
-
Ukraine: Trump veut un plan de paix après son échec à obtenir un cessez-le-feu
-
Incendies: l'Espagne se consume dans le nord-ouest et l'ouest
-
Après son sommet avec Poutine, Trump veut un plan de paix en Ukraine, plus de cessez-le-feu
-
Les avions d'Air Canada cloués au sol par une grève des hôtesses et stewards
-
Quatre ans après la débâcle à l'aéroport de Kaboul, des familles meurtries à jamais
-
Pain, essence, dollars: la Bolivie à sec à l'approche de la présidentielle
-
Trump et Poutine se séparent sans annoncer de plan ni de cessez-le-feu pour l'Ukraine
-
Athlétisme: à un mois des Mondiaux, Lyles retrouve Thompson à Chorzow
-
Pollution plastique: les pays favorables à un traité ambitieux ont gagné en "force", selon Paris
-
Au Pakistan, la mousson fait plus de 320 morts en 48 heures, les secours s'organisent
-
Contre les "zombies", des experts du feu à la rescousse des pompiers
-
La vigne, un coupe-feu naturel qui s'estompe dans les Corbières
-
Tennis: Gracheva s'arrête en quarts à Cincinnati comme Sabalenka et Gauff, Zverev en demies
-
Au Népal, la culture du cocktail infuse
-
En Indonésie, un concours de culturisme pour sauver les producteurs de tuiles
-
La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France
-
Trump offre à Poutine un retour spectaculaire sur la scène diplomatique
-
Trump et Poutine se séparent sans dévoiler de plan pour l'Ukraine
-
Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police
-
Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures
-
Après plus de deux heures, la réunion entre Trump et Poutine se poursuit
-
Foot: Liverpool lance sa saison de Premier League en battant Bournemouth 4 à 2
-
L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix
-
Trump offre à Poutine un retour très chorégraphié sur la scène diplomatique
-
Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne
-
Wall Street clôture sans entrain après des données économiques en demi-teinte
-
Le sommet entre Trump et Poutine en Alaska a commencé avec une poignée de main historique
-
Tennis: Rybakina bat Sabalenka et défiera Swiatek en demi-finale
-
Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux
-
La Bourse de Paris termine en hausse, entre Ukraine et indicateurs aux Etats-Unis
-
Athlétisme: Michael Johnson met son Grand Slam Track sur pause en raison de problèmes financiers
-
Trump et Poutine en Alaska pour sceller le sort de l'Ukraine
-
Au Pakistan, la mousson fait près de 200 morts en 24 heures
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère de nouveaux indicateurs
-
Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures
-
Enquête ouverte après l'abattage d'un olivier à la mémoire d'Ilan Halimi, indignation unanime
-
Tennis: Térence Atmane, le grand potentiel qui perce à Cincinnati
-
Un olivier rendant hommage à Ilan Halimi abattu, indignation face à "la haine antisémite"
-
MotoGP: chez Yamaha ou ailleurs, Fabio Quartararo veut "regagner"
-
Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?
-
Charles III rappelle le coût des conflits pour les 80 ans de la fin de la guerre dans le Pacifique
-
"Ici c'est l'enfer": travailler devant un four en plein été saoudien
-
Bourse de Paris: des indicateurs et la rencontre Trump-Poutine en ligne de mire
-
Bayrou dénonce "la haine antisémite" qui a "fauché" l'arbre hommage à Ilan Halimi
-
Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise
-
Espagne: le Real Madrid en mode reconquête face au Barça de Flick, l'Atlético armé pour lutter
-
Ligue 1/Nice: "Je repars au combat", assure Franck Haise à l'AFP
-
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
-
Angleterre: de Cherki à Le Bris, les nouveaux Français de Premier League
-
Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts

A Rio, haro sur la malbouffe dans les écoles
Poulet aux pommes de terre, salade de carottes et de chou, pastèque: ce menu aux allures de diète "detox" est servi dans une cantine scolaire de Rio de Janeiro, pour combattre le fléau de l'obésité infantile.
"Du gâteau? Pas de gâteau ici", dit en souriant la cuisinière Neide Oliveira, tout en coupant des oignons pour les 650 élèves de l'école municipale Burle Marx, à Curicica, quartier de l'ouest de la ville.
