
-
Russie: le chercheur français Vinatier devant le tribunal pour des accusations d'"espionnage"
-
Vietnam: le typhon Kajiki a touché terre, des dizaines de milliers d'évacuations
-
Gaza: quatre journalistes tués dans des frappes sur un hôpital imputées à Israël
-
Portugal: un feu de forêt a ravagé une surface record de 64.000 hectares
-
Dignité restaurée: dans un bidonville de Nairobi, des femmes récoltent du plastique contre un accès à des sanitaires
-
Rugby: Joanna Grisez, des jambes de feu pour réveiller les Bleues
-
Un an après son arrestation, le fondateur de Telegram critique l'enquête qui "peine" le visant
-
Athlétisme: la hurdleuse française Cyréna Samba-Mayela forfait pour les Mondiaux à Tokyo
-
Al-Jazeera annonce qu'un de ses journalistes a été tué dans une frappe israélienne à Gaza
-
Liban: le Conseil de sécurité de l'ONU se prononce sur l'avenir des Casques bleus
-
Le chef Jean Imbert visé par une plainte d'une ex-compagne pour violences conjugales
-
Cambodge: l'Assemblée vote une loi autorisant la déchéance de nationalité
-
Méduses à la centrale nucléaire de Gravelines: tous les réacteurs affectés ont redémarré
-
Au Pakistan, les erreurs humaines exacerbent les catastrophes naturelles
-
La Bourse de Paris en repli avant des indicateurs économiques américains
-
Au Sahel, Washington mise sur le commerce pour renouer avec les juntes
-
Chine: l'énergie issue du charbon en forte croissance, niveau record des renouvelables
-
Chikungunya: le vaccin de Valneva suspendu aux Etats-Unis après de nouveaux effets indésirables
-
Le typhon Kajiki s'approche du Vietnam, 30.000 personnes évacuées
-
US Open: Medvedev en colère contre la "décision" de l'arbitre et non le photographe qui l'a causée
-
La rentrée de Radio France perturbée par une grève
-
Essence de grands parfums, le jasmin égyptien se fane sous le réchauffement
-
Bayrou entre dans le dur face aux risques de censure et de blocages
-
US Open: première pour Blanchet, Bonzi vient à bout de Medvedev
-
US Open: Djokovic au deuxième tour en grimaçant, Medvedev chute déjà
-
US Open: Djokovic au deuxième tour en grimaçant, Sabalenka démarre bien
-
Frappes israéliennes meurtrières au Yémen contre des cibles houthies
-
SpaceX annule un vol test de Starship, nouveau revers pour la mégafusée du milliardaire Musk
-
L'ambassadeur américain en France convoqué après des critiques sur la lutte contre l'antisémitisme
-
Tennis de table: Moregard, premier Européen à remporter à Malmö un Grand Smash
-
Washington accuse à son tour Paris de ne pas faire assez contre l'antisémitisme
-
Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza
-
US Open: entrée réussie pour la tenante Sabalenka, en attendant Djokovic
-
Ligue 1: Giroud croque Monaco sur le gong, Rennes implose
-
Basket/Euro-2025: les Bleus reçus 5/5 avant l'Euro
-
Frappes israéliennes meurtrières au Yémen contre des cibles des rebelles houthis
-
US Open: Shelton réussit son entrée, à Sabalenka et Djokovic de l'imiter
-
Corps dans la Seine: le suspect mis en examen pour une série de quatre meurtres et incarcéré
-
Ligue 1: Rennes implose, Strasbourg sur sa lancée
-
Zelensky réclame à nouveau une rencontre avec Poutine, Moscou lui reproche son insistance
-
Tour d'Espagne: Vingegaard remporte la 2e étape et prend le maillot rouge
-
Volley: battues au tie break, les Bleues frôlent l'exploit contre le Brésil
-
MotoGP: Marquez triomphe en Hongrie et entrevoit le titre
-
Yémen: frappes israéliennes meurtrières contre des cibles des rebelles houthis
-
Espagne: le désarroi des personnes âgées face aux incendies
-
MotoGP: Marquez remporte le Grand Prix de Hongrie
-
Foot: poussé dehors par l'OM, l'Anglais Jonathan Rowe rejoint Bologne (officiel)
-
L'émissaire américain Keith Kellogg en Ukraine pour le jour de son indépendance
-
"C'est dans mon ADN": à 45 ans, Venus Williams savoure son retour à l'US Open
-
Ligue 1: Olivier Giroud déjà indispensable au Losc

C1: PSG, la peur au ventre qui doit servir de piqûre de rappel
Le Paris SG, qualifié dans la douleur, a failli payer cher mardi son relâchement à Aston Villa (défaite 3-2) qui a réveillé ses vieux démons et doit lui servir de piqûre de rappel, avant de défier un adversaire plus redoutable en demi-finales de Ligue des champions.
