-
Le puissant ouragan Melissa se dirige vers Cuba après avoir frappé la Jamaïque
-
Trump attendu en Corée du Sud avant une rencontre à forts enjeux avec Xi Jinping
-
Budget: avant le bras de fer sur la taxe Zucman, l'Assemblée alourdit la "taxe Gafam"
-
Cyberharcèlement de Brigitte Macron: prison avec sursis requise contre "instigateurs" et "suiveurs"
-
Ligue des nations: les Bleues n'y arrivent pas et ne verront pas la finale
-
C'était "un miracle humain": la difficile fermeture de la maternité des Lilas
-
Le marathon caritatif du streamer Amine revient en novembre pour une deuxième édition
-
Masters 1000 de Paris: Alcaraz éliminé d'entrée, son "pire match" de la saison
-
Le méga ouragan Melissa frappe la Jamaïque avant de partir vers Cuba
-
Pour Bill Gates, le réchauffement climatique ne sera pas la fin de l'humanité
-
Israël mène des raids meurtriers à Gaza, accuse le Hamas d'avoir attaqué ses soldats
-
Nvidia va prendre une part de 2,9% dans Nokia pour 1 milliard de dollars
-
L'artiste Marie s'infiltre quitte la matinale de France Inter
-
Wall Street au plus haut avant la Fed et les résultats de la tech
-
Masters 1000 de Paris: le N.1 mondial Carlos Alcaraz éliminé d'entrée
-
Présidentielle au Cameroun: le gouvernement admet des morts, l'UE et l'UA déplorent la violence de la répression
-
Soudan: craintes d'exactions massives après la prise d'El-Facher par les paramilitaires
-
Scènes de guerre à Rio: 64 morts dans son opération policière la plus meurtrière
-
Israël mène des frappes à Gaza, accuse le Hamas d'avoir attaqué ses soldats
-
En Tunisie, le syndicat des journalistes alerte sur une "montée de la censure"
-
Infox sur Brigitte Macron: de 3 à 12 mois de prison avec sursis requis contre les cyberharceleurs présumés
-
Macron appelle à la "résistance" face aux menaces des réseaux sociaux sur la démocratie
-
Soudan: craintes de nettoyage ethnique après la prise d'el-Facher par les paramilitaires
-
Présidentielle au Cameroun: le gouvernement admet des morts, l'UE déplore la "répression violente"
-
De nouvelles frappes américaines contre des bateaux de narcotrafiquants présumés font 14 morts
-
Vente d'iPhone: Apple condamné à indemniser trois opérateurs pour près de 39 millions d'euros
-
Netanyahu ordonne des frappes "immédiates" sur Gaza
-
Manifestations de 2024: la Confédération paysanne convoquée après une plainte de Lactalis
-
Microsoft dit contrôler 27% d'OpenAI après la transformation de la start-up
-
Netanyahu ordonne des frappes immédiates sur la bande de Gaza
-
Ligue des nations: les Bleues doivent sortir le grand jeu
-
Le méga ouragan Melissa s'apprête à toucher terre en Jamaïque
-
Israël accuse le Hamas de violer la trêve, le mouvement dit vouloir rendre un corps d'otage
-
Méga-projets et IA au menu du "Davos du désert" en Arabie saoudite
-
Chômage: derrière la hausse, les effets de la réforme de France Travail
-
Foot: chiffre d'affaires record pour le PSG qui réduit ses pertes
-
Transat Café L'Or: remplaçant de Dalin, Goodchild déjà à la hauteur
-
Les sanctions américaines ne visent pas les filiales allemandes de Rosneft, assure Berlin
-
Wall Street ouvre en hausse, l'optimisme ne faiblit pas
-
Soudan : craintes d'exactions massives à el-Facher après la victoire des FSR
-
JO-2026: cette neige artificielle, si indispensable et décriée
-
Le gouvernement américain va investir 80 milliards de dollars dans de nouveaux réacteurs nucléaires Westinghouse
-
Wall Street ouvre en hausse, l'optimisme ne retombe pas
-
Masters 1000 de Paris: Vacherot et Rinderknech déjà à l'heure des retrouvailles
-
Budget: tir de barrage contre la taxe Zucman avant son examen en fin de semaine
-
Amazon supprime 14.000 postes, première étape d'un mouvement d'ampleur
-
JO-2026: dans 100 jours, les sports d'hiver ont rendez-vous à Milan-Cortina
-
Cyberharcèlement de Brigitte Macron: à la barre, Zoé Sagan défend le droit à "la satire"
-
Amazon annonce la suppression de 14.000 postes
-
Très puissants et très lents, les ouragans comme Melissa sont plus fréquents
Appel des viols de Mazan: Gisèle Pelicot face à un seul accusé qui conteste toujours
"Je n'ai jamais voulu violer cette dame": face à une Gisèle Pelicot déterminée à "aller jusqu'au bout", le seul des accusés à avoir maintenu son appel dans la retentissante affaire des viols de Mazan a réitéré sa position lundi à l'ouverture de son procès à Nîmes.
