
-
Mali: au lendemain d'attaques jihadistes d'ampleur contre l'armée, calme précaire dans l'ouest
-
Un participant à l'assaut du Capitole qui avait voulu se venger des policiers condamné à perpétuité
-
Un rover de la Nasa offre une piste à l'absence de vie sur Mars
-
Après le pétrole, l'Angola veut amorcer la pompe à touristes
-
En Californie, la peur des contrôles au faciès s'empare de la communauté latino
-
Près de Bordeaux, l'essor timide des emplettes quotidiennes en cryptomonnaies
-
En Ukraine, l'interminable attente des mères de soldats portés disparus
-
"Bookmakers", le podcast qui "soulève le capot de la littérature"
-
L'eau dessalée au secours de l'agriculture dans le sud du Maroc
-
Reboiser après les incendies, des drones à la rescousse au Canada
-
Pérou: le salaire de la présidente Boluarte doublé malgré une impopularité record
-
La Colombie saisit pour la première fois un sous-marin sans pilote destiné au trafic de drogue
-
Fléau de l'extorsion au Pérou : une championne de karaté menacée de mort
-
Incendie en Turquie: un nouveau foyer près d'Izmir, attisé par des vents violents
-
Corse: le Parlement adopte un texte pour la gestion publique des ports et aéroports
-
Un juge américain suspend l'exclusion du droit d'asile des migrants entrés clandestinement
-
Gaza: "Nous ne nous arrêterons pas", affirme le chef du programme d'aide soutenu par Israël
-
Argentine: vague de froid record, neuf sans-abris morts, selon une ONG
-
Arrêt de "Questions pour un champion" en semaine: des députés font part de leur "émotion"
-
Indonésie: 4 morts, 30 disparus dans le naufrage d'un ferry au large de Bali
-
"La France n'est plus le leader mondial du tourisme", regrette l'Alliance France Tourisme
-
Cerveau de l'enfant: un puissant IRM livre des images d'une précision inédite
-
Les Français détenus en Iran inculpés d'espionnage pour Israël
-
Le PKK accuse la Turquie de traîner sur le processus de paix
-
Wimbledon: Adrian Mannarino, la rédemption par le gazon
-
L'exploitation minière en haute mer pourrait affecter la vie marine, selon une étude
-
Le train moins cher que l'avion en France, sauf correspondance
-
France: le Haut Conseil pour le climat appelle à un "sursaut collectif"
-
Le XV de France en Nouvelle-Zélande, pour faire oublier l'Argentine
-
Canicule: 17 départements toujours en vigilance orange jeudi et vendredi
-
Impasse nocturne au Congrès américain sur la "grande et belle" loi de Trump
-
La Thaïlande se prépare pour un troisième Premier ministre en trois jours
-
Indonésie: 4 morts, 38 disparus dans le naufrage d'un ferry au large de Bali
-
Sommet Mercosur: l'accord avec l'UE en attente, Lula en invité encombrant de Milei
-
Le troisième objet interstellaire jamais observé fuse à travers le Système solaire
-
Une grève du contrôle aérien français perturbe les départs en vacances
-
Macron attendu à Roquefort sur fond de guerre commerciale avec Trump
-
Emploi des seniors: le projet de loi arrive à l'Assemblée jeudi
-
Boulangers, fleuristes... Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai
-
Les Rencontres économiques d'Aix s'ouvrent jeudi sur fond de crises mondiales multiples
-
"Inaction" climatique: les décrocheurs de portraits de Macron à la CEDH
-
Kiev appelle à une aide militaire "continue" de Washington, qui minimise l'arrêt de livraisons d'armes
-
La "grande et belle loi" de Trump s'embourbe au Congrès
-
P. Diddy, du bling-bling à la prison
-
Basket: la légende Sue Bird première joueuse WNBA à avoir sa statue
-
Tesla encore en perte de vitesse au deuxième trimestre
-
Le Mercosur en sommet, un oeil sur l'accord avec l'UE, l'autre sur la relation Lula-Milei
-
Wall Street finit en hausse, rassurée par l'accord commercial Vietnam-USA
-
Droits de douane: le Vietnam finalement frappé par une surtaxe américaine de 20%
-
Un possible objet interstellaire traverse le Système solaire

Tour de France: "on espère tous la bagarre", dit le directeur Christian Prudhomme
Constatant la supériorité de Tadej Pogacar, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, dit espérer, dans un entretien à l'AFP, que la concurrence et en particulier Jonas Vingegaard arrivent à se hisser à la hauteur pour qu'il y ait "de la bagarre".
QUESTION: Le Tour part samedi de Lille pour une édition 100% française. Qu'attendez-vous de cette première semaine ?
