
-
Sommet Poutine-Zelensky en vue après la réunion des Européens autour de Trump
-
BHP augmente ses bénéfices grâce à la demande chinoise de cuivre
-
L'ouragan Erin progresse dans les Caraïbes, menace la côte est américaine
-
Trump veut réunir Poutine et Zelensky après une "très bonne" réunion avec les Européens
-
La "Reine de la kétamine" soupçonnée d'avoir causé la mort de Matthew Perry va plaider coupable
-
Trump, Zelensky et la diplomatie vestimentaire
-
Trump, Zelensky et les Européens affichent leur volonté de travailler ensemble à la paix en Ukraine
-
Wall Street clôture sans enthousiasme, la politique monétaire américaine en ligne de mire
-
Tennis: Sinner malade, Alcaraz sacré à Cincinnati juste avant l'US Open
-
Défiant une décision de justice, les hôtesses et stewards d'Air Canada poursuivent leur grève
-
Trump reçoit aimablement Zelensky et exprime son optimisme sur la paix en Ukraine
-
Le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza
-
L'ouragan Erin se renforce et poursuit sa route vers les Bahamas
-
Zelensky et Trump tentent de trouver une approche commune vers la paix
-
Gaza: le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu
-
Alain Delon: un hommage rendu à Douchy, un an après la mort de l'acteur
-
Gaza: les médiateurs font une nouvelle proposition de cessez-le-feu au Hamas
-
Après avoir vu Poutine, Trump s'attaque au vote par correspondance
-
Le fils de la princesse Mette-Marit de Norvège inculpé pour quatre viols
-
Wall Street cherche une direction à suivre
-
Rugby Championship: Kolisi blessé pour quatre semaines, du Toit forfait aussi samedi
-
Hong Kong: le militant pro-démocratie Tony Chung obtient l'asile au Royaume-Uni
-
Gaza: les médiateurs font une proposition de cessez-le-feu au Hamas
-
Les incendies ont déjà ravagé 343.000 hectares en 2025 en Espagne, un nouveau record
-
Washington appelle Israël à tenir ses engagements après un "premier pas" du Liban pour désarmer le Hezbollah
-
Lutte sans répit contre les incendies en Espagne et au Portugal, déjà six morts
-
Côte d'Ivoire: RSF demande une enquête sur l'extradition d'un journaliste béninois réfugié
-
Norvège: 200 écologistes, dont Greta Thunberg, bloquent la principale raffinerie
-
A Anjouan, aux Comores, un sursaut pour sauver la forêt en perdition
-
La Bourse de Paris fléchit avant la rencontre Trump-Zelensky
-
Au Pakistan, la pluie empêche les secouristes de retrouver les disparus de la mousson
-
Hong Kong: début des plaidoiries au procès de l'homme d'affaires Jimmy Lai
-
La bonne étoile tchèque de Kitaguchi, star japonaise du javelot
-
Ni mec, ni stress: les communautés 100% féminines fleurissent en Chine
-
Les bureaux vitrés, des fours en surchauffe de moins en moins adaptés au climat
-
Egypte: une plage vierge menacée par le tourisme de masse
-
"Evoluer avec l'époque": Xavier de Moulins fête sa 15ème rentrée à la tête du JT de M6
-
Ravagée par la corruption, une cité thermale fantôme reprend vie en Roumanie
-
L'ouragan Erin se renforce à nouveau à l'approche des Bahamas
-
Australie: Qantas condamnée à verser 50 millions d'euros pour licenciements illégaux durant la pandémie
-
Deux candidats de droite au second tour de la présidentielle en Bolivie
-
Ukraine: Zelensky et les dirigeants européens attendus ensemble à la Maison Blanche
-
Présidentielle en Bolivie: deux candidats de droite au second tour selon les projections
-
Tennis: Swiatek affrontera Paolini en finale à Cincinnati
-
Espagne: l'Atlético Madrid surpris par l'Espanyol Barcelone pour son entame en Liga
-
Ligue 1: le PSG se lance doucement, Lille accroché malgré Giroud
-
Ligue 1: le PSG réussit ses débuts, sans briller
-
L'ouragan Erin menace de se renforcer à nouveau à l'approche des Bahamas
-
Présidentielle en Bolivie: l'espoir d'un "changement" après vingt ans de socialisme
-
Air Canada suspend la reprise de ses vols, la grève se poursuivant

Israël frappe massivement l'Iran qui jure de se venger
Israël a annoncé vendredi avoir frappé avec force l'Iran, visant une centaine de cibles dont des sites nucléaires et tuant les deux plus hauts responsables militaires de la République islamique, qui a juré de se venger.
Plusieurs pays occidentaux et l'ONU ont appelé les deux parties à la retenue après cette attaque d'une ampleur sans précédent contre l'Iran.
Les frappes surviennent alors que la pression ne cessait d'augmenter sur l'Iran pour son programme nucléaire, Israël et des Etats occidentaux le soupçonnant de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que dément Téhéran.
Les craintes d'une attaque imminente d'Israël, ennemi juré de Téhéran, grandissaient depuis quelques jours.
La série de frappes a débuté dans la nuit et a visé des sites militaires et nucléaires dans plusieurs régions iraniennes dont la capitale. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a averti que l'opération militaire durerait "de nombreux jours", et l'armée israélienne a indiqué dans la matinée que ses avions de combat continuaient de frapper le territoire iranien.
