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Funérailles nationales en Iran pour les hauts gradés tués par Israël
Les funérailles nationales d'une soixantaine de hauts gradés et de scientifiques du nucléaires tués par Israël pendant la guerre, ont débuté samedi au cinquième jour d'un cessez-le-feu davantage fragilisé par de nouvelles menaces de Donald Trump.
"La cérémonie d'hommage aux martyrs a officiellement commencé", a déclaré une présentatrice de la télévision d'Etat à 08H00 (04H30 GMT), alors que des images montraient une foule rassemblée dans le centre de Téhéran autour des cortèges funéraires des "martyrs de la guerre imposée par le régime sioniste".
Les cercueils sont recouverts de drapeaux iraniens et portent des portraits des commandants tués en uniforme.
Le cortège parti de la place Enghelab (Révolution) doit se rendre place Azadi (Liberté), distante de 11 kilomètres, sur fond de musique pop iranienne accompagnant l'éloge funèbre.
Le président iranien Massoud Pezeshkian participe aux cérémonies, selon des images de la télévision d'Etat.
Dans la rue, des milliers d'Iraniens brandissent des drapeaux de la République islamique, le poing levé, et célèbrent des héros mythiques de la Perse antique.
"Boom boom Tel-Aviv", indique une banderole, en référence aux missiles iraniens tirés sur Israël durant le conflit en représailles à ses attaques contre l'Iran.
Israël a déclenché le 13 juin une guerre dans le but affiché d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, une ambition que le pays dément.
- "Historique" -
Samedi "sera un jour historique pour l'Iran islamique et l'histoire de la révolution", a assuré vendredi à la télévision nationale Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de Téhéran. Administrations et de nombreux commerces sont fermés samedi pour l'occasion.
L'Iran rend hommage à une soixantaine de militaires de haut rang et des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, ainsi que des scientifiques liés au programme nucléaire tués par les bombardements israéliens.
Mohammad Bagheri, puissant général des forces armées iraniennes et tué au premier jour de la guerre, sera enterré avec sa femme et sa fille, selon Mohsen Mahmoudi.
M. Bagheri était le plus haut gradé des forces iraniennes, responsable à la fois de l'armée, du Corps des Gardiens de la Révolution mais aussi du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l'autorité du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, ultime décisionnaire et commandant en chef des forces armées.
Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a dans le passé présidé les funérailles nationales, notamment l'an dernier après la mort dans un accident d'hélicoptère du président Ebrahim Raïssi. Sa présence samedi n'a toutefois pas été confirmée.
Selon le ministère iranien de la Santé, au moins 627 personnes ont été tuées et près de 4.900 blessées parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.
Les tirs iraniens de représailles vers Israël ont fait 28 morts, selon les autorités israéliennes.
- "Une raclée" -
Les Etats-Unis ont bombardé trois sites nucléaires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, se joignant à l'offensive déclenchée par Israël.
Vendredi, le président américain a affirmé que les Etats-Unis mèneraient "sans aucun doute" de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l'uranium à des niveaux lui permettant d'obtenir des armes nucléaires.
Il a aussi accusé l'ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir évité "une mort affreuse et ignominieuse".
"Je savais exactement où il s'abritait, et je n'ai pas voulu laisser Israël ni les forces armées américaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin à sa vie", a martelé Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son réseau Truth social, se vantant d'avoir infligé "une raclée" à l'Iran.
"Israël a agi au dernier moment possible face à une menace imminente contre lui, la région et la communauté internationale", a encore affirmé sur X le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.
L'Iran, de son côté, a toujours nié vouloir construire la bombe atomique et revendique le droit de mener un programme nucléaire civil.
Téhéran a aussi démenti qu'il allait reprendre les négociations avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, comme l'a soutenu Donald Trump à La Haye lors d'un sommet de l'Otan.
"Si le président Trump souhaite réellement conclure un accord, il devrait mettre de côté son ton irrespectueux et inacceptable à l'égard du guide suprême iranien", a écrit sur X le chef de la diplomatie iranienne.
"Le grand et puissant peuple iranien (...) n'apprécie guère les menaces et les insultes", a ajouté Abbas Araghchi.
H.Nasr--SF-PST