Pour le goûter à la récré, finis les biscuits bourrés d'additifs. Sur décision municipale, les aliments ultra-transformés ont été bannis des établissements scolaires à partir de cette année, dans le public comme dans le privé.
Les élèves redécouvrent ainsi des fruits et légumes tropicaux devenus rares dans les assiettes brésiliennes, comme l'igname ou le gombo.
Beaucoup d'entre eux pensaient qu'on leur avait servi une tomate en dessert quand ils ont goûté pour la première fois du kaki, fruit rond très sucré à la peau rouge.
Mais l'appétit est bien au rendez-vous. "J'aime tout ce qu'on mange ici. C'est bon pour ma santé. Chez moi, je mange des cochonneries, comme de la pizza ou des hamburgers", raconte Guilherme, 15 ans.
- "Épidémie" -
"L'obésité infantile est une épidémie, pas seulement au Brésil, mais dans le monde entier", explique à l'AFP Marluce Fortunato, responsable des politiques de nutrition à la mairie de Rio.
Près d'un tiers (31%) des Brésiliens de moins de vingt ans sont en surpoids ou souffrent d'obésité, selon les données de l'Institut Desiderata.
Et une étude menée par cette ONG auprès des 5-19 ans a montré que huit sondés sur dix avaient consommé au moins un aliment ultra-transformé, comme des boissons sucrées ou des biscuits industriels, la veille d'être interrogés.
"La science a montré que ces produits sont mauvais pour la santé et qu'ils sont la cause de 70% des maladies chroniques dans le monde", dit le pédiatre Daniel Becker.
Il observe un "phénomène d'obésité associé à de la dénutrition", avec des carences alimentaires qui nuisent à l'apprentissage des enfants.
- Tentations à l'extérieur -
Le passage à une nourriture plus saine est un défi de taille: les aliments ultra-transformés ont tendance à "vicier le palais", d'autant plus qu'ils sont moins chers et plus faciles à trouver dans la grande distribution, prévient le docteur Becker.
A la cantine de l'école Burle Marx, Lucas, 14 ans, se régale de son poulet accompagné de riz et de haricots noirs. Mais une fois sorti de l'école, il lui arrive d'acheter "des biscuits ou des chips", admet-il.
Hors de l'école, c'est à la maison qu'il faut montrer le bon exemple, estime Marluce Fortunato.
Elle raconte qu'un parent d'élève s'est plaint auprès de son école, mécontent de voir son fils réclamer des jus de fruits naturels, longs à préparer et plus chers que des sodas. Dans une ville où d'innombrables familles peinent à boucler les fins de mois, la malbouffe a encore de beaux jours devant elle.
- "Oeufs de Barbie" -
Mais Vera Lucia Perreira, 60 ans, a sauté le pas: elle a appris à cuisiner à sa petite fille de sept ans des légumes bio: "il faut qu'ils soient bons pour la santé, mais aussi qu'ils soient savoureux".
Elle est une des 160 femmes bénéficiaires du projet Favela Organica (Favela bio), qui a débuté il y a 13 ans à Babilonia, quartier pauvre à flanc de colline avec une vue imprenable sur la plage de Leme, près de Copacabana.
Les ateliers de sensibilisation sont également destinés aux plus petits, qui apprennent par exemple à préparer des "oeufs de Barbie", oeufs durs teintés au jus de betterave.
Quand la fondatrice de Favela Organica, Regina Tchelly, 42 ans, intervient dans ses écoles, les élèves sont mis au défi d'avoir dans leur assiette des produits naturels de cinq couleurs différentes.
Les recettes enseignées dans le cadre de ce projet ont été compilées dans un livre, récompensé par le prestigieux prix littéraire Jabuti.
Au-delà de Rio, des ONG, des experts et des célébrités appellent à une prise de conscience au niveau national, avec une campagne publicitaire intitulée "Doce veneno" (poison sucré).
Objectif: obtenir que le gouvernement surtaxe les aliments ultra-transformés et que les recettes fiscales occasionnées soient utilisées pour rendre la nourriture saine moins chère et plus accessible.
F.Qawasmeh--SF-PST