
-
Los Angeles lève son couvre-feu et tente d'obtenir le départ de la Garde nationale
-
Retraites: toujours pas de fumée blanche, le "conclave" prolongé jusqu'au 23 juin
-
Le G7 se déchire sur le soutien à l'Ukraine
-
Trump exige une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Bernard Lacombe, "renard des surfaces" et figure du foot français
-
Le G7, sans Trump, en soutien à l'Ukraine
-
Argentine: l'ex-présidente Kirchner désormais détenue chez elle
-
Wall Street plombée par le conflit Iran-Israël et la consommation américaine
-
Abaisser le prix plafond sur le pétrole russe n'est plus une priorité selon von der Leyen
-
La nuit tombe sur un "conclave" des retraites devenu labyrinthe
-
ATP 500 du Queen's: Moutet et Rinderknech créent la surprise
-
Airbags Takata: Citroën rappelle toutes les C3 et DS3 en Europe après un nouvel accident mortel
-
Donald Trump dit que les Etats-Unis ne tueront pas l'ayatollah Khamenei "pour le moment"
-
Les députés britanniques dépénalisent l'IVG hors délai
-
Après le fond de commerce, les murs: le grand magasin BHV change complètement de pavillon
-
Le "conclave" sur les retraites s'éternise et s'enlise
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon la Défense civile
-
Euro-2025 Espoirs: victorieuse de la Pologne 4-1, la France défiera le Danemark en quarts
-
Donald Trump appelle à une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Conclave sur les retraites: toujours pas de fumée blanche
-
Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation "scandaleuse" pour le ministre des Transports
-
La Bourse de Paris lestée par la géopolitique et la consommation américaine
-
Top 14: Bielle-Biarrey (UBB) forfait pour la demi-finale contre Toulon
-
L'Assemblée approuve la loi "simplification", et la suppression des zones à faibles émissions
-
Nouvel échange de frappes entre Israël et l'Iran, J.D Vance évoque des "mesures supplémentaires" contre Téhéran
-
La Chine et l'Asie centrale célèbrent leur "amitié éternelle" lors d'un sommet régional
-
La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2 à grande échelle
-
Conclave sur les retraites: les blocages demeurent
-
Nouvelles frappes israéliennes en Iran, Trump veut une "fin réelle" du conflit entre Israël et l'Iran
-
Airbags Takata: le gouvernement demande l'immobilisation des Citroën C3 après un nouvel accident mortel
-
Wall Street recule, entre conflit Iran-Israël et données économiques
-
Affaire des emplois fictifs: François Fillon finalement condamné à du sursis
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon les secours
-
A Téhéran, entre peur et résilience sous les frappes israéliennes
-
"Au nom de toutes les autres", ou le combat de victimes de viols de guerre en Bosnie
-
Puissantes détonations à Téhéran, Trump dit vouloir une "fin réelle" du conflit avec Israël
-
La Poste condamnée en appel pour manquement à son devoir de vigilance
-
Transformer en calcaire le CO2 des cargos: le pari audacieux d'une startup britannique
-
Toujours plus de vêtements neufs achetés en France en 2024
-
Conclave sur les retraites : les blocages demeurent à la mi-journée
-
Zones à faibles émissions : suspense sur le vote de la loi "simplification" l'Assemblée
-
Quand les fans de BTS se mobilisent pour les victimes d'adoptions illégales en Corée du Sud
-
Cinquième jour d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump dit vouloir une "fin réelle" au conflit
-
Législation américaine: pourquoi les stablecoins ont la cote ?
-
Cruciaux pour la santé des sols, des mille-pattes menacés d'extinction en France
-
El Dorado, la fièvre de l'or toujours présente au Venezuela
-
Une importante sépulture viking découverte au Danemark
-
Agression d'un paparazzo à Rome: renvoi de l'audience de Depardieu
-
Cinquième jour d'escalade militaire entre Israël et l'Iran
-
La consommation mondiale de pétrole devrait légèrement baisser en 2030, une première depuis le Covid

"Partygate" : Boris Johnson va-t-il sauver sa tête ?
