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Foot: Ousmane Dembélé, la campagne pour le Ballon d'Or a commencé
La campagne est lancée: vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG samedi, Ousmane Dembélé postule plus que jamais au Ballon d'Or, comme l'ont fait comprendre son entraîneur et ses coéquipiers qui le portent en triomphe.
"Ousmane, Ballon d'Or", a scandé dimanche au micro le capitaine parisien Marquinhos au coeur de la parade du bus à impériale des héros sur les Champs-Elysées. Le slogan a été vite repris par les supporters amassés sur le bas-côté.
Lunette sur le nez et nouvelle montre Rolex au poignet gagnée à la suite d'un pari sur ses statistiques personnelles, le N.10 a reçu les tapes amicales de ses coéquipiers, avant d'esquisser un sourire timide. Puis quelques heures après, ce même chant a été entonné par le Parc des Princes, aidé par DJ Snake, avant qu'"Ous" ne soit porté en triomphe par le staff et les joueurs.
Avant la finale, s'il déclarait être "focalisé sur l'équipe", il glissait aussi que "bien sûr ça peut travailler la tête", un Ballon d'Or. A 28 ans, l'attaquant international français, qui rejoint lundi le rassemblement des Bleus, a signé la plus belle saison de sa carrière.
Ses stats (33 buts, 15 passes décisives toutes compétitions confondues) parlent d'elles-mêmes, mais c'est aussi dans son influence sur le jeu qu'il a marqué les esprits, avec ce rôle de faux 9, mélange de meneur de jeu et d'avant-centre, que lui a confié son entraîneur Luis Enrique.
Qui aurait parié en début de saison que Dembélé ferait oublier Kylian Mbappé, parti au Real Madrid ? Mais le natif de Vernon a montré une adresse devant le but qu'on ne lui connaissait pas et sa réalisation face à Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions illustre le mieux son talent: à la construction et à la finition.
- "Pour sa manière de défendre" -
Clinique pendant trois mois, il a réduit sa cadence de buts depuis avril, en se muant en passeur, davantage dans un rôle de meneur de jeu.
Luis Enrique, plutôt avare d'éloges individuelles et préférant insister sur le collectif, a lui-même lancé la campagne du PSG pour le Ballon d'Or de son joueur, dès la conférence de presse d'après-match samedi à l'Allianz Arena après le triomphe face à l'Inter (5-0), où l'ancien Barcelonais a été passeur décisif sur deux buts et impliqué sur un troisième, via une subtile talonnade à Vitinha.
"Moi je donnerais le Ballon d'Or à Ousmane Dembélé, simplement pour sa manière de défendre", a déclaré le coach espagnol samedi, ajoutant: "Ca c'est de l'humilité, je pense sincèrement qu'il mérite de le gagner non seulement pour ses buts mais aussi sa défense".
Son pressing incessant sur le gardien adverse Yann Sommer samedi a marqué les esprits et a été abondamment relayé sur les réseaux sociaux.
"Le coach m'a dit en début de saison que je devais être un exemple, montrer aux jeunes qu'il faut attaquer et défendre", a-t-il réagi samedi au micro de Canal+. Pendant toute la saison européenne, son comportement de leader sur le terrain a aussi souvent été loué.
Les campagnes, cela connaît Emmanuel Macron, qui a lui-même poussé pour l'attaquant des Bleus, dimanche lors de la réception du PSG à l'Elysée, évoquant le "crampon d'Or pour Ousmane".
- "Le rôle de leader"
L'ex-Rennais fait logiquement partie des favoris à la récompense suprême, décernée le 22 septembre: buts, passes décisives, un triplé championnat-Coupe-Ligue des champions... Il a aussi été désigné meilleur joueur de la Ligue des champions 2024-25 par l'UEFA.
"Outre ses huit buts, Dembélé a pris le rôle de leader dans l'équipe du Paris Saint-Germain, comme nous l'avons vu en finale avec son travail acharné, en pressant de l'avant", a expliqué le groupe d'observateurs techniques de l'UEFA, qui lui a décerné ce prix. "En plus de cela, il a créé des doutes pour les adversaires match après match grâce à ses mouvements intelligents".
Mais ne pas avoir marqué en finale de Ligue des champions va-t-il le pénaliser ?
D'autres joueurs peuvent aussi rêver d'un sacre. Lamine Yamal, en premier lieu: vainqueur du championnat et de la Coupe avec le FC Barcelone, il a accaparé l'attention lors de la double confrontation en demi-finale de C1, perdue contre l'Inter Milan (3-3, 4-3 a.p.).
Son ascension fulgurante, à 17 ans, plaide pour lui, dans un microcosme qui recherche continuellement la star de demain. L'an dernier, le Ballon d'Or de Rodri, qui incarnait comme Dembélé "l'humilité", faisait figure d'exception après des années de duel Messi - Ronaldo.
Raphinha, autre Barcelonais, voire son copain Kylian Mbappé se posent en outsiders.
La question est aussi de savoir quelle influence va avoir Ousmane Dembélé lors du Mondial des clubs nouvelle formule (14 juin - 13 juillet aux Etats-Unis) cet été mais aussi avec les Bleus lors du Final Four en Ligue des nations dont la demi-finale l'opposera jeudi à l'Espagne d'un certain Lamine Yamal.
E.Aziz--SF-PST