Il fallait voir Willian Pacho et Marquinhos s'écharper dans le rond central, Achraf Hakimi passer une soufflante à un partenaire, Gianluigi Donnarumma célébrer un de ses nombreux arrêts comme s'il avait gagné la compétition.
Vainqueur si solide (3-1) à l'aller, le PSG a pourtant mené 2-0 à la demi-heure de jeu, semblant paisiblement tracer sa voie vers le dernier carré de cette C1 dont il rêve tant.
Excès de confiance, coupable décompression en pensant avoir tué le suspense... tout s'est soudain délité. Et c'est comme si tout le patient édifice de la saison s'écroulait comme un château de cartes, en quelques minutes. Un vertige inouï s'est emparé de tout un club, pris la peur au ventre tout au long de la seconde période.
Le doute s'est instillé par une frappe de Youri Tielemans, déviée dans son but par Pacho à la 34e minute, sur quoi l'équipe a subi la loi d'un Villa Park enfiévré au retour des vestiaires.
Car les hommes d'Unai Emery ont marqué deux buts en deux minutes (55e, 57e) , dont celui égalisateur sur une nouvelle déviation malheureuse de Pacho. Mené et séparé d'un but d'une prolongation de toutes les frayeurs, le PSG a reculé encore.
Une attitude très loin de ses démonstrations de domination féroce répétées de semaine en semaine en 2025. A l'opposé des vertus de courage et de combat affichées contre Liverpool en huitième de finale (0-1, 1-0, qualification aux tirs aux buts).
- "Souffrance" -
La fébrilité s'est aussi manifestée par une série de dérèglements frappants: relances ratées, retards au duel, refus d'engagement, contrôles approximatifs, dégagements en catastrophe...
"Pendant plusieurs minutes on a eu la sensation difficile de ne pas savoir si on devait garder le ballon, sortir au milieu, jouer long... On n'a jamais été autant dominés", a reconnu l'entraîneur Luis Enrique, ne cachant pas son soulagement.
Et l'Espagnol de témoigner de "moments de souffrance" sur son banc, tout en étant conscient de devoir durcir le ton: "On n'était pas au niveau des exigences de Ligue des champions."
Un cinglant avertissement à ses troupes, qu'il n'a pourtant pas manquées de prendre dans ses bras au coup de sifflet final et dont il devra surveiller l'attitude à l'avenir, le seul enjeu en Ligue 1 étant de terminer invaincu, du jamais-vu.
Luis Enrique a toutefois mis l'accent sur le sursaut du dernier quart d'heure, quand les Parisiens ont retrouvé la maîtrise de leur jeu et de leurs nerfs.
"On se rend compte qu'on peut retourner les situations, c'est un match qui permet de grandir", face à une "ambiance incroyable", a-t-il voulu retenir.
- Démons -
Il a encore vu, comme à Liverpool, Donnarumma, souvent critiqué ces deux dernières saisons pour son mental fluctuant, réaliser plusieurs arrêts décisifs.
Un tel trou d'air n'est jamais anodin à Paris, hanté par plusieurs renversements en Ligue des champions, de la "remontada" de 2017 contre le FC Barcelone (4-0, 1-6), à l'effondrement en quelques minutes contre le Real Madrid en 2022 (1-0, 1-3), en passant par la déconvenue contre Manchester United en 2019 (2-0, 1-3).
A l'issue du match, le scénario ne passait pas chez Ousmane Dembélé, boudeur au micro de Canal+, et visiblement circonspect d'avoir reçu le trophée d'homme du match: "On s'est crus trop beaux. À 2-1, on a cru qu’on était déjà qualifiés, que c’était fini."
Et d'insister: "La Ligue des champions, c’est comme ça: tu peux tomber contre des équipes devant leur public, chaud comme ça. Ils peuvent renverser le match. Donc il va falloir être plus exigeants pour les demi-finales", contre Arsenal ou le Real Madrid de Kylian Mbappé.
Le vice-capitaine Achraf Hakimi, premier buteur de la soirée, a abondé: "Ce n'est pas possible de gagner la Ligue des champions en prenant deux buts aussi rapidement".
A les écouter donc, les Parisiens semblent en être conscients: s'ils veulent enfin remporter cette compétition-reine, ils devront définitivement chasser les démons du passé.
E.Aziz--SF-PST