L'avenir du Premier ministre britannique Boris Johnson est dans la balance lundi soir, les députés conservateurs ayant voté pour l'évincer, ou non, après des mois de scandale.
Deux ans et demi après sa victoire triomphante dans les urnes, le dirigeant de 57 ans, de plus en plus affaibli et contesté, a été rattrapé par l'affaire du "partygate", les fêtes à Downing Street pendant les confinements, relancée fin mai par un rapport dévastateur détaillant les violations des règles édictées face au Covid.
Les événements se sont précipités lundi matin, à peine refermée la parenthèse festive des célébrations des 70 ans de règne d'Elizabeth II. Le président du comité 1922 du Parti conservateur, Graham Brady, a annoncé que le seuil nécessaire des 54 lettres de députés, soit 15% du groupe parlementaire, demandant le départ de M. Johnson, avait été atteint.
En soirée, les députés et ministres se sont succédé dans une salle du palais de Westminster pour voter, à huis clos et à bulletin secret. Le résultat est attendu vers 21H00 (20H00 GMT).
Pour rester en poste, Boris Johnson, qui a toujours refusé de démissionner, doit obtenir la confiance de la majorité des 359 députés Tories, soit 180 voix.
S'il est défait, une élection interne sera convoquée pour désigner un nouveau leader du parti, qui deviendra le chef du gouvernement, dans un contexte délicat de guerre en Ukraine et d'inflation au plus haut depuis 40 ans.
Plaidant sa cause devant ses troupes, Boris Johnson s'est dit "heureux" que le vote ait lieu : "Si vous m'accordez votre soutien ce soir, nous avons un chance d'arrêter de parler de nous-mêmes et de commencer à parler exclusivement de ce que nous faisons pour les gens de ce pays", a-t-il martelé, selon un responsable du Parti conservateur.
Il a fait miroiter des baisses d'impôts et des coupes d'effectifs dans l'administration, des mesures à même de séduire sa majorité.
Plus de 150 élus lui ont apporté leur soutien dans la journée et ses ministres les plus loyaux ont passé la journée à le défendre à la télévision. Mais après l'ancien ministre Jeremy Hunt, considéré comme un possible successeur, le chef des conservateurs en Ecosse Douglas Ross a annoncé qu'il voterait contre M. Johnson, invoquant la "colère" du public concernant les violations des règles sur le Covid.
Selon un sondage publié lundi par YouGov, 60% des Britanniques veulent que les conservateurs évincent leur leader - mais seulement 32% des électeurs de la majorité.
- Hué pendant le jubilé -
Malgré l'accumulation des scandales et la colère du public et de sa majorité, Boris Johnson s'est maintenu ces derniers mois en mettant notamment en avant son rôle moteur dans la réponse occidentale à l'invasion russe de l'Ukraine.
Il a aussi été favorisé par l'absence de successeur évident dans les rangs des conservateurs, au pouvoir depuis 12 ans au Royaume-Uni, surtout depuis que l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak, longtemps le chouchou du parti, s'est brusquement ternie en raison de sa fortune et des arrangements fiscaux de sa femme en période de hausse du coût de la vie.
Mais l'effondrement de sa popularité a déjà infligé de lourds revers aux conservateurs à des élections locales début mai. La majorité doute de plus en plus de la capacité de "BoJo", hué par la foule pendant les célébrations du jubilé de la reine, à remporter les législatives de 2024.
Outre les appels à la démission annoncés au compte-gouttes depuis la publication du rapport administratif sur le "partygate" fin mai, le député John Penrose, chargé de la lutte contre la corruption auprès de Boris Johnson, a démissionné lundi et invité le Premier ministre à faire de même, estimant qu'il avait enfreint le code ministériel.
S'il remporte le vote de lundi soir, les problèmes ne seront pas finis pour autant pour Boris Johnson.
Fin 2018, Theresa May avait survécu à une motion de défiance avant de démissionner quelques mois plus tard, trop affaiblie.
Une autre enquête sur le "partygate" est en outre prévue, celle-ci parlementaire. Si cette dernière conclut que Boris Johnson a trompé la Chambre des Communes en affirmant ne pas avoir enfreint les règles, il est censé démissionner.
O.Farraj--SF-PST