Après une courte prise de parole d'Husamettin Dogan, plusieurs experts ont tenté de disséquer la personnalité de cet ex-ouvrier de 44 ans qui comparaît libre notamment pour raisons de santé, décrivant un homme avec une forte "dimension addictive" au sexe, mais sans altération du discernement.
"Je n'ai jamais su qu'elle était droguée, il ne m'a jamais dit ça son mari", a assuré dans un français parfois hésitant l'accusé né en Turquie et arrivé dans son enfance en France.
"Vous l'avez pénétrée mais personne ne vous a dit qu'elle était inconsciente ?", l'interroge le président de la cour d'assises d'appel du Gard, Christian Pasta.
"Je l'ai appris en garde à vue", assure l'accusé, arrivé dans la salle d'audience le visage dissimulé par une casquette, un masque et des lunettes de soleil et s'appuyant sur une béquille.
A l'inverse, Gisèle Pelicot est entrée et ressortie du palais de justice sous les applaudissements, souriante dans une veste rose et soutenue par Florian, l'un de ses fils. Elle, dont la parole est attendue mercredi, est restée impassible face à ces premières déclarations.
- Pelicot, "figure paternelle" ? -
Condamné en première instance à neuf ans de prison, Husamettin Dogan risque à nouveau la peine maximale de 20 ans pour "viols aggravés" sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse).
Ce nouveau procès, devant un jury populaire composé de cinq hommes et quatre femmes tirés au sort et trois magistrats professionnels, doit durer jusqu'à jeudi au plus tard.
Si l'accusé souffre d'une "faille narcissique" en raison d'une enfance compliquée, avec un père absent et selon lui violent, "il n'y a pas de déficit, de défaut caractérisé à penser ce que l'autre peut vivre" et il aurait pu réagir à une "situation de détresse", selon l'expert psychologue Annabelle Montagne.
"Au moment de ses agissements, il avait un rapport tout à fait normal avec la réalité. S'il a transgressé un interdit, il l'a fait en toute connaissance de cause", abonde le psychiatre Laurent Layet, qui n'a relevé "aucun élément susceptible d'avoir aboli son discernement".
En revanche, l'accusé a pu considérer Dominique Pelicot, âgé de presque 30 ans de plus que lui et qui pouvait incarner "un rôle de dominant auprès d'un certain nombre de mis en examen", comme une figure paternelle, a estimé l'experte.
Point immédiatement relevé par la défense. "L'experte est venue confirmer que M. Dogan pouvait être un personnage dominé par une figure puissante et y compris qui pouvait symboliser une figure paternelle", a insisté devant la presse Me Jean-Marc Darrigade, lors d'une suspension d'audience.
- "Ras le viol" -
"Il a toujours ressenti le fait d'être allé chez un couple qu'il pensait libertin et s'être retrouvé piégé par un homme qui, on l'a su ensuite, cyniquement, abusait de sa femme depuis de nombreuses années", a poursuivi l'avocat, confirmant la ligne de défense de son client sur un Dominique Pelicot "manipulateur".
Version que ce dernier contestera mardi quand il comparaîtra comme simple témoin, n'ayant pas fait appel de sa condamnation à 20 ans de prison pour avoir pendant une décennie violé et fait violer son épouse par des dizaines d'inconnus recrutés sur internet.
Comme il l'a constamment fait à Avignon, il répètera que "tous savaient" qu'ils venaient violer une femme préalablement sédatée par ses soins, a assuré son avocate en amont du procès.
La pression sur Husamettin Dogan est forte car, à l'inverse du premier procès où 50 accusés avaient défilé pendant quatre mois à la barre (un autre, en fuite, était jugé en absence), l'accusé concentre cette fois sur lui seul l'intérêt sociétal et médiatique, avec plus de 100 journalistes du monde entier accrédités.
En marge de l'audience, devant le palais de justice, des manifestants ont brandi des pancartes comme "Ras le viol" ou "Violeurs, la honte".
L'accusé sera d'ailleurs confronté de nouveau mardi après-midi aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.
Y.Shaath--SF-PST