit actuel
-
En bombardant l'Iran, Donald Trump fait le pari hasardeux de la force
-
Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires clés en Iran
-
Mondial des clubs: quand la météo joue les trouble-fêtes
-
Bourget: le décollage tardif du drone européen
-
Euro-2025 Espoirs: la France défie de surprenants Danois pour une place en demie
-
Finale NBA: Indiana ou Oklahoma City, un match 7 pour entrer dans l'histoire
-
Mondial des clubs: encore sans Mbappé, le Real doit montrer un autre visage contre Pachuca
-
Les frappes américaines ont "détruit" les capacités nucléaires de l'Iran, selon Trump
-
Trump attaque les sites nucléaires iraniens
-
Top 14: l'UBB surclasse Toulon, et n'est qu'à un pas du doublé
-
Alassane Ouattara, l'économiste devenu incontournable président en Côte d'Ivoire
-
Bélarus: l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré après une médiation de Washington
-
ATP 500 du Queen's: cinquième finale en cinq tournois successifs pour Alcaraz
-
Euro de basket: les Françaises corrigent la Suisse avant les quarts
-
L'Iran menace Israël d'une riposte "plus dévastatrice", au 9e jour de guerre
-
Pic de l'épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
-
A Londres et Berlin, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
Bélarus : l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré de prison
-
Attentat de Magnanville: la perpétuité confirmée en appel pour Mohamed Lamine Aberouz
-
La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l'ouest
-
A Londres, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
WTA 500 de Berlin: deux ans après, Vondrousova retrouve une finale à une semaine de Wimbledon
-
Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de guerre
-
La vague de chaleur à son zénith, les autorités appellent à la prudence
-
MotoGP: Marc Marquez décroche sa 100e pole position au Mugello
-
Tennis: le numéro un français Arthur Fils forfait pour Wimbledon
-
La balnéothérapie, espoir d'un terme au Covid long?
-
Aux Etats-Unis, la police de l'immigration cristallise peurs et colères
-
Face à la crise, la brasserie artisanale s'accroche
-
Rugby: Les Crusaders néo-zélandais retrouvent le sommet du Super Rugby
-
Au cœur du désert urbain de Lima, l'oasis verte d'une femme des Andes péruviennes
-
En Irak frappé par la sécheresse, un barrage vide aux trois quarts
-
Vieillir à Cuba, un combat quotidien pour subsister
-
Après le vélo électrique, une nouvelle vie pour les batteries
-
En Champagne, une serre "coffre-fort" pour protéger la racine des vignes du changement climatique
-
Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de la guerre
-
La vague de chaleur à son zénith, la vigilance orange se poursuit dimanche
-
Mondial des clubs: sous le soleil californien, le PSG de l'insouciance à la crispation
-
Mondial des clubs: à Miami, la fièvre Boca
-
SUGA, dernier membre de BTS à terminer son service militaire, va être officiellement démobilisé

L'ocytocine: "hormone de l'amour"? Pas si vite, selon une étude
L’ocytocine est souvent appelée "hormone de l'amour" car considérée comme essentielle dans les comportements de mise en couple et de soins maternels, mais une nouvelle étude impliquant le campagnol des prairies remet son rôle en cause.
Cette recherche a établi que même en supprimant les récepteurs liés à cette hormone, le petit rongeur restait capable de former des couples solides et la mère de concevoir et s'occuper de sa progéniture.
Les campagnols des prairies font partie des rares mammifères qui forment un couple pour la vie, ce qui en fait des sujets de choix pour les études consacrées au sujet.
Dans de précédentes recherches, des campagnols empêchés de traiter l'hormone par une administration de médicaments se retrouvaient solitaires et les femelles n’arrivaient plus à produire de lait pour leurs petits.
Le psychiatre Devanand Manoli et le neurobiologiste Nirao Shah ont procédé différemment, en produisant des campagnols génétiquement modifiés de façon à les priver de récepteurs pour l’ocytocine.
A leur grande surprise les campagnols mutants n'ont eu aucune difficulté à former des couples avec leurs congénères non-manipulés, et les femelles mutantes n'ont pas eu plus de mal à s'occuper de leurs petits.
Un résultat qui suggère que l’ocytocine n'est pas le moteur principal, et encore moins unique, d'une relation de couple et des soins maternels.
"La génétique révèle qu'il n'y a pas un +point de rupture unique+ pour des comportements aussi essentiels à la survie des espèces", a expliqué à l'AFP M. Manoli, professeur assistant à l'Université de Californie à San Francisco.
- "Comportements très complexes" -
Pour autant l'expérience a aussi prouvé aussi que priver un partenaire de récepteur pour l’ocytocine n'était pas sans conséquences, selon l'étude publiée vendredi dans la revue scientifique Neuron.
Des mâles mutants accouplés avec des femelles ordinaires n'ont pas fait preuve de l'agressivité attendue quand ils étaient confrontés à des intrus femelles.
Et si les femelles mutantes ont pu se reproduire et s'occuper de leur progéniture, certaines avaient un plus petit nombre de petits, et moins d'entre eux survivaient que ceux issus de femelles normales.
Les petits campagnols issus de femelles mutantes pesaient aussi moins lourds, suggérant ainsi que leurs mères n'arrivaient pas à les élever aussi bien.
L'expérience n'a impliqué que des couples dans lesquels un seul des partenaires était un mutant et l'autre de type "sauvage", ont précisé les chercheurs en expliquant que des couples constitués uniquement de mutants pourraient donner des résultats différents.
Quoi qu'il en soit, l'expérience suggère un rôle contrasté pour l'hormone dans différents comportements.
Il se peut que les animaux ayant grandi sans récepteur pour l’ocytocine aient développé "d'autres chemins compensatoires" les aidant à former des couples et aider leurs petits à grandir, selon M. Shah, professeur à l'université américaine de Stanford.
Surtout, cette recherche suggère que l’ocytocine n'est qu'un des facteurs génétiques contrôlant le comportement social dans ce domaine.
"Je pense que notre étude révèle une multiplicité de chemins régulant ces comportements très complexes", selon M. Manoli.
L’ocytocine a parfois été proposée comme un moyen de traiter les troubles d'attachement et d'autres pathologies neuropsychiatriques, mais la science reste encore tâtonnante dans ce domaine.
MM. Shah et Manoli espèrent en apprendre plus sur les autres hormones et récepteurs impliqués dans la mise en couple et les soins maternels.
"Ces autres chemins pourraient servir de cibles thérapeutiques", selon M. Manoli.
sah/kaf/smw-pcl/grd/mr
V.AbuAwwad--SF-PST