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Les premiers pas hésitants de jeunes Russes appelés au service militaire
Grégory retire ses écouteurs et s'apprête à entrer dans un centre d'incorporation à Moscou. Le service militaire ? Pour lui, ce n'est pas un prélude à un contrat pour combattre en Ukraine. Même si c'est un premier pas dans l'armée.
En ce matin pluvieux, le jeune homme de 22 ans est venu dans le nord de Moscou "chercher la décision" de l'état-major qui lui dira s'il doit, oui ou non, effectuer son service militaire obligatoire, d'une durée d'un an en Russie.
Il fera peut-être partie des 135.000 jeunes hommes âgés de 18 à 30 ans que la Russie compte recruter dans le cadre de sa campagne de conscription d'automne entamée le 1er octobre.
La campagne de printemps avait eu pour objectif de recruter 160.000 hommes, et celle d'automne 2024, 133.000 hommes.
Grégory dit avoir passé plusieurs mois en tant qu'infirmier bénévole "à la frontière" entre la Russie et l'Ukraine, où des bombardements ont lieu fréquemment. Il a déjà vu des blessés de guerre.
Alors, signer un contrat avec l'armée, c'est non. "Vous comprenez ce qu'est la mort d'êtres humains?", demande-t-il de façon rhétorique, en refusant de donner son nom de famille, comme tous les jeunes Russes interrogés par l'AFP.
En Russie, les conscrits sont cantonnés à des tâches subalternes et, selon l'armée, ne sont pas déployés contre les troupes ukrainiennes.
Depuis le lancement de l'opération militaire en Ukraine en février 2022, certains d'entre eux se sont toutefois retrouvés au combat lors d'incidents isolés, notamment après l'attaque surprise de Kiev contre la région russe de Koursk en août 2024.
Mais si la conscription ne signifie pas aller à la guerre, à l'issue de son service militaire, un jeune appelé rejoint la réserve et peut être mobilisé, plus tard, pour combattre.
Les plus de 300.000 réservistes russes enrôlés pour aller en Ukraine, lors d'une vague de mobilisation à l'automne 2022, étaient tous d'anciens conscrits.
Fin octobre, le ministère de la Défense a également annoncé avoir préparé un projet de loi permettant le déploiement de réservistes pour sécuriser des infrastructures en Russie, notamment énergétiques et de transport. Ces sites ont été visés par des attaques ukrainiennes ces dernières semaines.
- Modernisation -
Pour l'heure, les autorités russes privilégient néanmoins toujours des recrutements sur la base du volontariat, plutôt qu'une mobilisation obligatoire, en promettant d'importants salaires et des avantages sociaux à ceux qui s'engagent dans l'armée.
Des promesses qui peuvent également être faites aux conscrits à la fin de leur service. Des ONG affirment qu'ils peuvent être soumis à des incitations, voire à des pressions, pour signer un contrat avec l'armée.
Cette dernière affirme pour sa part qu'il est "interdit de forcer (les conscrits) à signer un contrat". Et de donner sur son site l'adresse du bureau du procureur militaire à contacter en cas de "coercition".
Depuis 2022, le nombre de conscrits appelés chaque année a augmenté sensiblement et les autorités russes entreprennent de moderniser leur système de recrutement.
En 2024, elles ont créé une base de données numériques pour centraliser et garder à jour les informations sur la situation militaire des citoyens et remplacer les registres physiques, souvent incomplets, hérités de la période soviétique.
L'armée a également commencé récemment à envoyer aux conscrits des notifications numériques, plus contraignantes que les convocations papier délivrées à domicile, que les Russes ont longtemps pu ignorer, notamment en changeant d'adresse, pour éviter d'être enrôlés.
- Exemptions -
Des exemptions et des reports existent toujours, pour les étudiants notamment, ou des raisons médicales.
Viatcheslav (prénom modifié) ne sait pas s'il sera déclaré apte. Rencontré devant un centre d'incorporation moscovite, il dit souffrir d'"asthme sévère".
Quant à un éventuel contrat avec l'armée pour aller en Ukraine, "j'en doute. J'ai un ami qui a été pris et ça ne me tente pas. Il est revenu blessé".
Selon Moscou, plus de 700.000 militaires russes sont déployés sur le front ukrainien, où la Russie a mobilisé d'énormes moyens humains et matériels, tout en subissant des pertes non négligables.
Anton, 18 ans, est certain d'une chose: il ne va pas les rejoindre.
L'apprenti-cuisinier est venu à son centre d'incorporation de Vladimir, une ville à 180 km à l'est de Moscou, pour demander un report, le temps de finir ses études.
Le service est "un devoir", explique celui qui ne se dit toutefois "pas fan de ce qui est militaire" et affirme ne pas connaître "les raisons" pour lesquelles la guerre en Ukraine a commencé.
Un peu plus loin, Maxime, 18 ans et adepte de fitness, explique que le service "commence dans les prochaines semaines" pour lui. Après son année à l'armée, il ne se voit pas non plus signer pour aller en Ukraine.
"Peut-être que je tenterai ma chance à la Rosgvardia", la garde nationale russe, qui est également déployée à l'arrière du front en Ukraine, dit-il.
S.Barghouti--SF-PST