
-
Angleterre: Crystal Palace remporte le Community Shield face à Liverpool
-
Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre
-
Plan israélien à Gaza: Netanyahu veut "terminer le travail"
-
Maire agressé en Isère: le suspect invoque son "sentiment d'injustice"
-
Pour sauver l’accord sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, Valls annonce s'y rendre
-
Vent, canicule, une journée "compliquée" face au feu dans l'Aude
-
Gaza: Netanyahu doit s'exprimer sur son plan, contesté par l'extrême-droite
-
Plan de Netanyahu pour Gaza: Israël débat des enjeux, l'extrême-droite critique
-
La moitié sud du pays suffoque sous la canicule
-
Dans le Pas-de-Calais, un accompagnement des mères adolescentes
-
En Alsace, le labyrinthe dans le maïs fait un tabac
-
Les gouffres géants d'Oman attirent de plus en plus de visiteurs
-
Dans l'Aude, solidarité paysanne pour aider les éleveurs sinistrés
-
Tchad : l'ex-Premier ministre et opposant Succès Masra condamné à 20 ans de prison ferme
-
Brésil : jugé pour escroquerie, le président du Corinthians destitué par le club
-
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS officialisera mardi sa position sur l'accord de Bougival
-
Aude: le risque de reprise du feu à l'épreuve du vent et de la canicule
-
La canicule s'étale sur presque toute la moitié sud du pays
-
Les Européens appellent à maintenir la pression sur la Russie, avant le sommet Trump-Poutine
-
Royaume-Uni : 466 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Tennis: Victoire facile de Sinner à Cincinnati dans son premier match depuis Wimbledon
-
Foot: le PSG officialise l'arrivée du gardien Lucas Chevalier
-
Patinage: l'Américain Chen ne défendra pas son titre aux JO de Milan-Cortina
-
Royaume-Uni: 365 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Incendie de l'Aude: les pompiers sous tension à cause de la météo
-
Des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart
-
Foot: le PSG d'accord avec Bournemouth pour la venue du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi (médias)
-
La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France
-
Royaume-Uni: 200 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Les Grecs découvrent les dégâts du feu à une heure d'Athènes
-
Vigilance sur l'incendie de l'Aude qui ne sera "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Zelensky rejette tout compromis territorial avant le sommet Trump-Poutine
-
L'incendie de l'Aude "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Espagne : la mosquée-cathédrale de Cordoue rouvre après l'incendie
-
Dix ans après, le succès populaire des "cars Macron" malgré des infrastructures obsolètes
-
Sur l'incendie de l'Aude, la Sécurité civile "ouvre la voie" aux pompiers
-
Zelensky affiche sa fermeté après l'annonce du sommet Trump-Poutine
-
Stresser les rats, la méthode de New York pour éviter qu'ils ne se reproduisent
-
Sur un lac en Savoie, les secours veillent pour éviter les noyades
-
Soudan: Khartoum déterre ses morts pour leur rendre "dignité"
-
En forêt de Fontainebleau, le sentier des 25 bosses "victime de son succès"
-
Mozambique: les jihadistes sèment la panique, tactique avant le retour de TotalEnergies?
-
Après l'incendie dans l'Aude, un chantier de plusieurs années pour l'ONF
-
Le feu de l'Aude est sous contrôle mais pas encore éteint
-
Nagasaki: une cloche restaurée sonne pour marquer les 80 ans de la bombe atomique
-
Espagne: la mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou, réchappe à un incendie
-
L'astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l'espace, est mort
-
Le sommet Trump-Poutine aura lieu le 15 août en Alaska
-
Ukraine: Trump confirme sa prochaine rencontre avec Poutine et parle d'"échanges de territoires"
-
Trump assure avoir "définitivement" réconcilié l'Azerbaïdjan et l'Arménie

Le procès des viols de Mazan se poursuit sans l'accusé principal, toujours souffrant
Dans l'attente d'une éventuelle suspension des débats, le procès des viols de Mazan a commencé mercredi à examiner une à une les personnalités des 51 accusés, mais toujours en l'absence du principal d'entre eux, le mari, Dominique Pelicot, malade et dispensé d'audience pour le troisième jour consécutif.
Le septuagénaire, accusé d'avoir drogué celle qui est désormais son ex-épouse, pour ensuite la violer et la faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur internet, est apparu visiblement affaibli mercredi matin, les traits du visage tirés, se tenant la tête entre les mains.
