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Le Royaume-Uni signe un accord de restitution de l'archipel des Chagos à l'île Maurice
Le Royaume-Uni a signé jeudi un accord "historique" pour rétrocéder à l'île Maurice l'archipel des Chagos, tout en prévoyant le maintien d'une base militaire américano-britannique sur l'une des îles, dans cette région stratégique de l'océan Indien.
"Il y a quelques instants, j'ai signé un accord pour sécuriser la base commune Royaume-Uni-États-Unis sur Diego Garcia. Ceci est absolument essentiel pour notre défense et notre renseignement et donc pour la sécurité du peuple britannique", a déclaré le Premier ministre Keir Starmer peu après une décision de justice ouvrant la voie à cet accord.
Il prévoit que le Royaume-Uni dispose d'un bail de 99 ans sur Diego Garcia --avec une option de prolongation-- moyennant le paiement annuel de 101 millions de livres (120 millions d'euros), soit 3,4 milliards de livres (plus de 4 milliards d'euros) au total.
Le dirigeant travailliste a martelé qu'il n'y avait pas d'"autre alternative" et que cet accord était le "seul moyen de maintenir la base à long terme".
Il a également rappelé le caractère "stratégique" de cette base utilisée notamment comme plaque tournante pour les bombardiers et navires à longue portée pendant les guerres en Afghanistan et en Irak.
"Le port, l'aérodrome et ses capacités avancées de communication et de surveillance offrent au Royaume-Uni et à ses alliés des capacités stratégiques cruciales", détaille le communiqué de Downing Street.
- Un demi-siècle de litige -
Cet accord avec l'île Maurice, fruit de plusieurs années d'intenses négociations, met fin à plus d'un demi-siècle de litige.
Les États-Unis paieront les coûts d'exploitation de la base, "qui sont beaucoup plus élevés que ceux que nous prenons en charge", a précisé le locataire du 10 Downing Street.
Londres a accepté en octobre de reconnaître la souveraineté de l'île Maurice sur les Chagos à condition que le Royaume-Uni y conserve sa base militaire commune avec les États-Unis, sur l'île de Diego Garcia.
La signature devait initialement se produire jeudi matin mais a été retardée en raison d'un recours en justice mené par deux Chagossiennes.
Bernadette Dugasse et Bertrice Pompe accusaient notamment le gouvernement britannique d'avoir pris cette "décision importante sans consultation" et mettaient en doute la capacité des autorités mauriciennes à "agir dans leur intérêt étant donné le mauvais traitement réservé aux Chagossiens".
Elles ont été déboutées de leur demande.
Le juge de la Haute Cour de Londres a déclaré qu'il ne "devrait plus y avoir aucune autre mesure provisoire" contre l'accord, estimant qu'un blocage pouvait être "préjudiciable" aux intérêts du public et du Royaume-Uni.
- "Jour très triste" -
"Aujourd'hui est un jour très triste", a réagi Bertrice Pompe à l'issue du jugement.
Dans sa saisine du tribunal, elle avait affirmé vivre en exil depuis son "expulsion forcée" de l'archipel entre 1967 et 1973. Selon elle, cet accord "compromet" les droits limités dont elle jouit actuellement, dont la garantie de pouvoir aller à Maurice sans encombre.
"Nous ne voulons pas remettre nos droits dans les mains de l'île Maurice", a-t-elle encore dit.
Parallèlement aux auditions, une cinquantaine de membres de la communauté chagossienne s'étaient rassemblés devant la Haute Cour de Londres pour protester contre la signature de l'accord.
Certains brandissaient leur passeport britannique, d'autres des pancartes. "Sujets britanniques traités comme des citoyens de seconde zone", pouvait-on lire sur l'une.
La finalisation de l'accord a été ralentie par l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et un changement de Premier ministre à Maurice.
L'administration Trump a d'abord critiqué cet accord, estimant qu'il favorisait la Chine, un allié de Maurice. Toutefois, le président américain a finalement annoncé début avril l'approuver.
Londres a conservé le contrôle des îles Chagos lorsque Maurice a obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1968. Environ 2.000 habitants de l'archipel ont été expulsés dans les années suivantes, notamment de Diego Garcia, où est installée la base militaire.
En 2019, l'Assemblée générale de l'ONU avait demandé au Royaume-Uni de rétrocéder sous six mois à l'île Maurice l'archipel des Chagos, après une décision dans le même sens de la Cour internationale de Justice quelques mois auparavant.
K.Hassan--SF-PST