Le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution a été tué dans l'attaque, comme un autre dirigeant de cette puissante armée idéologique de la République islamique.
Au moins 50 personnes, dont des femmes et enfants, ont été blessés dans de "fortes explosions" qui ont touché des immeubles résidentiels de la capitale, selon la télévision d'Etat.
Les derniers étages de certains bâtiments ont été détruits, et d'autres partiellement éventrés, selon un photographe de l'AFP. Le centre de commandement des Gardiens de la Révolution a également été touché.
- 200 avions -
L'armée israélienne a indiqué qu'environ 200 avions avaient participé à cette opération visant une centaine de cibles à travers le pays.
Le site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) a été visé "plusieurs fois", selon la télévision d'Etat, qui a montré une épaisse fumée noire s'en élevant.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a averti que les sites nucléaires "ne doivent jamais être attaqués", après avoir dit qu'"aucune augmentation des niveaux de radiation n'a(vait) été observée" à Natanz. L'attaque n'a pas provoqué de "contamination nucléaire", a également indiqué un média d'Etat iranien.
Les installations nucléaires de Fordo et Ispahan (centre) n'ont pas été touchés, selon l'AIEA. Trois sites militaires dans le nord-ouest ont également été visés, d'après la télévision iranienne.
Israël "a frappé au coeur du programme de missiles balistiques de l'Iran", a affirmé M. Netanyahu, saluant une opération "couronnée de succès".
L'armée israélienne a indiqué disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du "point de non-retour" vers la bombe atomique. Selon elle, "le régime iranien avait un plan concret pour détruire l'Etat d'Israël".
L'Iran a fermé son espace aérien mais la défense anti-aérienne fonctionne "à 100% de sa capacité", a souligné la télévision iranienne.
Les forces armées iraniennes ont averti qu'elles n'auraient "pas de limites" dans leur riposte à Israël. Les Gardiens de la Révolution avaient promis plus tôt une "vengeance sévère", l'ayatollah Ali Khamenei promettant un sort "douloureux" à Israël.
Quant aux Etats-Unis, allié indéfectible de l'Etat hébreu, ils seront "responsables des conséquences" de l'attaque, a assuré Téhéran.
- "Environ 100 drones" -
Quelques heures après les premières frappes, l'armée israélienne a fait état d'"environ 100 drones" lancés par l'Iran vers le territoire israélien et un responsable militaire a indiqué que l'armée avait commencé à les intercepter en dehors du territoire israélien.
La Jordanie, voisine d'Israël, a déclaré aussi avoir intercepté des drones et des missiles qui avaient violé son espace aérien.
La dernière attaque israélienne contre l'Iran annoncée publiquement remonte à octobre 2024 quand Israël avait dit avoir mené des raids aériens sur des cibles militaires en représailles au tir de quelque 200 missiles iraniens vers le territoire israélien, mais elle n'avait pas l'ampleur de celle de vendredi.
L'ONU a appelé les deux parties à la "retenue maximale", Oman, médiateur entre Washington et Téhéran sur le dossier nucléaire, a condamné une "escalade dangereuse" et l'Arabie saoudite, poids lourd régional, a dénoncé des "agressions" qui sont des "violations flagrante" du droit international.
Paris a également appelé toutes les parties à la "retenue" et la Chine s'est dite prête à jouer un "rôle constructif" pour une désescalade.
Le Hamas, en guerre contre Israël à Gaza depuis plus de 20 mois, a affirmé que l'attaque pourrait "déstabiliser la région", et les rebelles yéménites houthis, également soutenus par Téhéran, ont mis en avant le droit "légitime" de l'Iran à se protéger.
Les cours du pétrole ont flambé de plus de 12%, faisant redouter de fortes perturbations sur les approvisionnements d'or noir.
Signe de l'extrême fébrilité dans la région, les compagnies aériennes dans le Golfe, comme la principale, Emirates, ont annulé plusieurs vols en provenance et à destination de l'Irak, la Jordanie, le Liban, l'Iran et la Syrie.
Le président américain Donald Trump, qui doit réunir vendredi son conseil de sécurité nationale, a affirmé avoir été prévenu à l'avance de l'opération.
"L'Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire et nous espérons revenir à la table des négociations", a déclaré M. Trump, cité par la télévision américaine Fox News.
Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a indiqué que Washington n'était pas impliqué dans l'attaque et que la "priorité" de Washington était de protéger ses forces dans la région.
- Risque de "conflit massif" -
Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations sur le nucléaire entre Washington et Téhéran, dont un sixième cycle est prévu dimanche à Mascate.
Face au risque d'un "conflit massif" au Moyen-Orient, Washington a réduit son personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.
L'enrichissement de l'uranium est la principale pierre d'achoppement dans les discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des lourdes sanctions imposées au pays.
Washington exige que l'Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, y voyant un droit "non négociable".
Téhéran veut augmenter de manière "significative" sa production d'uranium enrichi avec la prochaine construction d'un nouveau site d'enrichissement, en réponse à l'adoption jeudi par l'AIEA d'une résolution le condamnant pour "non-respect" de ses obligations en matière nucléaire.
L'Iran est le seul Etat non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium au niveau de 60%, selon l'agence basée à Vienne. Il faut un minerai enrichi à 90% pour fabriquer une bombe atomique.
Q.Bulbul--SF-PST