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Procès Le Scouarnec: l'ex-épouse réaffirme ne s'être "jamais" doutée de rien
L'ex-épouse de Joël Le Scouarnec, accusée notamment par son ex-beau-frère d'avoir su et de n'avoir "rien fait", a réaffirmé mercredi qu'elle n'avait jamais eu aucun soupçon sur son mari, au troisième jour du procès de l'ex-chirurgien pédocriminel, jugé à Vannes pour violences sexuelles sur 299 patients, souvent mineurs.
En début d'audience, le frère de Joël Le Scouarnec, Patrick Le Scouarnec avait accusé Marie-France d'avoir été "au courant" des agissements pédocriminels de son mari "et elle n'a rien fait".
"Il n'y a rien qui pouvait me laisser le penser. Rien, rien, rien (...) Je n'ai jamais eu de doutes", a assuré cette femme de 71 ans, restée mariée jusqu'en 2023 avec l'ancien chirurgien.
Elle a accusé certaines de ses nièces de "mentir" sur des violences sexuelles commises par l'ex-chirurgien. Elle a également démenti connaître ses penchants pédophiles, malgré des affirmations en ce sens auprès des enquêteurs en 2017, lors de l'interpellation de M. Le Scouarnec.
Depuis le début de l'affaire, elle assure ne jamais avoir eu le moindre soupçon sur son mari, malgré plusieurs documents laissant penser le contraire et une première condamnation du chirurgien pour détention d'images pédopornographiques en 2005, déjà à Vannes.
Elle "aurait pu faire en sorte que mon frère soit interpellé" avant 2017, date de son interpellation, avait affirmé à la cour criminelle du Morbihan le frère cadet de M. Le Scouarnec, avant de reconnaître ne pas avoir de "preuves" pour fonder ses propos.
Dans le box, Joël Le Scouarnec, crâne chauve entouré de cheveux blancs et lunettes cerclées, reste impassible face aux déclarations de son frère, qui le décrit à la fois comme "jovial, blagueur" et "énigmatique, solitaire".
L'ancienne épouse, vêtue de sombre et portant une perruque, a d'abord décrit des relations "excellentes" avec son ex-époux, mettant en doute la parole d'une des nièces de Joël Le Scouarnec pour des faits de viols. "Jusqu’à l’âge adulte, elle était toujours pendue au cou de mon mari", a-t-elle déclaré, considérant cette victime comme "une petite fille tortueuse".
Joël Le Scouarnec a été condamné par les assises de Saintes en 2020 à 15 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles sur quatre enfants, dont deux nièces. D'autres violences sexuelles, dont certaines sur une autre nièce, n'ont pas été jugées car prescrites.
Marie-France, qui dit avoir subi deux viols dont l'un pendant son enfance par un oncle maternel, a estimé qu'il ne "faut pas croire qu’on peut tout dire, c’est trop facile ça". Elle explique s'être tue à l'époque pour protéger sa mère, endeuillée par la mort d'un fils.
- "Seul ami" -
A Jonzac (Charente-Maritime), avant son interpellation en 2017 pour le viol de sa voisine de six ans -qui a mené à la saisie de carnets et fichiers où le médecin notait scrupuleusement le nom de ses victimes et les violences sexuelles qu'il leur avait imposées entre 1989 et 2014 dans différents hôpitaux-, le médecin "dormait sur un canapé" dans une maison insalubre et sentant le moisi, assure son frère.
Cet homme, appelé ensuite à la barre et qualifié de "seul ami" de M. Le Scouarnec, a nié toute relation autre qu'une "amitié sincère" avec le père de l'ancien chirurgien, faisant preuve cependant d'un extrême manque d'empathie envers les 299 victimes, bouleversant ces dernières.
Selon l'une des victimes prénommée Marie, patiente violée par le médecin à ses 10 ans, les témoignages des proches de Joël Le Scouarnec permettent de "savoir qui ne nous a pas protégés, le nombre de victimes qui auraient pu être sauvées si une langue avait soulevé l'omerta familiale ou professionnelle."
- "Bombe atomique" -
La journée de mardi avait été marquée par les auditions de deux des fils de l'ex-chirurgien de 74 ans, qui ont dressé à la barre le portrait d'une famille hantée par les non-dits et les actes d'un grand-père incestueux, évoquant un père modèle dont la "perversion a explosé comme une bombe atomique".
Le plus souvent immobile, comme figé, le médecin a plusieurs fois pris son visage entre ses mains, semblant pleurer, lorsque ses fils de 37 et 42 ans ont pris la parole, évoquant une enfance "heureuse".
Mais le plus âgé a aussi décrit les nombreuses violences sexuelles que son grand-père paternel lui faisait subir entre ses cinq et 10 ans.
Des agressions qu'il a longtemps tues auprès de ses parents, dans une famille où le silence était la règle.
Pas plus d'interrogations quand en 2004 les gendarmes saisissent les disques durs de Le Scouarnec et qu'il est condamné un an plus tard à quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques.
"Quand on est condamné, on revient pas à la maison à 18h00 comme si de rien n'était", s'étonne-t-il encore. Mais il ne questionne pas son père et ce n'est qu'en 2017, affirme-t-il, que "sa perversion a explosé comme une bombe atomique dans la famille".
O.Farraj--SF-PST