REPONSE: "Autrefois, on espérait qu'une chose: qu'elle se termine vite. Cette année, c'est exactement le contraire. Si tu ne regardes que les villes de départ et d'arrivée, tu te dis qu'il y a dix jours dans la plaine. Mais c'est une plaine en trompe l'oeil. Une fausse plaine. On a fait le choix avec Thierry (Gouvenou, le directeur course) de traquer les côtes partout où il y en a. A Boulogne, à Rouen, à Vire, à Mûr-de-Bretagne qui est devenu un classique".
Q: Mais il n'y aura pas de pavés dans le nord, c'est trop dangereux ?
R: "Dangereux peut-être, trop tôt en tout cas. On n'est pas susceptibles d'être anti-pavés. Thierry, sa course de coeur est Paris-Roubaix. Mais on a pris l'option des côtes. Et non seulement des côtes raides mais des côtes où les coureurs vont ressortir à découvert et où le vent risque de faire de gros dégâts. Thierry joue beaucoup sur large-étroit, les virages, les changements de direction, le vent qui peut arriver. Il magnifie les parcours que je lui demande".
Q: Il y a un coureur qui domine. Est-ce que le Tour sera déjà joué après les Pyrénées ?
R: "J'espère que non, mais ça on ne le sait jamais avant. On fait tout pour que ça puisse se jouer au dernier moment. C'est sûr que le dernier Critérium du Dauphiné a montré un Pogacar supérieur en montagne. S'il est au même niveau que ces derniers mois, ce sera très compliqué pour ses adversaires. C'est aussi pour ça que la première semaine sera peut-être la plus importante depuis des années. C'est là où il faut essayer de lui prendre du temps".
Q: C'est important pour le Tour d'avoir un duel ?
R: "Bien sûr, parce que ça voudrait dire qu'il y a de la bagarre. Et il n'y a rien de mieux qu'un duel. Ca fait le sel de toutes les compétitions sportives. Sur ces cinq dernières années, on a un 3-2 en faveur de Pogacar contre Jonas Vingegaard. Et on a envie que le match continue, avec, pourquoi pas un (Remco) Evenepoel ou un autre troisième homme, peut-être (Florian) Lipowitz".
Q: Y a-t-il un phénomène de lassitude qui s'installe par rapport à Pogacar ?
R: "Comme à l'époque d'Eddy Merckx. Le gars qui gagne beaucoup. C'est pour ça qu'on serait absolument ravis qu'il y ait du suspense. On espère tous la bagarre et nous, les organisateurs aussi".
Q: Que pensez-vous des critiques de Vingegaard, Evenepoel ou Van Aert sur le passage par Montmartre lors de la dernière étape ?
R: "Je le comprends parfaitement, de la même manière que certains coureurs n'étaient pas ravis quand on a remis les pavés ou les chemins blancs au goût du jour. Voilà, ça fait partie de ces choses. Mais je ne doute pas que ce sera formidable".
Q: Bernard Hinault est le dernier vainqueur français, il y a 40 ans. Qu'il n'ait pas de successeur cette année encore sonne comme une évidence ?
R: "Le cyclisme français est entre deux générations. Thibaut Pinot est parti, Romain Bardet est parti. Julien Alaphilippe n'est plus le Julien d'il y a une demi-douzaine d'années. Mais on a de nouveaux coureurs très jeunes, pleins de talent comme Lenny Martinez, Romain Grégoire ou Kevin Vauquelin. Peut-être qu'il n'y aura pas de trou finalement, peut-être que les deux cols vont s'enchaîner, qu'on n'aura pas 50 km dans la plaine pour passer d'une génération à l'autre. Pour le général, on n'a personne pour le moment. Mais on a des coureurs pour aller gagner des étapes".
Q: Paul Seixas, 18 ans, peut-il être celui qui va mettre fin à la disette ?
R: "On m'a demandé si j'étais déçu de ne pas l'avoir au départ du Tour. J'ai dit non, au contraire, je suis très rassuré. Heureusement qu'il n'est pas sur le Tour en 2025, et j'espère qu'il ne sera pas sur le Tour en 2026. C'est un talent pur, sans aucun doute. Mais il faut le protéger. De tout. Et aussi d'une attention trop forte. On a tous envie, les amoureux du vélo, les journalistes, les organisateurs. Mais il faut le laisser grandir. Mais oui, bien sûr, Paul Seixas, c'est exceptionnel. Se dire qu'en 2031, il pourra encore concourir pour le maillot blanc de meilleur jeune, j'ai du mal à l'accepter (rires). Ce n'est pas possible".
Propos recueillis par Jacques KLOPP
O.Farraj--SF-PST