"Physiquement, il est là mais je ne suis pas certaine qu'il puisse suivre les débats de manière sereine", a déclaré son avocate Béatrice Zavarro en début d'audience, avant que son client soit autorisé par le président de la cour criminelle du Vaucluse à quitter le box des détenus.
"C'est indispensable que monsieur Pelicot soit en état de comparaître", a confirmé l'un des avocats des parties civiles, Me Stéphane Babonneau, devant la famille de la principale victime, Gisèle Pelicot, 71 ans, vêtue d'un pull beige et d'un pantalon à motifs zébrés.
"J'ordonne une expertise, (...) je dispense monsieur Pelicot pour la journée", a indiqué le président de la cour, Roger Arata.
C'est sur cette expertise, dont le résultat n'était pas encore connu en début d'après-midi, à la reprise des débats, que repose désormais le sort de ce procès hors norme ouvert le 2 septembre à Avignon. Un dossier pour lequel les 51 accusés, poursuivis pour la plupart pour viol aggravé, encourent 20 ans de réclusion criminelle.
- "Elevé par les cochons" -
Dès mardi, M. Arata avait en effet expliqué qu'il pourrait suspendre le procès pour quelques jours si l'état de santé du principal accusé ne lui permettait pas de suivre les audiences. Ce qui bouleverserait encore un peu plus un programme très chargé et déjà fortement perturbé depuis une semaine.
S'il a retrouvé la "capacité à comparaître", Dominique Pelicot pourrait en revanche être interrogé pour la première fois jeudi après-midi, a précisé le magistrat, soulignant que serait alors seulement abordé le cas de Jean-Pierre M., 63 ans.
Considéré comme le "disciple" de M. Pelicot, cet homme identifié comme "Rasmus" sur les vidéos des faits est le seul des 50 coaccusés de 26 à 74 ans jugés à Avignon à ne pas être poursuivi pour viol sur Gisèle Pelicot. Il doit, lui, répondre de viol sur sa propre épouse, en compagnie de M. Pelicot. Tous deux reproduisaient le même protocole en assommant leur compagne respective avec des anxiolytiques. Procès dans le procès, le cas de Jean-Pierre M. a été le premier débattu devant la cour mercredi matin, avec la lecture du rapport de l'enquêteur de personnalité, puis les témoignages de ses deux enfants.
Et c'est une enfance très dure pour l'accusé qui a été exposée : "J'ai été élevé par les cochons, dans les bois", expliquait-il à ses enfants, restant cependant très discret sur les détails de sa vie au sein d'une fratrie de dix, dans une ferme. Les enfants étaient battus, "attachés nus à des arbres pendant toute la nuit", et le père "organisait des partouzes devant ses enfants", a souligné son avocat, Me Patrick Gontard.
"Les faits, ils sont très graves, je pense qu'il en a conscience", a déclaré à la barre son fils de 32 ans, né d'un premier mariage. "Mais ce procès, ça va être un soulagement, je l'encourage à se livrer", a-t-il poursuivi, concédant "très difficile à comprendre" que sa belle-mère, la deuxième femme de son père, la victime, n'ait pas porté plainte et ne se soit pas portée partie civile.
Une certitude en tout cas pour le fils : "J'ai l'intime conviction que s'il n'avait pas rencontré cette personne (NDLR: Dominique Pelicot), il n'y aurait jamais eu ça, (...) cela a peut-être réveillé des souvenirs que nous, on ne connaissait pas".
Après Jean-Pierre M., la cour a ensuite entendu une enquêtrice de personnalité évoquer les cas de Cyrille D., 54 ans, et de Jacques C., 72 ans, tous deux accusés d'avoir violé Mme Pelicot, à une reprise chacun. Des faits qui avaient eu lieu au domicile même du couple Pelicot, à Mazan, cette commune de 6.000 habitants du Vaucluse où ils avaient déménagé en mars 2013.
Ces deux hommes ont également pour points communs d'avoir vécu des enfances marquées par les violences familiales, avant des vies d'adultes présentées par leurs proches comme "normales", s'investissant dans leur travail, leur foyer, avec des vies sociales plutôt riches.
Dans les prochains jours, ces deux hommes, ainsi que Lionel R., 44 ans, autre coaccusé devant répondre de viol sur Mme Pelicot, devraient être interrogés sur ce qui les a poussés à accepter les propositions de son mari, sans jamais avoir apparemment réagi à l'absence totale de réaction de leur victime.
C.AbuSway--SF-PST