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Medinski, historien nationaliste et négociateur en chef de Poutine à Istanbul
Ancien ministre de la Culture et historien aux vues nationalistes, le conseiller de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, emmène la délégation russe aux négociations de paix avec l'Ukraine à Istanbul, un rôle qu'il a déjà joué en mars 2022, au tout début du conflit.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre "en personne" à cette rencontre, mais Vladimir Poutine y a envoyé une délégation composée de responsables de second rang et dirigée par M. Medinski.
Ce conseiller du Kremlin avait déjà pris part en mars 2022 aux premières négociations infructueuses entre Russes et Ukrainiens, organisées au Bélarus et en Turquie. Les négociations avaient échoué et le conflit a fait depuis des dizaines de milliers de morts civils et militaires des deux côtés en un peu plus de trois ans.
Moscou avait accusé l'Occident d'avoir fait pression sur Kiev pour faire avorter ces entretiens, aux cours desquels les Russes avaient campé sur des positions maximalistes, et assurant que l'Ukraine était sur le point de conclure un accord.
M. Medinski a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s'inscrire dans "la suite" des négociations bilatérales avortées de 2022.
Il a assuré être prêt à de "possibles compromis", sans les détailler, et précisé que sa délégation avait "toutes les prérogatives" pour prendre des décisions.
Vladimir Medinski, 54 ans, a gravi les échelons pour devenir l'un des principaux idéologues et homme de confiance de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 25 ans. Il n'est généralement pas considéré comme un décideur en politique étrangère.
Depuis le début de l'offensive russe lancée contre l'Ukraine en 2022, M. Medinski a joué un rôle clé dans la propagande russe, en promouvant la rhétorique du Kremlin, notamment par le biais de manuels d'histoire diffusés dans les écoles et qu'il a cosignés.
Vladimir Medinski est connu pour ses positions ultra-patriotiques sur l'histoire russe, sur laquelle il a écrit de nombreux ouvrages, remis en cause par de nombreux historiens pour leur révisionnisme.
Ses écrits nient l'existence de l'Ukraine en tant que nation et avancent des revendications radicales sur son territoire. L'Ukraine fait "partie de la terre russe", affirmait-il ainsi dans un entretien en 2023.
- Bustes de Staline -
Né à l'époque de l'URSS à Smila, une petite ville dans la région ukrainienne de Tcherkassy, fils d'un militaire soviétique, M. Medinski a fait ses études à la prestigieuse université des relations internationales MGIMO à Moscou où il s'est pris de passion pour l'histoire militaire russe.
Il ouvre en 1992 son agence de publicité, puis poursuit sa carrière dans les services fiscaux, avant d'être élu en 2003 député du parti pro-Kremlin "Russie Unie" à la Douma (chambre basse du Parlement).
Il occupe ensuite de 2012 à 2020 le poste de ministre de la Culture. M. Medinski est alors critiqué pour ses positions très conservatrices.
Il souligne que la Russie doit "protéger" sa culture des errements supposés de la culture contemporaine européenne.
Sous son mandat, des bustes du dictateur soviétique Staline sont érigés dans plusieurs villes de Russie, y compris à Moscou en 2017, à l'initiative de la Société russe d'Histoire militaire, une organisation que Medinski dirige.
La même année, des historiens portent plainte contre lui, exigeant que son diplôme d'histoire, obtenu en 2011, lui soit retiré. Sa thèse portant sur la Russie médiévale fourmille, selon eux, d'erreurs et d'inexactitudes.
M. Medinski a fait de la glorification de l'histoire russe son cheval de bataille, multipliant les financements publics de projets allant dans ce sens.
Promu depuis 2020 au poste de conseiller du président russe, il apparaît rarement dans les médias.
Fin janvier, il avait présenté un nouveau manuel scolaire consacré à "l'histoire militaire de la Russie" destiné à apprendre aux adolescents que l'offensive en Ukraine a été lancée pour "défendre la population du Donbass", région russophone de l'est de l'Ukraine.
E.Qaddoumi--SF-PST