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Mondial-2026: l'Italie au bord du gouffre après sa déroute norvégienne
Après avoir raté les deux dernières Coupes du monde, l'Italie tremble à nouveau: surclassée par la Norvège (3-0) vendredi, elle a d'emblée compromis ses chances de qualification directe pour le Mondial-2026 et son sélectionneur pourrait ne pas survivre à ce nouvel affront.
Les tifosi de la Nazionale en ont ras-le-bol, comme le résume la Une samedi du quotidien sportif La Gazzetta dello Sport barré du mot "Basta !" (littéralement, assez).
L'Italie, quadruple championne du monde, a débuté sa campagne de qualifications pour le prochain Mondial aux Etats-Unis, au Mexique et Canada de la pire des façons.
Sous la pluie d'Oslo, elle a sombré en concédant trois buts en première période et n'a jamais réussi à inquiéter son principal rival pour la qualification directe, qui caracole en tête du groupe I avec un total de neuf points sur neuf possibles.
"C'est un désastre, il n'y a rien à sauver, la qualification pour le Mondial est déjà en péril", résume La Gazzetta dello Sport.
L'Italie a encore sept matches, dont une seconde "finale", à domicile cette fois, contre la Norvège le 16 novembre, pour redresser la barre, mais elle accuse neuf points et 15 buts de retard sur la Norvège. Cette défaite initiale a également rappelé les cuisants échecs de 2018 et 2022, ces Coupes du monde manqués après des revers en barrages contre la Suède et la Macédoine.
- "Je suis responsable" -
Pour la presse comme pour les observateurs, le responsable de cette nouvelle déroute est le sélectionneur Luciano Spalletti.
L'ancien entraîneur de Naples était certes privé de six joueurs, blessés, comme Moise Kean ou Matteo Gabbia, et démotivé comme Francesco Acerbi dont le forfait justifié selon lui par "un manque de respect" de Spalletti, a déclenché une polémique.
Mais sa décision de titulariser le débutant Diego Coppola en défense, comme ses récurrentes indécisions tactiques, en passant en cours de match d'un 3-5-2 à un 3-5-1-1, pourraient lui coûter cher.
"Je suis responsable" de cette défaite, a-t-il aussitôt reconnu, avant d'énumérer les faillites de ses joueurs. "Mauvaise lecture du jeu, manque de détermination, un seul tir cadré: à tous les niveaux, nous avons été en-dessous de tout".
La Nazionale a maintenant deux jours pour digérer cette défaite avant d'affronter la Moldavie lundi à Reggio d'Emilie, mais Spalletti n'entend pas modifier profondément son équipe.
"Je ne me désolidarise pas de ce groupe, on va continuer ensemble, on est conscients de ce qu'on doit améliorer et après, je discuterai avec Gravina", a assuré le sélectionneur de la Nazionale.
- Un nouveau sélectionneur cet été ? -
Gabriele Gravina, le président de la Fédération italienne de football (FIGC), est l'autre cible des critiques: il y a un peu moins d'un an après l'élimination dès les 8e de finale de l'Euro-2024 par la Suisse (2-0), il avait maintenu son sélectionneur en poste.
Spalletti qui a succédé en catastrophe en août 2023 à Roberto Mancini, parti entraîner l'Arabie saoudite, s'était alors engagé à rajeunir la Nazionale et être moins acerbe dans ses échanges avec la presse notamment.
Mais les promesses d'une victoire (3-1) face à la France au Parc des Princes en septembre en Ligue des nations ont vite laissé place à une série de désillusions: défaite contre la France (3-1) à domicile, puis élimination en quarts de finale de la Ligue des nations par l'Allemagne (1-2, 3-3).
Contrairement à ses prédécesseurs, Giancarlo Abete et Carlo Tavecchio, qui avaient tiré les conséquences, en démissionnant pour le premier après une piteuse Coupe du monde 2014, et pour le second après la non-participation au Mondial-2018, Gravina n'a jamais songé à quitter ses fonctions.
Sous sa présidence, la Nazionale a certes remporté l'Euro-2021, mais elle a manqué une deuxième Coupe du monde consécutive (2022), n'a pas brillé lors de l'Euro-2024 et n'arrive pas à trouver un nouveau souffle.
Sommé d'agir, le patron du football italien devrait profiter de l'été pour stopper l'expérience Spalletti.
W.AbuLaban--SF-PST