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L'étape qui attend le peloton dans le Massif central lundi, pour le 14-Juillet, attise évidemment les convoitises tricolores, mais l'élu pourrait appartenir à une équipe étrangère, où de plus en plus de jeunes coureurs français tentent leur chance pour sortir de leur "zone de confort".
De Lenny Martinez - à la Bahrain - à Louis Barré - chez Intemarché-Wanty -, la jeune génération n'hésite plus à franchir le pas assez tôt en quittant le cocon hexagonal, où leurs aînés ont pris le temps de s'épanouir. Quant à la nouvelle coqueluche du public français Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels), 24 ans, il devrait rejoindre Ineos la saison prochaine.
"C'est sûr que ça fait sortir de sa zone de confort, quand on est tranquille dans une équipe française, spécialement l'année dernière, j'étais avec mes meilleurs potes dans l'équipe, donc forcément c'était cool, mais on va dire que c'est confort", dit Alex Baudin, passé de Décathlon-AG2R à l'équipe américaine EF Education cet hiver.
A l'image du reste de la jeunesse, les cyclistes n'hésitent pas à saisir les opportunités qui s'offrent à eux hors des frontières de l'Hexagone.
- "Dans une bulle" -
Comme Baudin, 24 ans, Valentin Paret-Peintre a quitté la formation savoyarde pour endosser le rôle, au même âge, de lieutenant de Remco Evenepoel chez les Belges de Soudal-Quick Step.
"Quand je suis arrivé ici à Soudal, on a fait une réunion avec les directeurs sportifs et ils m'ont dit: +en France, vous êtes un peu comme dans une bulle et c'est difficile pour un étranger d'aller dans une équipe française et pour un Français d'aller dans une équipe étrangère", disait-il à l'AFP en janvier.
Paret-Peintre y a trouvé "un peu plus de confiance. C'est ce qui me manquait peut-être à Décathlon-AG2R à un moment donné", complétait-il avant le grand départ du Tour à Lille.
Le sprinteur-puncheur Axel Laurance avait lui fait le grand saut dès ses 21 ans, en rejoignant, après la disparition de l'équipe B&B Hotels-KTM, la formation Alpecin incarnée par le phénomène Mathieu van der Poel.
"Là où, en France, il y a beaucoup plus de staffs français, de coureurs français, je pense qu'à l'étranger, il y a beaucoup de cultures différentes, de pays différents, même dans le staff", estime-t-il.
"Cette grande diversité de cultures permet de s'ouvrir sur plein de choses", juge le coureur arrivé chez les Britanniques d'Ineos-Grenadiers cet hiver.
Ces changements d'horizons sportifs constituent également des points de bascule dans la vie de ces jeunes hommes, souvent couvés jusqu'alors par les mentors qui les ont découverts.
"Je pense que j'avais aussi besoin de changer d'environnement, être dans une équipe internationale avec des coureurs qui viennent un peu de toutes les nationalités, je pense que c'est aussi motivant, j'aime bien le changement et je pense que ça m'a fait du bien aussi", soulignait Lenny Martinez avant le début du Tour de France.
Le départ du jeune grimpeur, lancé dans le monde professionnel par Groupama-FDJ, avait fait grand bruit en cours de saison dernière, symbolisant les difficultés potentielles qu'auraient les espoirs français à s'exprimer chez eux.
- "Se mettre en difficulté" -
"Maintenant, les jeunes ont aussi plus l'envie de découvrir et de se mettre en difficulté, c'est pour ça qu'on voit de plus en plus de coureurs partir", affirmait Valentin Paret-Peintre en janvier, en citant l'exemple de Julian Alaphilippe, qui "a fait toute sa carrière à l'étranger, ça montre bien qu'on peut y arriver".
Une aventure certes tentante, mais qui n'est pas sans difficultés pratiques: "pour moi, ça n'a pas été facile quand je suis arrivé chez Alpecin, parce qu'on est salarié indépendant, c'est un peu à nous de se débrouiller pour gérer l'argent, etc, donc c'est surtout la mise en place qui est compliquée", indique Axel Laurance.
Cette inquiétude semble toutefois plus présente chez l'entourage de ces jeunes aventuriers, qui font eux parler l'insouciance propre à leur âge.
"Quand j'ai dit à mes proches que je partais dans une équipe étrangère, ils ont tout de suite eu un peu peur que je ne m'intègre pas, que ce soit difficile", notait Valentin Paret-Peintre avant d'ajouter: "Pourquoi, moi, je n'y arriverais pas?"
L.AbuTayeh--SF-PST